Les Fauteuils
Expositions
I. Fauteuils de salon simples en bois avec
accessoires
Les
fauteuils en bois, principalement « de
salon », sont assez rares dans les
musées comme chez les collectionneurs
privés, du fait qu’ils sont généralement
pris pour de simples fauteuils et ne
sont pas suspectés d’avoir été utilisés
par des empiriques ou des dentistes.
Pourtant, ils montrent parfois de
petites différences avec le fauteuil de
salon véritable : un dossier qui peut se
monter, une partie supérieure du dossier
qui sert de têtière réglable, au moins
en hauteur, ou encore des traces de
support de crachoir.

Fauteuil rustique de
campagne, ca 1650
C’est, probablement, le
fauteuil le plus ancien connu à ce jour. On
ne peut affirmer qu’il fut pour un
« empirique » ou un barbier, peut-être pour
les deux.
Visiblement, si on examine l’usure de la
barre transversale du marchepied, ce
fauteuil a vu une grande quantité de
patients. » (Gérard Braye)
Collection du Musée de
la British Dental Association, Londres,
cliché Gérard Braye
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Fauteuil rustique de
campagne, ca 1650 |

Fauteuil de salon adapté par Flagg ,
1790-1812
Conçu entre 1790 et 1812 par Josiah Flagg
(1763-1856), à partir d’un fauteuil de salon
Windsor en y adjoignant une têtière et une
tablette, un des tout premiers fauteuils
dentaires
Collection du Temple University Museum of
Philadelphia
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Fauteuil de salon avec têtière ajoutée,
ca 1875
Ce type de fauteuil est très difficile à
dater. Bois canné. Aucun réglage possible
Collection particulière, cliché Claude
Rousseau
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Fauteuil de salon adapté
par Flagg , 1790-1812 |
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Fauteuil de salon avec
têtière ajoutée,
ca 1875 |

Fauteuil canné de salon adapté, ca 1875
Vue plongeante. Seul le dossier est
réglable à différentes hauteurs ainsi que
l’appui-tête
Collection particulière, cliché Pierre
Baron
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Fauteuil canné de
salon adapté, ca 1875
Vu de face. Seul le dossier est réglable
à différentes hauteurs ainsi que sa têtière
Collection particulière, cliché Pierre
Baron
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Fauteuil canné de salon adapté, ca 1875
Vu de face. Le dossier est monté au plus
haut
Collection particulière, cliché Pierre
Baron
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Fauteuil canné de salon adapté, ca 1875
Vu de profil. Seul le dossier est
réglable à différentes hauteurs ainsi que sa
têtière
Collection particulière, cliché Pierre
Baron
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Fauteuil canné de salon adapté, ca 1875
Vu de dos. Manette de commande pour
hausser ou baisser la hauteur du dossier
Collection particulière, cliché Pierre
Baron
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Fauteuil canné de salon adapté, ca 1875 |

Deux fauteuils de salon (ou bureau) avec
têtières ajoutées, ca 1890
Collection du Museo de la Facultad de
Odontología de la Universidad Complutense de
Madrid, cliché Gérard Braye
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Fauteuil rustique, ajustable, ca 1890
Avec sa têtière particulière
Musée des Sciences médicales, Collection
du Musée dentaire, Vienne (Autriche), cliché
Gérard Braye
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Têtière ajustable en hauteur, ca 1890
Musée des Sciences médicales, Collection
du Musée dentaire, Vienne (Autriche),
cliché Gérard Braye
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Deux fauteuils de salon
(ou bureau) avec
têtières
ajoutées, ca 1890 |
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Fauteuil rustique,
ajustable, ca 1890 |
Têtière ajustable
en hauteur, ca 1890 |

Fauteuil d’hôpital, 1891
Vraisemblablement un modèle de Ash de
1891, (Correspondenz-Blatt für Zahnärzte,
Verlag von C. Ash & Sons, Berlin, avril
1891, p. V et p. VII)
« Il s’agit du seul fauteuil d’hôpital en
bois des collections hospitalières et
particulières de nos correspondants. Il est
probable que, l’utilisation d’un fauteuil
d’hôpital en bois, par rapport à celle d’un
fauteuil de cabinet, fait qu’il n’en reste
que très peu. Avec la modernisation des
hôpitaux, des fauteuils spécialement conçus
par quelques fabricants, apparaissent sur le
marché à la fin du XIXe siècle. Ils sont
plus simples et plus dépouillés que les
fauteuils de cabinet. » (Gérard Braye)
Collection du Musée de la British Dental
Association, Londres, cliché Gérard Braye
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Fauteuil d’hôpital,
1891 |

