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Cautères

Les cautérisations par le feu sont des actes très anciens. On connaît la phrase célèbre attribuée à Hippocrate « Ce que le fer ne guérit, le feu le guérit ». Les cautères par le feu sont dits « actuels », parce qu’ils agissent de façon immédiate en un endroit précis. En revanche la cautérisation dite « potentielle » consiste en applications topiques d’huile de soufre, vitriol, etc. et dont l’effet retardé est aléatoire car moins précisément ciblées.

Les cautères « actuels » avaient trois fonctions principales : destructive, hémostatique et productrice de tissu cicatriciel. Ils combattaient la pourriture, les vers, la douleur, détruisaient les tumeurs dures et pierreuses, exostoses, etc, Ils arrêtaient les hémorragies post-opératoires. Ils pouvaient dans bien des cas consolider les dents « branlantes » comme Celse le recommandait en appliquant un cautère incandescent sur les gencives (Traité de médecine de A. C. Celse (trad. Dr A. Vedrènes) Paris, Masson, 1876, Livre VII, Chap. XII, p. 501).

Abulqasis (936-1013), cautérisait également largement. Charafed-Din fait de même en 1465 avec la canule de Ali Ibn-al- Abbas.

Ces cautères étaient particulièrement utilisés pour faire disparaître les particules cariées qui échappaient à la rugine, puis au XVIIIe siècle pour « détruire le nerf ». Au début du XIXe siècle, des stylets auront le même usage.

Requérant une exceptionnelle habileté de l’opérateur, les risques étaient de « vitrifier » la dent et de la fragiliser, ou de brûler les parties voisines lorsque l’emploi de canules ou de plaques protectrices était négligé. Néanmoins l’obstacle de la peur du patient de plus en plus fréquemment mentionnée au cours du XVIIIe siècle incitait certains auteurs à renoncer à ce procédé qu’ils estimaient cruel.

Il est intéressant de noter que Perret en 1772 introduit un instrument à usage double celui d’un cautère et d’un « plomboir ». Par le chauffage possible de cet instrument le foulage du métal dans la cavité se trouvait facilité. Trois autres auteurs vont également en présenter, mais ces cautères plomboirs-fouloirs s’effaceront rapidement au profit de fouloirs plus adaptés aux différents produits d’obturation et aux formes des cavités pendant que les cautères deviendront thermo-électriques.

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Abulqasis (936-1013), Chirurgia Libri tres, 1532
 
 
Page de titre : Chirurgia Libri tres, J. Schott, Strasbourg, 1532
(BIU Santé 00055)

La chirurgie d’Abulcasis  (trad. Lucien Leclerc), 1861
 
Page de titre : La chirurgie d’Abulcasis, traduction de Lucien Leclerc, Paris, J. -B. Baillière, 1861
(BIU Santé 30707)
Cautère et canule
Cautère et canule, Chirurgia Libri tres, J. Schott, Strasbourg, 1532, p. 131
« Quand une dent est douloureuse par suite de l’action du froid ou bien parce qu’un ver y siège ; si on a fait usage sans succès des médicaments, il faut recourir à la cautérisation qui peut se pratiquer de deux manières par le beurre ou par les cautères.
Prenez une canule en cuivre ou en fer, dont le corps sera suffisamment épais pour protéger la bouche du malade contre la chaleur du feu ; faites entrer dedans un cautère jusqu’au centre de la dent, et appuyez avec la main jusqu’à refroidissement du cautère ». La chirurgie d’Abulcasis, traduction de Lucien Leclerc, Paris, J. -B. Baillière, 1861 p. 28-29
 
  Cautère et canule

« Cautérisation des dents et des gencives ramollies »

« Placez la tête du malade sur vos genoux, chauffez un cautère, placez-en la canule sur la dent, faites y pénétrer rapidement le cautère échauffé ; appuyez un peu jusqu’à ce que le malade sente que la chaleur du feu a pénétré jusqu’à la racine de la dent et retirez la main. Vous pouvez répéter l’opération si vous le jugez à propos. Que le malade remplisse ensuite sa bouche d’eau salée, qu’il l’agite un instant, et qu’il la rejette ; Par ce moyen, la dent ébranlée se raffermira, la gencive ramollie prendra de la consistance, et les humidités de mauvaise nature se dessècheront » La chirurgie d’Abulcasis, traduction de Lucien Leclerc, Paris, J. -B. Baillière, 1861, p. 28

 
Cautérisation des gencives par Charaf ed-Din (1404-1468)
Cautérisation des gencives pyorrhéiques, Charaf ed-Din (1404-1468), Chirurgie des Ilkhani, ms. turc , BnF Ms Suppl. Turc 693 LI chap. 20, f° 28 v°, 1465)
ACR
Cautérisation des gencives
par Charaf ed-Din (1404-1468)

Ryff, Walther Herman ( ?-1562), Die Gross Chirurgei, 1545
 
Page de titre : Walter Herman Ryff ( ?-1562), Die Gross Chirurgei der volkommene Wundtartzenei, Egenoff, Frankfurt/Main, 1559
(BIU Santé 8751)
Divers cautères chirurgicaux et dentaires
Pl. XXV, détail, divers cautères chirurgicaux et dentaires, : Walter Herman Ryff ( ?-1562), Die Gross Chirurgei der volkommene Wundtartzenei, Egenoff, Frankfurt/Main, 1559
 
  Divers cautères chirurgicaux
et dentaires

Martinez de Castrillo, Francisco (c. 1525-1585), Coloquio breve y compendioso sobre la materia de la dentura y maravillosa obra de la boca, 1557
 
