À Claude II Belin, mars-avril 1641, note 9.
Note [9]

L’elléborisme est « chez les Anciens, [la] méthode de traitement des maladies par l’ellébore [v. notes [30], lettre 156, et [27], lettre 395], comprenant non seulement la préparation de l’ellébore, mais encore les précautions préliminaires propres à en seconder l’action et à en prévenir les effets pernicieux » (Littré DLF).

Le cnéoron (du grec κνεωρον, sorte de laurier ; cneorum en latin) est une « plante dont Théophraste dit qu’il y a de deux sortes, le blanc et le noir. Le blanc a ses feuilles longues comme celles de l’olivier, et le noir les a charnues et semblables aux feuilles de tamaris. Ils ont tous deux leur racine grande et profonde en terre, et il en sort plusieurs rameaux rampants, gros, branchus et souples. Le blanc s’étend davantage sur terre et est odorant. Le noir n’a aucune odeur. Anguillarius [Aloysius Anguillara, v. note [13], lettre latine 351] croit que la lavande soit le cnéoron blanc, et le romarin, le noir ; mais Matthiole [v. note [42], lettre 332] prétend qu’il se trompe, et décrit une plante qu’il a découverte aux montagnes de Bohème et qui est tout à fait semblable au cnéoron blanc » (Thomas Corneille).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Claude II Belin, mars-avril 1641, note 9.

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(Consulté le 06/12/2024)

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