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Instruments

Abaisse-langues, speculum oris  ou glossocatoches

Les abaisse-langues servent à maintenir la langue en position basse. Désignés d’abord speculum oris, ils deviennent glossocatoches au XVIIIe siècle pour devenir abaisse-langues au cours du XIXe siècle.

Breschet et Finot dans le Dictionnaire des Sciences Médicales, (Paris, Panckoucke, 1817, Vol. 18, p. 497) reprennent les différents termes « Glossocatoche, s.m. glossokatoxos en grec, de glossa, langue et de […] j’arrête, je retiens. On lui a encore donné les noms de linguae detentor, de speculum oris. L’invention de cet instrument remonte à la plus haute antiquité ; elle est attribuée, par quelques auteurs, à Paul d’Egine, qui en donne, en effet, la description dans son ouvrage, sous les noms de glossocatochon, de linguae spatha. On s’en sert en chirurgie pour abaisser la langue et pour faire l’examen de l’arrière-bouche et des maladies qui pourraient y survenir. Il est aussi d’un usage indispensable lorsqu’on a quelque opération à faire dans ces parties ».

Un abaisse-langue apparaitrait représenté pour la première fois chez Walter Ryff ( ?-1562). Bien des instruments seront de « type Ryff ». À coté de ce prototype, Paré va proposer également une spatule simple.

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Ryff Walther Herman ( ?-1562) Die Gross Chirurgei, 1559
 
 
Page de titre : Walter Herman Ryff ( ?-1562), Die groß Chirurgei oder volkommene Wundtartzenei, Egenolff, Frankfurt/Main, 1559
1ère éd. Egenolff, Frankfurt/Main, 1545
(BIU Santé 8751)
Abaisse-langue
Abaisse-langue, Walter Herman Ryff ( ?-1562), Die groß Chirurgei, 1559, p. XXXVII (détail)
 
Abaisse-langue

Paré Ambroise (1510-1590), Dix livres de chirurgie, 1564
 
Page de titre : Ambroise Paré (1510-1590), Dix livres de chirurgie avec le Magasin des Instruments necessaires à icelle, Paris, Jean le Royer, 1564
(BIU Santé 87800)
 
Specula oris
Un type Ryff et la spatule de Paré légèrement courbée
« Pour tenir la bouche ouverte aux malades qui auront quelques dispositions du profond d’icelles », Ambroise Paré (1510-1590), Dix livres de chirurgie, 1564, p. 210
 
Specula oris
Abaisse-langue XVIIe s.
 
LS_5770_ALB (Musée Le Secq des Tournelles, cliché Albatros)
Abaisse-langue XVIIe s.

Dalechamps Jaques (1513-1588), Chirurgie françoise, 1569
 
Page de titre : Jaques Dalechamps (1513-1588), Chirurgie Françoise, [recueillie par M. jaques Dalechamps, Docteur Medecin & lecteur ordinaire de ceste profession à Lyon, avec plusieurs figures des instruments nécessaires pour l’opération manuelle, Lyon, Guillaume Rouillé, 1569
 
 
Specula oris
« Pour tenir la bouche ouverte es maladies d’icelle. [ ..] On tourne le patient contre la clarté du soleil & lui commandant ouvrir la bouche, on luy fait tenir la teste par un serviteur & par un autre luy baisser la langue contre la machoire inférieure avec un speculum oris » Dalechamps (1513-1588), Chirurgie Françoise, Lyon, Guillaume Rouillé, 1569, p. 149
 
Specula oris

Guillemeau Jacques (1549-1613), Les Œuvres de chirurgie, dernière édition, 1602
 
Page de titre : Jacques Guillemeau (1549-1613), Les Œuvres de chirurgie de Jacques Guillemeau, chirurgien ordinaire du Roy et Juré à Paris, divisées en treize livres. Avec les Portraicts & Figures Anatomiques de toutes les parties du corps humain. Et des instruments nécessaires au Chirurgien, dernière édition. Paris, Nocilas Buon, 1602
(BIU Santé 251)
Speculum oris ou mirouër de bouche