Page de titre : Francisco Martinez de Castrillo, (c. 1525-1585), Coloquio breve y compendioso sobre la materia de la dentadura y maravillosa obra de la boca, con muchos remedios y avisos necessarios. Y la orden de curar, y adreçar los dientes, Valladolid, Sebastian Martinez, 1557
(Bibliotheca en la Universidad Complutense de Madrid)
(Dialogue bref et concis sur la denture et ce chef d’œuvre qu’est la bouche, édition de Micheline Ruel-Kellermann, Gérard Morisse, Collection Pathographie, 5, Paris, De Boccard, 2010
(BIU Santé 234001-5)
Deux cautères
Deux cautères, Francisco Martinez de Castrillo, (c. 1525-1585), Tratado breve y compendioso sobre la maravillosa obra de la boca y dentadura, Madrid, Alonso Gomez, 1570, p. 52
« Le meilleur est d’enlever ce qui est mauvais et de préserver ce qui reste avec des cautères et des choses appropriées. Mais cela exige beaucoup de dextérité et d’expérience aussi bien pour couper que pour cautériser, comment, quoi et combien.
En effet, il arrive souvent que la corruption d’une dent, bien qu’elle paraisse peu importante, s’avère profonde et, s’il faut couper la dent pour atteindre le mal jusqu’à sa racine, il ne restera que peu ou rien de bon et ce qui restera sera fragile. Dans de tels cas, il est nécessaire d’appliquer onguents, eaux et huiles afin que, sans couper la dent, on arrive à enlever et détruire le mauvais, dégager le bon, puis cautériser avec beaucoup d’habileté. Car, si on le fait petitement et sans force, ça ne fait rien ou en tout cas peu d’effet, et si on le fait très fortement, cela pourrait cristalliser la dent au point qu’elle se briserait » Dialogue bref et concis sur la denture et ce chef d’œuvre qu’est la bouche, édition de Micheline Ruel-Kellermann, Gérard Morisse, Collection Pathographie, 5, Paris, De Boccard, 2010, p. 111-112
 
Page de titre : Francisco Martinez de Castrillo, (c. 1525-1585), Tratado breve y compendioso sobre la maravillosa obra de la boca y dentadura, Madrid, Alonso Gomez, 1570
Fac-similé aache, Guadalajara, 2014
Cautère
« Cautère pour raffermir les dents branlantes », Tratado breve y compendioso sobre la maravillosa obra de la boca y dentadura, Madrid, Alonso Gomez, 1570, p. 39
 
    Deux cautères   Cautère

Paré, Ambroise (1510-1590), Deux livres de chirurgie, 1573
 
Page de titre : Ambroise Paré, (1510-1590), Deux livres de chirurgie, Paris, André Wechel, 1573
(BIU Santé 35181)
Cautère actuel
Cautère actuel. « Pour corriger cette pourriture (après avoir faict les choses universelles) on applique dedans le trou huile de vitriol, ou eau forte, ou un petit cautère actuel […] et s’il est besoing (de peur qu’on touche à autre partie qu’au lieu que l’on veut cautériser) on mettra lesdicts cautères avecques une canule, à fin de corriger la pourriture et corrosion et faire mourir les vers», Ambroise Paré, (1510-1590), Deux livres de chirurgie, Paris, André Wechel, 1573, p. 346
Quand on ne peut arracher les « dents forgettées hors de leur reng, qu’on appelle sourdent ; on les rompt aussy à cause qu’elles tiennent par trop à fin d’instiler quelque chose en leur racines, ou les cautériser plus aisément, à fin d’oster le sentiment au nerf qui s’insère en leurs racines », Ambroise Paré (1510-1590), Deux livres de chirurgie, Paris, André Wechel, 1573, p. 349
 
Deux cautères –fouloir s à pointe, par Lüer, milieu XIXe s.
Deux cautères –fouloir s à pointe avec réservoir calorique, manche plat en agate jaspée, virole travaillée en cuivre doré, base de la tige travaillée à petites facettes, marquée Lüer, milieu XIXe s.
(Cliché ASPAD)
  Cautère
actuel
 
Deux cautères –fouloir s à pointe,
par Lüer, milieu XIXe s.
 

Croce, Joannis Andreæ a (1514-1575), Chirurgiæ universalis opus absolutum, 1596
 
Page de titre : Joannis Andreæ a Croce (1514-1575), Chirurgiæ universalis opus absolutum, in quorumcunque affectuum univerrso corpori humano obvenientium, Venetiis, Roberto Meletti, 1596
(BIU Santé 258)
Deux cautères actuels
« Deux cautères actuels à utiliser avec une canule, pour combattre soit, la carie d’une dent, soit, une forte douleur », Joannis Andreæ a Croce (1514-1575), Chirurgiæ universalis opus absolutum, in quorumcunque affectuum univerrso corpori humano obvenientium, Venetiis, Roberto Meletti, 1596, p. 28
 
  Deux cautères actuels

Woodall, John (1570-1643), The surgions mate, 1617
 
Page de titre : John Woodall, (1570-1643), The surgions mate, London, Edward Griffin, 1617
 
Page de titre : John Woodall, (1570-1643), The surgions mate, a complete facsimile of the book published in 1617 ; introd. and appendix by John Kirkup, Bath, Kingsmead Press, 1978
(BIU Santé 179939)
Cautère
Fig. 7, un cautère dentaire, John Woodall, (1570-1643), The surgions mate, a complete facsimile of the book published in 1617 ; introd. and appendix by John Kirkup, Bath, Kingsmead Press, 1978
 
    Cautère

Scultet, Johann (1595-1645), Armantarium chirurgicum, 1655
 
Page de titre : Scultet Johann (1595-1645), Armamentarium chirurgicum XLIII Tabulis æri elegantissime incisis nec ante hac visis, exornatum, Opus posthumum, Ulmæ Suevorum, B. Kuhnen, 1655
(BIU Santé 8762)

Scultet, Johann (1595-1645), L’arcenal de Chirurgie, 1712
 
Page de titre : Johann Scultet (1595-1645), L’arcenal de Chirurgie, de Jean Scultet, médecin et chirurgien de la république d’Ulmes. Nouvellement traduit en François par un célèbre Médecin, né à Lyon le 28 de septembre 1702. Enrichi de 50 Figures en taille-douce, où sont representez tous les Instrumens de Chirurgie anciens & modernes ; avec la manière de faire les Opérations, Lion, Leonard de la Roche, 1712
(BIU Santé 47787)
Divers cautères pour les dents
Divers cautères pour les dents, Table XX, (détail), Fig. IX à XIV, p. 52
« Divers ferrements de différentes figures à leurs extrémités [des cautères actuels] . On les introduit tout chauds dans les cavités des dents pour en corriger la carie & s’opposer à son progrès, on en touche aussi les gencives pour arrêter l’hémorragie qui survient souvent quand on arrache les dents », Johann Scultet (1595-1645), L’arcenal de Chirurgie, Lion, Leonard de la Roche, 1712, p. 55
 