« B la platine qui se met dans la bouche sur la langue pour l’abaisser
C les branches qui se mettent sous le menton. Aucuns n’usent de la platine sans branches »
Guillemeau (1549-1613), Les Œuvres de chirurgie, 1602, Pl. p. 19 (détail)

 

Speculum oris ou mirouër de bouche


Ferrara, Gabriele (1543-1627), Chirurgia in tres libros divisa
 
 
Page de titre : Gabriele Ferrara (1543-1627), Chirurgia in tres libros divisa in quorum I, de observationis chirurgicis, II, de medicamentis itidem ad chirurgiam pertinentibus, III, de medicamentis per distillationem etc. Francfort , J. de Zetter, 1625, Lib II
(BIU Santé 71075)

 
Fig. 22, « speculum pour abaisser la langue »
« … et mieux examiner la gorge, les ulcères dus à la syphilis (morbus gallicus) et faire attention à d’autres maux en découlant »
Gabriele Ferrara (1543-1627), Chirurgia in tres libros divisa, Francfort , J. de Zetter, 1625, Lib II, Fig. 22
 
Fig. 22, « speculum
pour abaisser la langue »

Scultet Johann (1595-1645), L’arcenal de Chirurgie, 1712
 

Page de titre : Johann Scultet (1595-1645), L’arcenal de Chirurgie, de Jean Scultet, médecin et chirurgien de la république d’Ulmes. Nouvellement traduit en François par un célèbre Médecin. Augmenté de plusieurs Réflexions sur la Théorie & de quantité de Remèdes convenable à chaque Maladie avec un Traité des Accouchements, naturels & contre nature : La Description de deux Monstres humains & une dissertation sur un autre Monstre, né à Lyon le 28 de septembre 1702. Enrichi de 50 Figures en taille-douce, où sont representez tous les Instrumens de Chirurgie anciens & modernes ; avec la manière de faire les Opérations, Lion, Leonard de la Roche, 1712. (1ère édition posthume, Cheiroplotheke, Armantarium chirurgicum XLIII. Tabulis aeri elegantissime incisis nec ante hac visis, exornatum, Ulmæ Suevorum, B. Kuhnen, 1655 (BIU Santé 8762)

(BIU Santé 47787)
 
 
 
Speculum oris
Spatule ajourée avec gratte-langue. « La Fig. VI est un speculum oris, ou miroir de la bouche avec lequel les chirurgiens abaissent pour l’ordinaire la langue. [ …] L’anneau de ce speculum a un tranchant avec lequel on nettoie les plus grossiers & gluants excréments qui adhèrent ordinairement à la langue dans les fièvres ardentes » Scultet (1595-1645), L’arcenal de Chirurgie, 1712, Table XI, p. 32 (détail)
 
Speculum oris
 
  

Abaisse-langue avec gratte-langue

Augsbourg, c., 1615
(Musée arts et métiers, Berlin)
Abaisse-
langue avec
 gratte-langue
Speculum oris plus fort (type Ryff)
« La Fig. IX est un speculum oris plus fort avec lequel la langue est non seulement abaissée, mais encore la mâchoire inférieure afin de pouvoir exactement voir les affections ou vices du détroit de la gorge, & pouvoir aussi appliquer les instruments & médicamens propres & nécessaires. Il a été fait en premier lieu afin de pouvoir conserver par son moyen les dents ouvertes aux furieux & Cataleptiques ou estonnez jusques à ce qu’ils ayent avalé l’aliment qu’on leur a mis dans la bouche » Scultet (1595-1645), L’arcenal de Chirurgie, 1712, Table XI, p. 32 (détail)
 
Speculum oris
plus fort
(type Ryff)
Abaisse-langue parmi d’autres instruments dentaires peints>
Theodore Rombouts (1597-1637), huile sur toile (détail) (musée des Beaux-Arts de Gand)
 