Cautère boule, milieu XIXe s.
Cautère boule, manche plat en nacre rehaussée d’un filet noir incrusté, virole en cuivre, la base des instruments est travaillée, milieu XIXe s.
(Musée dentaire de Lyon, Cliché P. Baron)
Manière de cautériser les dents cariées
Tab. XXXV, (détail) p. 208, Fig. VI.
« Cette figure montre la manière de cautériser les dents cariées et troüées en introduisant dans le trou les cautères actuels de la table XX, fig. IX, X, XI ou les autres suivant que le creux de la dent le requiert », Johann Scultet (1595-1645), L’arcenal de Chirurgie, Lion, Leonard de la Roche, 1712, p. 211
 
Cautère boule,
milieu XIXe s.
Cautère –fouloir conique, milieu XIXe s.
Cautère –fouloir conique, manche plat en ébène, virole en cuivre, base de la tige travaillée à petites facettes, milieu XIXe s.
(Musée dentaire de Lyon, Cliché P. Baron)
  Divers cautères
pour les dents
Cautère –fouloir conique,
milieu XIXe s.
Manière de cautériser
les dents cariées

Thevenin, François (15…-1656), Les Œuvres de Maistre François Thevenin, 1658
 
Page de titre : François Thevenin (15…-1656), Les Œuvres de Maistre François Thevenin, chirurgien ordinaire du Roy etc., Contenant des opérations de chirurgie, un traité des tumeurs & un dictionnaire etymologique de mots grecs servans à la medecine recueillies par maistre Guillaume, Paris, chez P. Rocolet, 1658
(BIU Santé 8757)
 

Thevenin, chirurgien ordinaire du Roy, ne fait aucune allusion à des cautérisations dentaires, mais ses commentaires comparatifs entre les cautères actuels et les potentiels sont intéressants, de même ceux sur l’élévation du seuil de sensibilité qui débute dans la deuxième moitié du XVIIe siècle.

« Les cautères actuels sont beaucoup plus seurs, prompts et sains que les potentiels, parce qu’ils ne brûlent que ce qu’ils touchent, sans offenser les parties voisines ; mesmes estans ennemis de la pourriture, ils l’empeschent, préservent de putrefaction, consomment et domptent le venin et les qualités malignes qui pourraient être attachées aux parties que touche le venin et mauvaise qualité cachée ; ils seichent l’humidité superfluë et corrigent l’intempérie froide et humide

Au contraire, l’action des potentiels est variable, tardive, pesante et dangereuse car ils ne bruslent pas seulement l’endroit où ils sont appliquéz, mais estans éschaufféz par la chaleur naturelle qui les réduit de puissance en acte, ils impriment leur qualité maligne et veneneuse, non seulement aux parties proches, mais quelquefois aussi aux parties nobles, d’où il survient de grands et fascheux accidents.

Neanmoins aujourd’huy, par la nonchalance et timidité des Chirurgiens, ou bien par la délicatesse effeminée des malades, ils sont plus usitez et pratiquez que les actuels », François Thevenin (15…-1656), Les Œuvres de Maistre François Thevenin , Paris, chez P. Rocolet, 1658, p. 151

(Pour l’auteur, les cautères actuels sont ainsi réservés aux grandes hémorragies ou aux cas de gangrène après amputation)


Dionis, Pierre (1650-1718), Cours d’opérations de chirurgie, 1707
 
Page de titre : Pierre Dionis (1650-1718), Cours d’opérations de chirurgie démontrées au Jardin Royal, Paris, Laurent d’Houry, 1707
(BIU Santé 30622)
Petit cautère actuel
Petit cautère actuel, Fig. XL (détail), X, p. 502 « Si le trou est dans la tablette des dents on la cautérise avec de l’huile de souffre, ou de vitriol, dont on porte une petite goutte dans la dent gâtée avec un de ces petits pinceaux, dont on se sert pour la mignature ; et si la carie augmentait, on essayeroit de l’arrêter en la cautérisant avec ce petit cautère actuel X, qu’on aurait chauffé et avec lequel on toucheroit toute la cavité de la dent ; et enfin si la dent se gâte de plus en plus et que la douleur devienne insupportable, il n’y a point d’autre remède que de l’arracher », Pierre Dionis (1650-1718), Cours d’opérations de chirurgie démontrées au Jardin Royal, Paris, Laurent d’Houry, 1707, p. 509
 
  Petit
cautère
actuel

Heister, Lorenz (1683-1768), Chirurgie, in welcher alles, was zur Wund-Artzney gehöret, 1719
 
Page de titre : Lorenz Heister (1683-1768), Chirurgie, in welcher alles, was zur Wund-Artzney gehöret, Nuremberg, J. Hoffmann, 1719
 

Heister, Lorenz (1683-1768) / Paul, François (1731-1774), Institutions de chirurgie, 1770
 
Page de titre : Lorenz Heister (1683-1768) / Paul, François (1731-1774), Institutions de chirurgie, où l’on traite dans un ordre clair et nouveau de tout ce qui a rapport à cet art : ouvrage de près de quarante ans, orné d’un grand nombre de figures en taille douce, qui représentent les instruments le plus approuvés et le plus utiles, le manuel des opérations, les appareils et les bandages, Avignon, J. J. Niel, 5 vol., 1770
(BIU Santé 30668)
Cautères
Pl. XX (détail), Fig. 20 et 21. Si la douleur ne cède pas aux applications d’un coton trempé dans l’huile de gérofle, de cannelle, de gayac, ou dans l’esprit de vitriol, « on prendra le parti d’y appliquer un fer ardent propre à cet usage (Pl. III, fig. 14 et 16 ou Pl. XX, fig. 20 & 21). Ce cautère consume dans l’instant toutes les ordures & apaise la douleur, sans faire beaucoup souffrir le malade, pourvu qu’on l’applique avec précaution, & qu’on évite avec soin de toucher les parties voisines », Lorenz Heister (1683-1768), Paul, François (1731-1774), Institutions de chirurgie, Avignon, J. J. Niel, 5 vol., 1770, Vol. 3, p. 83-84
 
Cautères
Pl. III, (détail), Fig. 14 et 16, Lorenz Heister (1683-1768), Paul, François (1731-1774), Institutions de chirurgie, Avignon, J. J. Niel, 5 vol., 1770, Vol. 1, p. 198
 
  Cautères

Fauchard, Pierre (1679-1761), Le Chirurgien Dentiste ou Traité des Dents, 1728
 
Page de titre : Pierre Fauchard (1679-1761), Le Chirurgien Dentiste ou Traité des Dents, où l’on enseigne les moyens de les entretenir propres & saines, de les embellir, d’en réparer la perte & de remédier à leurs maladies, à celles des Gencives & aux accidens qui peuvent survenir aux autres parties voisines des Dents. Avec des Observations & des Réflexions sur plusieurs cas singuliers. Ouvrage enrichi de quarante planches en taille douce. Par Pierre Fauchard, Chirurgien Dentiste à Paris. Paris, Jean Mariette, 1728
(BIU Santé 31332)
Cautères et plaque d’argent en forme de cuillère de protection
T II, Pl. XVI, p. 84. « Celles qui sont cariées superficiellement, sont suffisamment cautérisées par une ou deux applications du cautère actuel. Quand ces caries sont très profondes, qu’elle causent beaucoup de douleur, & qu’on ne peut ôter tout ce qui est carié, sans renouveller, ou augmenter la douleur, il faut y appliquer encore une fois le cautère actuel, tenter d’ôter la matière, & si la douleur persiste plusieurs jours, il n’y a point d’autre partie à prendre, que d’ôter la dent », Pierre Fauchard (1679-1761), Le Chirurgien Dentiste ou Traité des Dents, Paris, Jean Mariette, 1728, p. 79-80,
 
Cautères et plaque d’argent en forme de cuillère de protection

Pfaff, Phillip (1713-1766), Abhandlung von den Zähnen des menschlichen Körpers und deren Krankheiten, 1756
 
Page de titre : Phillip Pfaff (1713-1766), Abhandlung von den Zähnen des menschlichen Körpers und deren Krankheiten, Berlin, Bey Haude und Spener, 1756
(BIU Santé 72110)
Trois cautères
Taf. VII, Fig. V, VI , VII. Trois cautères pour assainir la cavité cariée ou brûler le nerf, Phillip Pfaff (1713-1766), Abhandlung von den Zähnen des menschlichen Körpers und deren Krankheiten, Berlin, Bey Haude und Spener, 1756
 
Cautère fouloir plat, milieu XIXe s.
Cautère fouloir plat, manche en ivoire, métal, milieu XIXe s.
L x l x e (en cm) 15 x 1,2 x 0,8
AP 2003 6.3.2.18 (Musée AP-HP, cliché F. Marin)
Cautère conique, milieu XIXe s.
Cautère conique, manche en ébène à facettes, virole en cuivre, métal, milieu XIXe s.
(Musée dentaire de Lyon, Cliché P. Baron)
  Trois
cautères
 
Cautère
fouloir plat,
milieu XIXe s.
Cautère conique,
milieu XIXe s.
 

Bourdet, Étienne (1722-1789), Recherches et observations sur toutes les parties de l’art du dentiste, 1757
 
Page de titre : Étienne Bourdet (1722-1789), Recherches et observations sur toutes les parties de l’art du dentiste, Paris, Jean Thomas Hérissant, 1757
(BIU Santé 31324)
Cinq cautères actuels
Fig. 1 « propre à brûler et détruire les cordons du nerf qui deviennent quelquefois fort gros, lorsqu’une dent est cassée […] peut servir encore à affaisser et détruire les gencives trop charnues ou fongueuses »
Fig. 2 « pour les tumeurs dures et pierreuses, exostoses qui surviennent aux gencives »
Fig. 3 « pour détruire le nerf d’une dent qui se trouve suffisamment découverte par l’effet de la carie […] pour dessécher la carie et arrêter ses progrès sur certaines dents et dissiper certaines sensibilités ».
Fig. 4 « introduit entre la gencive et la racine de la dent pour faire cesser la suppuration et détruire les petits ulcères »
Fig. 5 « pour détruire le nerf de certaines Dents qui ont une très petite ouverture », Étienne Bourdet (1722-1789), Recherches et observations sur toutes les parties de l’art du dentiste, Paris, Jean Thomas Hérissant, 1757, T. I, p. 300-301
 
  Cinq cautères actuels

Jourdain, Anselme-Louis-Bernard-Brechillet, (1734-1816), Traité des dépôts dans le sinus maxillaire, des fractures et des caries de l’une et l’autre mâchoire, suivis de Réflexions et d’Observations sur toutes les Opérations de l'art du Dentiste, 1760
 
Page de titre : Anselme-Louis-Bernard-Brechillet Jourdain (1734-1816), Traité des dépôts dans le sinus maxillaire, des fractures et des caries de l’une et l’autre mâchoire, suivis de Réflexions et d’Observations sur toutes les Opérations de l'art du Dentiste, Paris, Laurent Charles d’Houry, 1760.
(BIU SANTÉ 30734)
Deux cautères
Pl. 2, p. 137, deux cautères
« Pour que l’opération de plomber une dent eût un succès aussi avantageux qu’on doit le désirer, je voudrais qu’avant d’y procéder on se servît du cautère actuel après avoir ôté autant qu’il est possible toutes les fibres cariées, & qu’on ne s’en tînt pas à l’usage si commun du cotton qui enlève la première humidité, mais qui ne détruit pas la moindre partie du ferment de la carie. […] Le cautère actuel, il n’est pas besoin qu’il soit rouge dessèche, consume et détruit les plus petites particules cariées qui ont échappé à la rugine dans certains cas ; en un mot, il forme une couche dure et solide sur laquelle le plomb trouve une juste assiette qui est la conservation de la dent », Anselme-Louis-Bernard-Brechillet Jourdain (1734-1816), Traité des dépôts dans le sinus maxillaire, des fractures et des caries de l’une et l’autre mâchoire, Paris, Laurent Charles d’Houry, 1760, p. 168-169
 
  Deux cautères

Rondinelli, Ippolito, Descrizione del’instrumenti, delle machine, e delle suppelettili accolte ad uso chirurgico e medico, etc., 1766
 