Abaisse-langue parmi d’autres
instruments dentaires peints
 
Application du speculum oris
« La Fig. IX représente l’application du speculum oris très nécessaire pour examiner & traiter les affections de la gorge » Scultet (1595-1645), L’arcenal de Chirurgie, 1712, Table XXXV, p. 208 (détail)
 
Application du speculum oris

 

Dionis Pierre (1650-1718), Cours d’opérations de chirurgie, 1707
 

Page de titre : Pierre Dionis (1650-1718), Cours d’opérations de chirurgie démontrées au Jardin Royal, Paris, Laurent d’Houry, 1707

(Biu Santé 30622)

 
Pour la langue et la luette
Fig. XLI « Pour la langue et la luette », Dionis (1650-1718), Cours d’opérations de chirurgie, Paris, Laurent d’Houry, 1707, p. 520
 
Pour la langue
et la luette
Spatule large et plate
« La langue empêchant de voir dans le fond de la bouche, on a inventé un instrument en forme de spatule très large et emmanché, commode pour ôter cet obstacle en abaissant la langue, & la tenant sujette jusqu’à ce qu’on ait examiné ce qu’on veut bien reconnoître » Dionis (1650-1718), Cours d’opérations de chirurgie, Paris, Laurent d’Houry, 1707, p. 628. (Fig. XLI, p. 520, détail)
 
Spatule large
et plate
Miroir de la bouche (type Ryff)
« Si le malade n’ouvroit pas la bouche suffisamment, [ …] voilà une autre machine F. appelée miroir de la bouche, avec quoi on tient non seulement la langue assujettie, mais aussi on fait ouvrir les dents (sic) autant qu’il est nécessaire. On ne doit pourtant se servir de ces instruments que quand on n’a pas de moyen plus simple ; car si on pouvoit avec le manche d’une cuiller, tenir la langue baissée, comme il se pratique tous les jours, il ne faudrait point faire parade de tels outils, dont l’aspect seul épouvante les malades » Dionis (1650-1718), Cours d’opérations de chirurgie, Paris, Laurent d’Houry, 1707, p. 628-629. (Fig. XLI, p. 520, détail)
 
Miroir de la bouche
(type Ryff)
Abaisse-langue XVIIe s.
 
LS_5770_ALB (Musée Le Secq des Tournelles, cliché Albatros)
Abaisse-langue XVIIe s.
 

Heister Lorenz (1683-1768) / Paul, François (1731-1774), Institutions de chirurgie, 1770
 

Lorenz Heister (1683-1768), Chirurgie, in welcher alles, was zur Wund-Artzney gehöret, Nuremberg, J. Hoffmann, 1719

(BIU Santé 30668)



 
Miroir de la bouche. Type Ryff

« Fig. 13. Autre miroir de la bouche, dont la figure approche de celle des tenailles. On pose sa partie A sur la langue, pour l’abaisser & l’affermir & l’on place sa partie ; en écartant les deux extrémités CC, on tient en même tems la bouche ouverte & la langue abaissée » Lorenz Heister (1683-1768) / Paul, François (1731-1774), Institutions de chirurgie, 1770, T. III, Pl. XX, p. 93 (détail)

 
Miroir de
la bouche
(type Ryff)

Manget, Jean-Jacques (1652-1742), Bibliotheca chirurgica, 1721
 
 
Page de titre : Jean-Jacques Manget (1652-1742), Bibliotheca chirurgica, Sive Rerum ad Artem Machaonicam..., Genève, Cramer Jean-Antoine, Perachon Philibert, Cramer Guillaume Philibert, 1721
(BIU santé 226)
Fig. 19, speculum oris ou abaisse-langue
Jean-Jacques Manget (1652-1742), Bibliotheca chirurgica, Genève, Cramer Jean-Antoine, Perachon Philibert, Cramer Guillaume Philibert, 1721, Table XI, détail, Fig. 19
 
Fig. 19, speculum oris
ou abaisse-langue
Fig. 22, speculum oris commun, ou abaisse-langue et gratte-langue
Jean-Jacques Manget (1652-1742), Bibliotheca chirurgica, Genève, Cramer Jean-Antoine, Perachon Philibert, Cramer Guillaume Philibert, 1721, Table XI, détail, Fig. 22
 