Page de titre : Ippolito Rondinelli, Descrizione del’instrumenti, delle machine, e delle suppelettili accolte ad uso chirurgico e medico, etc, Faenza, Soldi Mauro, 1766.
(BIU Santé 6572)
Cautère
Pl. XII, détail. Fig. 9, cautère, Ippolito, Rondinelli, Descrizione del’instrumenti, delle machine, e delle suppelettili accolte ad uso chirurgico e medico, etc, Faenza, Soldi Mauro, 1766, p. 18
 
  Cautère

Perret, Jean-Jacques (1730-1784), L’art du coutelier, 1772
 
Page de titre : Jean-Jacques Perret (1730-1789), L’art du coutelier, expert en instruments de chirurgie, Seconde partie, Première section, Paris, L. F. Delatour, 1772
(BIU Santé 354)
Cautères / plomboir
Pl. 87, « La Fig. 13 représente le Bouton à feu ou Cautère, pour cautériser les dents.
La Fig. 14 représente aussi un Cautère pour une carie profonde étroite, mais de plus elle représente la forme d’un Plomboir », Jean-Jacques Perret (1730-1789), L’art du coutelier, expert en instruments de chirurgie, Seconde partie, Première section, Paris, L. F. Delatour, 1772, p. 289
 
Cautère conique, milieu XIXe s.
Cautère conique, manche en ébène à facettes, virole en cuivre, métal, milieu XIXe s.
(Musée dentaire de Lyon, Cliché P. Baron)
  Cautères /
plomboir
Cautère conique,
milieu XIXe s.

Brambilla, Giovanni Alessandro (1728-1800), Instrumentarium chirurgicum militare austriacum, 1780-1782
 
Page de titre : Giovanni Alessandro Brambilla (1728-1800), Instrumentarium chirurgicum militare austriacum, Vienne, Litteris Schmidtianis, 1780-1782
(BIU Santé 639)
Cautères / fouloirs
Pl. XX, Fig. 1, 3, 5, 7, 10. « Cinq instruments de formes diverses pour brûler les dents ou pour introduire dans leur trou du coton ou les obturer avec de l’or ou du plomb », Giovanni Alessandro Brambilla (1728-1800), Instrumentarium chirurgicum militare austriacum , Vienne, Litteris Schmidtianis, 1780-1782,
p. 90
 
Cautères / fouloirs
Pl. XX, Fig. 1, 3, 5, 7, 10. « Cinq instruments de formes diverses pour brûler les dents ou pour introduire dans leur trou du coton ou les obturer avec de l’or ou du plomb », Giovanni Alessandro Brambilla (1728-1800), Instrumentarium chirurgicum militare austriacum , Vienne, Litteris Schmidtianis, 1780-1782,
p. 90
 
Cautères / fouloirs
Pl. XX, Fig. 1, 3, 5, 7, 10. « Cinq instruments de formes diverses pour brûler les dents ou pour introduire dans leur trou du coton ou les obturer avec de l’or ou du plomb », Giovanni Alessandro Brambilla (1728-1800), Instrumentarium chirurgicum militare austriacum , Vienne, Litteris Schmidtianis, 1780-1782,
p. 90
 
Cautères / fouloirs
Pl. XX, Fig. 1, 3, 5, 7, 10. « Cinq instruments de formes diverses pour brûler les dents ou pour introduire dans leur trou du coton ou les obturer avec de l’or ou du plomb », Giovanni Alessandro Brambilla (1728-1800), Instrumentarium chirurgicum militare austriacum , Vienne, Litteris Schmidtianis, 1780-1782,
p. 90
 
Cautères / fouloirs
Pl. XX, Fig. 1, 3, 5, 7, 10. « Cinq instruments de formes diverses pour brûler les dents ou pour introduire dans leur trou du coton ou les obturer avec de l’or ou du plomb », Giovanni Alessandro Brambilla (1728-1800), Instrumentarium chirurgicum militare austriacum , Vienne, Litteris Schmidtianis, 1780-1782,
p. 90
 
Cautère fouloir, milieu XIXe s.
Cautère fouloir, manche en ivoire, base de la lame à facettes, métal, milieu XIXe s.
L x l x e (en cm) 15 x 1,2 x 0,8
AP 2003 6.3.2.19 (Musée AP-HP, cliché F. Marin)
  Cautères /
fouloirs
Cautère fouloir,
milieu XIXe s.

Campani, Antonio (1738-1806), Odontologia ossia trattato sopra i denti opera, 1786
 
Page de titre : Antonio Campani (1738-1806), Odontologia ossia trattato sopra i denti opera, Florence, Gaetano Cambiagi, 1786
(BIU Santé 49201)
Cautères
Tav. XX, Fig. 1, 2, 3, cautères pour arrêter une hémorragie, Fig. 4, 5, 6, cautères pour brûler la carie d’une dent avant de la plomber, Antonio Campani (1738-1806), Odontologia ossia trattato sopra i denti opera, Florence, Gaetano Cambiagi, 1786 , p. 243
 
  Cautères

Serre, Johan Jakob Joseph (1759-1830), Abhandlung über die Flüsse und Entzündungen, 1791
 
Page de titre : Johan Jakob Joseph Serre (1759-1830), Abhandlung über die Flüsse und Entzündungen …, Bey Joseph Stahel, 1791
(Biu Santé 38960)
Cautères et plaque de protection en forme de cuillère
Taf. III, Fig. 7, 8, 9, cautères de diverses grosseurs. Fig. 10, manche. Fig. 11, plaque de protection en forme de cuillère comme celle utilisée par Fauchard, Johan Jakob Joseph Serre (1759-1830), Abhandlung über die Flüsse und Entzündungen …, Bey Joseph Stahel, 1791, p. 263-264
 
  Cautères et plaque de
protection en forme
de cuillère

Bell, Benjamin (1749-1806), Cours complet de chirurgie théorique et pratique, 1796
 