  Fig. 22, speculum oris commun, ou abaisse-langue et gratte-langue

Garengeot René Jacques Croissant de (1688-1759), Nouveau traité des instruments de Chirurgie les plus utiles, 1725
 

Page de titre : René Jacques Croissant de Garengeot, Nouveau traité des instruments de Chirurgie les plus utiles, et de plusieurs machines propres pour les maladies des os, La Haye, Henri Scheurleer, 1725. (1ère édition : Paris, P. J. Bienvenu, 1723)

(BIU Santé 30818)
 

Glossocatoche

Variante Ryff avec une longue platine
« Glossocatoche appelé speculum oris par quelques anciens (« dérivé de glossa qui signifie langue & de catechin retenir » (p. 365)
« Son usage est de décoller pour ainsi dire la langue contre les parties inférieures de la bouche & du gosier, afin de voir plus aisément dans son fond, de pouvoir y découvrir les maladies, y porter remède, & y opérer » Garengeot (1688-1759), Nouveau traité des instruments de Chirurgie les plus utiles, La Haye, Henri Scheurleer, 1725, p. 370
 
Glossocatoche

Brambilla, Giovanni Alessandro (1728-1800), Instrumentarium chirurgicum militare austriacum,1780-1782
 
 
Page de titre : Giovanni Alessandro Brambilla (1728-1800), Instrumentarium chirurgicum militare austriacum , Vienne, Litteris Schmidtianis, 1780-1782
(BIU Santé 639)
Spatule avec un décroché dans le manche pour les dents mandibulaires
« Depressorium linguae », Giovanni Alessandro Brambilla (1728-1800), Instrumentarium chirurgicum militare austriacum, Vienne, Litteris Schmidtianis, 1780-1782. (Pl. XXI, Fig. 9, détail)
 
Spatule avec un
décroché dans le
manche pour les
dents mandibulaires
Abaisse-langue, type Ryff
« Depressorium linguæ », Giovanni Alessandro Brambilla (1728-1800), Instrumentarium chirurgicum militare austriacum, Vienne, Litteris Schmidtianis, 1780-1782 (Pl. XXII, Fig. 7, détail)
 
Abaisse-langue,
type Ryff

Petit Jean-Louis, (1674-1750), Traité des maladies chirurgicales et des opérations qui leur conviennent, 1790
 
Page de titre, Jean-Louis Petit (1674-1750), Traité des maladies chirurgicales et des opérations qui leur conviennent. Ouvrage posthume, mis au jour par M. Lesne, T. III, Paris, Méquignon l’aîné, 1790
(Francis A. Countway library of Medecine)
 
Glossocatoche
Le glossocatoche « espèce de speculum oris. Son principal usage est de tenir la langue abaissée » Jean-Louis Petit (1674-1750), Traité des maladies chirurgicales et des opérations qui leur conviennent. Ouvrage posthume, mis au jour par M. Lesne, T. III, Paris, Méquignon l’aîné, 1790. (Pl. 79, p. 283, détail)
 
Glossocatoche

Recueil des planches du dictionnaire de chirurgie
, An VII, 1799
 
Page de titre : Recueil des planches du Dictionnaire de chirurgie, Paris, H. Agasse, An VII, 1799
(BIU Santé 7410)

 
Palette des anciens pour abaisser la langue
Palette type Scultet, Recueil des planches du Dictionnaire de chirurgie, Paris, H. Agasse, 1799, Pl. XXVIII, Fig. 5, détail
 
Palette des anciens pour
abaisser la langue
Abaisse-langue, gratte-langue et coupe-filet, XVIIe s.
Spatule identique à celle de Scultet avec un coupe-filet
(cliché, ASPAD PS071b)
Abaisse-langue, gratte-langue
et coupe-filet, XVIIe s.
Abaisse-langue de Lamalle
« De Lamalle nomme son instrument speculum gutturis, ou indifféremment depressor linguæ. Il est fait d’un seul morceau d’acier ou d’argent aplati […] la plaque est figurée comme la langue, on y observe deux fentes qui reçoivent les deux portions de la langue qui y correspondent, ce qui ne contribuent pas peu à assujettir cet organe » Encyclopédie méthodique, chirurgie, par M. de La Roche et M. Petit-Radel, T II, Paris, Panckoucke, 1792, p. 40. Recueil des planches du Dictionnaire de chirurgie, Paris, H. Agasse, 1799, Pl. XXIX, Fig. 6, détail
 
Abaisse-langue
de Lamalle
Glossocatoche
Abaisse-langue type Ryff, Recueil des planches du Dictionnaire de chirurgie, Paris, H. Agasse, 1799, Pl. XXVIII, Fig. 2, détail
 
Glossocatoche
 

Tenon Jacques René (1724-1816), Mémoires et observations sur l’anatomie, la pathologie et la chirurgie
 
Page de titre : Jacques René Tenon (1724-1816), Mémoires et observations sur l’anatomie, la pathologie et la chirurgie, Paris, veuve Nyon, 1806
(BIU Santé 030587)

 
Compresseur et abaisseur de la langue
Jacques René Tenon (1724-1816), Mémoires et observations sur l’anatomie, la pathologie et la chirurgie, Paris, veuve Nyon, 1806, Pl. 124
 
Compresseur et
abaisseur de la langue

Turck Ludwig (1810-1868), Anton Elfinger, Carl Heitzmann, Klinik der Krankheiten des Kehlkopfes und der Luftröhre, Wien, Braumüller, 1866
 
Page de titre : Ludwig Turck (1810-1868), Klinik der Krankheiten des Kehlkopfes und der Luftröhre, Wien, Braumüller, 1866
(BIU Santé 036911)

 
Abaisse-langue destiné spécialement à la chirurgie ORL
Modèle avec manche ciseaux et double réglage des platines. Ludwig Turck (1810-1868), Klinik der Krankheiten des Kehlkopfes und der Luftröhre, Wien, Braumüller, 1866, Fig. 12, p. 47
 
Abaisse-langue destiné spécialement
à la chirurgie ORL

Lépine, Ph., Fabrique d’instruments pour toutes opérations chirurgicales, 1899
 
 
Page de titre : Ph. Lépine, Fabrique d’instruments pour toutes opérations chirurgicales, Lyon, s.n., 1899
(Coll. Part.)
Fig. 241 à 245, « Abaisse-langue et Dilatateurs des mâchoires »
Page de titre : Ph. Lépine, Fabrique d’instruments pour toutes opérations chirurgicales, Lyon, s.n., 1899, p. 64, détail
 
Fig. 241 à 245, « Abaisse-langue
et Dilatateurs des mâchoires »

Lemaire, L. sucr. d’Heymen-Billard, Catalogue illustré de dents minérales, métaux, instruments, meubles et toutes fournitures pour MM les dentistes, ca 1900
 
 
Page de titre : Lemaire L. sucr. d’Heymen-Billard, Catalogue illustré de dents minérales, métaux, instruments, meubles et toutes fournitures pour MM les dentistes, ca 1900
(Biu santé 25669)
 
Fig. 360, abaisse-langue
Lemaire L. sucr. d’Heymen-Billard, Catalogue illustré de dents minérales, métaux, instruments, meubles et toutes fournitures pour MM les dentistes, ca 1900, p. 227, Fig. 360
 
Fig. 360, abaisse-langue
Fig. 669, abaisse-langue électrique
Lemaire L. sucr. d’Heymen-Billard, Catalogue illustré de dents minérales, métaux, instruments, meubles et toutes fournitures pour MM les dentistes, ca 1900, p. 436, Fig. 669
 
Fig. 669, abaisse-langue électrique

Ash Claudius, Sons and Co., Ltd, Catalogue d’instruments dentaires, Londres, 1920 (édition française)
 
Page de titre : Claudius Ash, Sons and Co., Ltd, Catalogue d’instruments dentaires, Londres, 1920 (édition française)
(Coll. Part.)
 