Page de titre : Benjamin Bell (1749-1806), Cours complet de chirurgie théorique et pratique, (trad. Boquillon), Th. Barrois, Paris, 1796
(BIU Santé 30598)
Cautères et fouloir
Pl. LVIII, détail, « Fig. 6 et 7, Instruments pour brûler le nerf d’une dent, ou boucher une dent creuse avec un peu d’or ou de plomb. Celui de la Fig. 8 peut aussi remplir le même objet, mais on s’en sert communément pour faire des recherches derrière ou entre les dents, lorsqu’on soupçonne une carie cachée difficile à découvrir. Fig. 9, autre instrument pour boucher les dents cariées ». Fig. 10, manche, Benjamin Bell (1749-1806), Cours complet de chirurgie théorique et pratique, (trad. Boquillon), Th. Barrois, Paris, 1796, p. 142
 
  Cautères et fouloir

Pérez Arroyo, Félix (1755-1809), Tratado de las operaciones en la dentadura, 1799
 
Page de titre : Félix, Pérez Arroyo (1755-1809), Tratado de las operaciones que deben practicarse en la dentadura y método para conservarla en buen estado. Recopilado de los mejos autores, y adornado con láminas que manifiestan la diferencia, forma y figura de los instrumentos necesarios para dichas operaciones, Madrid, Franganillo, 1799. Ediciòn facsímil, Salamanca Real Academia Nacional de Medicina, 2012
(Coll. part.)
Cautères et protection
Pl. I, a et b, cautères, c, cuillère de protection, Félix, Pérez Arroyo (1755-1809), Tratado de las operaciones que deben practicarse en la dentadura, Madrid, Franganillo, 1799. Ediciòn facsímil, Salamanca Real Academia Nacional de Medicina, 2012
 
  Cautères et protection

Laforgue, Louis ( ?-1816), L’Art du dentiste, 1802
 
Page de titre : Louis Laforgue (?-1816), L’Art du dentiste, ou manuel des opérations de chirurgie qui se pratiquent sur les dents, et de tout ce que les dentistes font en dents artificielles, obturateurs et palais artificiels, Paris, Crouillebois, Barois jeune, Méquignon, Gabon et Comp., 1802
(BIU Santé 31409)
Sonde
Pl. 2, détail, Fig. 10 « Une sonde à dent n° 10, ou autre morceau de fer ou d’acier, de forme relative aux cavités des dents qui doivent leur livrer passage pour atteindre le nerf et le pouvoir consumer promptement », Louis Laforgue (?-1816), L’Art du dentiste, Paris, Crouillebois, Barois jeune, Méquignon, Gabon et Comp., 1802, p. 134
 
  Sonde

Serre, Johan Jakob Joseph (1759-1830), Praktische Darstellung aller Operationen der Zahnarztneikunst, 1803
 
 
Page de titre : Johan Jakob Joseph Serre (1759-1830), Praktische Darstellung aller Operationen der Zahnarztneikunst, Berlin, Th. La Garde, 1804
(Coll. part.)
Cautères et cuillère de protection
Tab XXVII, ces cautères servent à achever l’éviction de la carie, à tuer le nerf et peuvent être également utiliser comme fouloirs pour obturer les dents, Johan Jakob Joseph Serre (1759-1830), Praktische Darstellung aller Operationen der Zahnarztneikunst, Berlin, Th. La Garde, 1804, p. 444-445
 
Manche des cautères
Tab XXVI, Fig. 8, manche des cautères, Johan Jakob Joseph Serre (1759-1830), Praktische Darstellung aller Operationen der Zahnarztneikunst, Berlin, Th. La Garde, 1804
 
  Cautères
et cuillère
de protection
Manche
des
cautères

Gariot, Jean-Baptiste (1761-1835), Traité des maladies de la bouche, 1805
 
Page de titre : Jean-Baptiste Gariot (1761-1835), Traité des maladies de la bouche, d’après l’état actuel des connaissances en médecine et en chirurgie qui comprend la structure et les fonctions de la bouche, l’histoire de ses maladies, les moyens d’en conserver la Santé et la beauté, et les opérations particulières à l’art du dentiste, Paris, Duprat-Duverger, 1805
(BIU Santé 72007)
Cinq cautères-fouloirs
Pl. IV, « Le cautère peut dans quelque cas faire cesser subitement une douleur de dent ; il peut borner les progrès d’une carie commençante […] , enfin le cautère actuel devient indispensable pour arrêter certaines hémorrhagies. […] Les cautères doivent être fixés sur leur manche au moyen d’une vis, afin de pouvoir s’en servir comme brunissoir et fouloir propre à plomber les dents. Dans le premier cas, on les laisse tels qu’ils sont ; mais pour cautériser on les dévisse, et on les ajuste sur un manche de liège » p. 263-264.
« Pour remplir la cavité cariée, on prend des feuilles de plomb, d’or ou d’argent ; on en forme mollement entre ses doigts une boule trois fois plus grosse que n’est grande la cavité et on l’introduit peu à peu et on comprime avec les fouloirs », Jean-Baptiste Gariot (1761-1835), Traité des maladies de la bouche, Paris, Duprat-Duverger, 1805, p. 267-268
 
Cautère, début XIXe s.
Cautère, manche en ébène à facettes, modèle Gariot, début XIXe s.
L x D (en cm) 11,7 x 0,8
AP 2003 6.4.4.1 (Musée AP-HP, cliché F. Marin)
  Cinq cautères-fouloirs Cautère, début XIXe s.

Maury, J.-C. F. (1786-1840), Manuel du dentiste, 1822
 
Page de titre : J.-C. F. Maury (1786-1840), Manuel du dentiste, Paris, Gabon, 1822
(APHPF00110)
Stylet
Pl. 3, détail, Fig. 7. « Stylet pour détruire, à la première application, le nerf d’une racine qui doit porter une dent à pivot ». « Ce stylet, long de trois pouces, est monté sur un manche de liège, et présente, à huit lignes de son extrémité, un renflement ovoïde, du volume d’un petit pois. J’ai ajouté ce renflement, afin de conserver la chaleur nécessaire pour la dessiccation du nerf dentaire ; chaleur qui, au vu de la ténuité du stylet se perdrait bientôt sans cette précaution, J.-C. F. Maury (1786-1840), Manuel du dentiste, Paris, Gabon, 1822, p. 69
 
  Stylet

Maury, J.-C. F. (1786-1840), Traité complet de l’art du dentiste d’après l’état actuel des connaissances 1828
 