Abaisse-langue du Dr Flagg
Claudius Ash, Catalogue d’instruments dentaires, Londres, 1920, édition française, p. H16
 
Abaisse-langue du Dr Flagg
Abaisse-langue et écarte-lèvres
Claudius Ash, Catalogue d’instruments dentaires, Londres, 1920, édition française, p. H17
 
Abaisse-langue et écarte-lèvres
Abaisse-langue XIXe s.
Manche en ivoire, tige recourbée terminée par une platine ajourée
AP 2003 6 1 6 1(Musée AP-HP, cliché F. Marin)
Abaisse-langue XIXe s.

Créange A., Catalogue général de fournitures dentaires, etc., Paris, c. 1920
 
Page de titre : A. Créange, Catalogue général de fournitures dentaires, etc., Paris, c. 1920
(Coll. Part.)
 
Abaisse-langue électrique
Abaisse-langue électrique, A. Créange, Catalogue général de fournitures dentaires, etc., Paris, c. 1920, p. 379
 
Abaisse-langue électrique

Exposition

On peut classer les abaisse-langues en trois classes dans leur ordre d’apparition

1) Avec une platine et deux branches (celui de Ryff, 1559). Ce modèle apparaît encore chez Tenon (1806) avec une amélioration : le blocage d’ouverture se fait au moyen d’un rivet, alors que les autres sont maintenus par la force de la main de l’opérateur.
2) Avec une platine ou « cuillère » seule  avec gratte-langue (1615 ou avant)
3) Avec une platine sans gratte-langue. Modèles simplifiés, épurés ou aérés.

Ces instruments ont peu changé de forme au cours du temps.


Abaisse-langues avec une platine et deux branches
 

Abaisse-langue XVIIe s.

 
LS_5770_ALB (Musée Le Secq des Tournelles, cliché Albatros)

Abaisse-langue XVIIe s.


Abaisse-langues avec une platine et gratte-langue
 

Abaisse-langue et gratte-langue, Augsbourg, c. 1615
Reproduit dans Elisabeth Bennion, Antique dental instruments, Londres, Sotheby’s, 1986, Fig. 145, p. 138
(Musée arts et métiers, Berlin)
Abaisse-langue et gratte-langue,
Augsbourg, c. 1615
Abaisse-langue, gratte-langue et coupe-filet, XVIIe s.
Fer forgé avec étamage.
L x l (en cm): 15 cm x 2,5 cm
Masse : 28 g
(cliché, ASPAD PS071b)
Abaisse-langue, gratte-langue et
coupe-filet, XVIIe s.
Abaisse-langue, gratte-langue et coupe-filet,, XVIIe s.

Fer forgé.
L x l (en cm): 12 x 2,5 cm,
Masse : 20 g

(cliché, ASPAD PS071a)

Abaisse-langue, gratte-langue et
coupe-filet,, XVIIe s.


Abaisse-langues avec une platine sans gratte-langue. Modèles simplifiés, épurés ou aérés
 

Abaisse-langue de Jules Péan (1830-1898), fabricant Mathieu
Manche en ébène, large platine métal
L x l x e (en cm) :
22,5 x 3,5 x 3,5
Ap 2001 1 1 30 (Musée AP-HP, cliché F. Marin)
Abaisse-langue de Jules Péan
(1830-1898), fabricant Mathieu
Abaisse-langue XIXe s.
Manche en ivoire, tige recourbée terminée par une platine ajourée
L x l x e (en cm) :
14 x 6 x 2
Ap 2003 6 1 6 1(Musée AP-HP, cliché F. Marin)
Abaisse-langue XIXe s.
 
Abaisse-langue, 2014
Acier poli
 
Abaisse-langue, 2014
 
Abaisse-langue, 2014
Platine jetable en bois léger avec un boitier éclairant
 
Abaisse-langue, 2014