Page de titre : J.-C. F., Maury (1786-1840), Traité complet de l’art du dentiste d’après l’état actuel des connaissances par F. Maury, avec 40 Planches, Paris, Gabon 1828
(APHPF00111)

Maury, J.-C. F. (1786-1840), Traité complet de l’art du dentiste d’après l’état actuel des connaissances. Planches (couleurs), 1828
 
Page de titre : J.-C. F. Maury (1786-1840), Traité complet de l’art du dentiste d’après l’état actuel des connaissances, Planches (couleurs). Paris, Gabon, 1828
(APHPF210)
Stylet en platine
Pl XXIV, détail, Fig. 4. Stylet en platine monté sur un manche pour cautériser le nerf dentaire. « Un renflement ovoïde du volume d’un petit pois, est destiné à conserver la chaleur pour opérer la dessiccation du nerf […] Nous l’introduisons avec rapidité et profondément dans le canal dentaire, en lui imprimant quelques mouvements de rotation et en le retirant ensuite », J.-C. F. Maury (1786-1840), Traité complet de l’art du dentiste d’après l’état actuel des connaissances, Planches (couleurs). Paris, Gabon, 1828, p. 216
 
Cautères
Pl. XV, détail, Fig. 1, 2, 3, 4, cautères.
« En cas extrême d’hémorragie, on pourrait recourir à la cautérisation à l’aide du cautère actuel […] , mais ce moyen qui exige beaucoup de circonspection devient souvent insuffisant, il est douloureux et il effraye presque toujours les malades : aussi donnons la préférence au tamponnement avec la cire molle », p. 262
« On ralentira l’intensité de la maladie (ébranlement des dents) par l’emploi de toniques sur les gencives et mieux encore par l’application du cautère actuel sur le siège principal de leur suintement » J.-C. F. Maury (1786-1840), Traité complet de l’art du dentiste d’après l’état actuel des connaissances, Planches (couleurs). Paris, Gabon, 1828, p. 106
 
Cautère fouloir, milieu XIXe s.
Cautère fouloir, manche en ivoire, base de la lame à facettes, métal, milieu XIXe s.
L x l x e (en cm) 15 x 1,2 x 0,8
AP 2003 6.3.2.19 (Musée AP-HP, cliché F. Marin)
  Stylet en
platine
Cautères
 
Cautère fouloir,
milieu XIXe s.

Lefoulon, Pierre-Joachim ( ?-1841), Nouveau traité théorique et pratique de l’art du dentiste, 1841
 
Page de titre : Pierre-Joachim Lefoulon ( ?-1841), Nouveau traité théorique et pratique de l’art du dentiste, Paris, Fortin, Masson, 1841
(APHPFF221)
Cautères
« Le cautère actuel, ou le feu, agit subitement sur la partie où il est appliqué et la transforme en escarre. […] Le mode que l’on préfère aujourd’hui est un stylet en platine portant à quelques lignes de distance de son extrémité, un petit globe qui sert de réservoir au calorique, et en fournit assez longtemps pour qu’elle agisse efficacement sur les parties avec lesquelles on les met en contact. » p. 252
« S’agit-il de cautériser une dent profondément cariée, on enlève à la lime la plus grande partie de la carie ; à l’aide de la sonde et de la curette, on retire autant que possible les parties molles de cette cavité, on la dessèche ensuite avec du coton et on y introduit un cautère incandescent dont l’extrémité sera proportionnée à l’étendue de la portion malade. Il arrive souvent que la substance de la dent n’en continue pas moins à se corroder, et il faut recourir plusieurs fois de suite à un moyen qui ne laisse pas d’être fort douloureux », Pierre-Joachim Lefoulon ( ?-1841), Nouveau traité théorique et pratique de l’art du dentiste, Paris, Fortin, Masson, 1841, p. 254-255
 
Cautère à pointe, milieu XIXe s.
Cautère à pointe avec petit réservoir calorique, manche en ébène à facettes, longue virole, métal, milieu XIXe s.
L x l x e (en cm) 13,1 x 0,9x 0,9
AP 2003 6.3.2.15 (Musée AP-HP, cliché F. Marin)
Cautère–fouloir conique, milieu XIXe s.
Cautère–fouloir conique, manche plat en ébène, virole en cuivre, base de la tige travaillée à petites facettes, milieu XIXe s.
(Musée dentaire de Lyon, Cliché P. Baron)
  Cautères

 
Cautère à
pointe,
milieu XIXe s.
Cautère–fouloir conique,
milieu XIXe s.
 

Desirabode et ses fils, Nouveaux éléments complets de la science et de l’art du dentiste, 1845
 
Page de titre : Nouveaux éléments complets de la science et de l’art du dentiste, 2éme édition
Paris, Labé, 1845
APHPF 296
  « Les instruments pour arrêter une carie profonde sont des espèces de fouloirs composés d’une tige métallique plus ou moins recourbée à celle de ses extrémités qui doit cautériser et qui a généralement une forme ovoïde […] il est utile de garnir vers le cinquième de la tige un renflement propre à conserver le calorique […] Il va sans dire que la main qui tient l’instrument doit être enveloppée d’un linge », p. 397

Rogers, William (1818-1852), Encyclopédie du Dentiste, 1845
 
Page de titre : William Rogers (1818-1852), Encyclopédie du Dentiste ou répertoire général de toutes les connaissances médico-chirurgicales …. Paris, J. B. Baillière, 1845
(APHPF00091)
Sonde à cautériser
Pl. II, détail, Fig. 3. Sonde à cautériser. « J’ai trouvé cette forme de sonde meilleure que toute autre employée jusqu’ici. La boule près des pointes, retient le calorique, et la boule intermédiaire interceptant la chaleur, empêche de se bruler les doigts », William Rogers (1818-1852), Encyclopédie du Dentiste ou répertoire général de toutes les connaissances médico-chirurgicales …. Paris, J. B. Baillière, 1845, p. 459
 
Sonde à cautériser

Bruck, Jonas (1813-1883), Lehrbuch der Zahn-Heilkunde, 1856
 
Page de titre : Jonas Bruck (1813-1883), Lehrbuch der Zahn-Heilkunde, Berlin, A. Förstner, 1856
(BIU Santé 44258)
Deux cautères
Tab VIII, détail, Fig. 23 : « Les cautères (droit et courbe) présentent une boule qui assure la concentration de la chaleur », Jonas Bruck (1813-1883), Lehrbuch der Zahn-Heilkunde, Berlin, A. Förstner, 1856
 
Deux cautères

Bouchut E., Després A., Dictionnaire de thérapeutique médicale et chirurgicale, 1867
 
Page de titre : Bouchut E., Després A., Dictionnaire de thérapeutique médicale et chirurgicale, Paris, Germer Baillière, 1867
(BIU Santé 27518)
Stylets
Fig. 141, détail, « S’il y avait une douleur après le limage (sur une carie peu profonde), on toucherait la partie sensible avec un stylet rougi ; la pulpe excitée ne manquera pas de fournir une couche de dentine qui assurera la guérison de la dent » Bouchut E., Després A., Dictionnaire de thérapeutique médicale et chirurgicale, Paris, Germer Baillière, 1867, p. 386
 
Cautère boule, milieu XIXe s.
Cautère boule, manche en ébène à facettes, métal, milieu XIXe s.
L x l x e (en cm) 14 x 1,8 x 1,8
AP 2003 6.3.2.13 (Musée AP-HP, cliché F. Marin)
Cautère fouloir, milieu XIXe s.
Cautère fouloir, manche en ivoire, base de la lame à facettes, métal, milieu XIXe s.
L x l x e (en cm) 15 x 1,2 x 0,8
AP 2003 6.3.2.19 (Musée AP-HP, cliché F. Marin)
  Stylets
 
Cautère boule,
milieu XIXe s.
Cautère fouloir,
milieu XIXe s.

Aubry A., Catalogue illustré des instruments de chirurgie, 1900
 
Page de titre : A. Aubry, Catalogue illustré des instruments de chirurgie, Paris, Bd St Michel, 1900
(Coll. part.)
Cautère à boule
K, cautère à boule, A. Aubry, Catalogue illustré des instruments de chirurgie, Paris, Bd St Michel, 1900, p. 122
 
Deux cautères –fouloirs à pointe, par Lüer, milieu XIXe s.
Deux cautères –fouloir s à pointe avec réservoir calorique, manche plat en agate jaspée, virole travaillée en cuivre doré, base de la tige travaillée à petites facettes, marquée Lüer, milieu XIXe s.
(Cliché ASPAD)
  Cautère à boule Deux cautères –fouloirs à pointe,
par Lüer, milieu XIXe s.
 

Expositions

Cautère, début XIXe s.
Cautère, manche en ébène à facettes, modèle Gariot, début XIXe s.
L x D (en cm) 11,7 x 0,8
AP 2003 6.4.4.1 (Musée AP-HP, cliché F. Marin)
Cautère boule, milieu XIXe s.
Cautère boule, manche en ébène à facettes, métal, milieu XIXe s.
L x l x e (en cm) 14 x 1,8 x 1,8
AP 2003 6.3.2.13 (Musée AP-HP, cliché F. Marin)
Cautère conique, milieu XIXe s.
Cautère conique, manche en ébène à facettes, virole en cuivre, métal, milieu XIXe s.
(Musée dentaire de Lyon, Cliché P. Baron)
Cautère boule, milieu XIXe s.
Cautère boule, manche plat en nacre rehaussée d’un filet noir incrusté, virole en cuivre, la base des instruments est travaillée, milieu XIXe s.
(Musée dentaire de Lyon, Cliché P. Baron)
Cautère à pointe, milieu XIXe s.
Cautère à pointe avec petit réservoir calorique, manche en ébène à facettes, longue virole, métal, milieu XIXe s.
L x l x e (en cm) 13,1 x 0,9x 0,9
AP 2003 6.3.2.15 (Musée AP-HP, cliché F. Marin)
Cautère boule,
milieu XIXe s.
Cautère ovoïde, milieu XIXe s.
Cautère ovoïde, manche plat en ivoire (?), tige droite en acier poli, milieu XIXe s.
(Cliché ASPAD)
Cautère,
début XIXe s.
Cautère boule,
milieu XIXe s.
Cautère conique,
milieu XIXe s.
Cautère ovoïde,
milieu XIXe s.
Cautère à pointe,
milieu XIXe s.
Cautère à pointe courbe, milieu XIXe s.
Cautère à pointe courbe avec réservoir calorique en cuivre, manche en ébène à facettes, virole en cuivre, tige se terminant par ne pointe fine recourbée, milieu XIXe s
(Musée dentaire de Lyon, Cliché P. Baron)
Cautère à pointe, milieu XIXe s.
Cautère à pointe avec réservoir calorique, manche en ébène à facettes, virole en cuivre, tige se terminant par ne pointe fine, milieu XIXe s.
(Cliché ASPAD)
Cautère fouloir plat, milieu XIXe s.
Cautère fouloir plat, manche en ivoire, métal, milieu XIXe s.
L x l x e (en cm) 15 x 1,2 x 0,8
AP 2003 6.3.2.18 (Musée AP-HP, cliché F. Marin)
Cautère fouloir, milieu XIXe s.
Cautère fouloir, manche en ivoire, base de la lame à facettes, métal, milieu XIXe s.
L x l x e (en cm) 15 x 1,2 x 0,8
AP 2003 6.3.2.19 (Musée AP-HP, cliché F. Marin)
Cautère à pointe courbe,
milieu XIXe s.

 
Cautère à pointe,
milieu XIXe s.

 
Cautère
fouloir
plat,
milieu XIXe s.
Cautère
fouloir,
milieu XIXe s.
 
Cautère –fouloir conique, milieu XIXe s.
Cautère –fouloir conique, manche plat en ébène, virole en cuivre, base de la tige travaillée à petites facettes, milieu XIXe s.
(Musée dentaire de Lyon, Cliché P. Baron)
Deux cautères –fouloir s à pointe, par Lüer, milieu XIXe s.
Deux cautères –fouloir s à pointe avec réservoir calorique, manche plat en agate jaspée, virole travaillée en cuivre doré, base de la tige travaillée à petites facettes, marquée Lüer, milieu XIXe s.
(Cliché ASPAD)
Cautère –fouloir conique,
milieu XIXe s.

 
Deux cautères –fouloirs à pointe,
par Lüer, milieu XIXe s.