Fauteuil canné, Thonet, Vienne,
(Autriche), 1925
Vu de profil
Musée dentaire de la Dental School,
Collection de l’Université de Turin, cliché
Massimo Vaccariello
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Fauteuil canné, Thonet, Vienne,
(Autriche), 1925
Vu de trois-quarts
Musée dentaire de la Dental School,
Collection de l’Université de Turin, cliché
Massimo Vaccariello
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Fauteuil canné, Thonet Vienne,
(Autriche), 1925
Vu de face
Musée dentaire de la Dental School,
Collection de l’Université de Turin, cliché
Massimo Vaccariello
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Fauteuil canné, Thonet, Vienne,
(Autriche), 1925 |

Fauteuil unique, construit par un
chirurgien-dentiste de Carcassone, ca 1950
Dossier inclinable, têtière réglable,
repose pied ajustable
Collection du Musée de la Faculté
d’odontologie de Toulouse Rangueil, cliché
Gérard Braye
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Fauteuil unique,
construit par un
chirurgien-dentiste
de Carcassone, ca 1950 |
II. Fauteuils mécaniques qui possèdent un
système de levage situé sous le siège. Ce
mécanisme peut être à crémaillère ou à vérin
à vis. Modèles dont la base et le corps du
fauteuil sont solidaires
Évolution du
fauteuil de Betjemann (1840-1857) à
Chevalier (1850-1860)

Fauteuil de Betjemann, Londres, 1840
Vu de trois-quarts face.
« Ce modèle constitue une version
perfectionnée du fauteuil de Snell. Il a été
réalisé par l’ébéniste anglais Betjemann and
sons du 28 Oxford street, fabricant de
plusieurs éléments de l’installation de John
Tomes […] le dossier. L’inclinaison est
modifiée en manœuvrant une manivelle qui
agit sur la longueur de deux chaines de
bicyclette. Le pommeau de préhension est en
ivoire. La partie supérieure du dossier est
maintenant coulissante […]. La têtière. Elle
est ici différenciée du dossier et attenante
à son rebord supérieur sur lequel elle peut
coulisser latéralement. Un dispositif
articulaire autorise le mouvement de
rotation antéro-postérieur.
L’assise du siège. Elle est réglable en
hauteur d’une façon simultanée avec les
accotoirs. Elle est assujettie à un
mécanisme à poulies situé sous le siège.
Celui-ci est activé par une manivelle
voisine de celle qui régit l’inclinaison du
dossier. »
Collection
particulière, cliché Claude Rousseau
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Fauteuil de Betjemann, Londres, 1840
Vu de trois-quarts face, avec son
marchepied déployé. « Il correspond
strictement à la description du modèle de
Snell. Avec son dispositif à double
crémaillères opposées, agissant sur trois
plans articulés, il assure de la même façon
le réglage en hauteur et l’inclinaison
antéro-postérieure de la plate-forme. Ce
modèle de repose-jambes, qui ne sera adopté
par aucun autre fabricant, constitue à lui
seul la preuve de la filiation de ce
fauteuil avec le modèle de Snell. Parmi les
facteurs de différenciation du fauteuil de
Betjemann, citons encore la cambrure plus
marquée du piètement postérieur qui en
améliore la sustentation. »
Collection particulière, cliché Claude
Rousseau
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Fauteuil de Betjemann, Londres, 1840
Vu de trois-quarts dos. On découvre
d’autres commandes des mécanismes, celui du
levage de la têtière et celui du réglage de
la têtière, « Le réglage en hauteur est
assuré par une poignée circulaire située à
l’arrière du fauteuil. » (Claude Rousseau)
Collection particulière, cliché Claude
Rousseau
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Fauteuil de Betjemann, Londres, 1840 |

Fauteuil de Betjemann-Tomes, Londres,
1857
Vu de trois-quarts « Le siège. Il est
solidaire des appuis-bras, comme sur
l’ancien modèle de Betjemann [1840], en
formant ici un ensemble monobloc dissocié du
piétement. Le réglage en hauteur s’effectue
en manœuvrant au pied un volant circulaire,
dont le mouvement de rotation est transmis à
un mécanisme à vérin à vis différentiel,
situé sous le siège. Malgré un débattement
de 22 cm très réduit, ce dispositif
constitue la grande originalité de ce
fauteuil. Le réglage en hauteur de l’assise
peut s’effectuer sans effort et sans
interrompre la marche du travail en bouche.
Ce procédé sera malheureusement abandonné,
et ne réapparaîtra qu’en 1877 avec le
fauteuil de Wilkerson de Johnston’s
brothers. »
Collection
particulière, cliché Claude Rousseau
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Fauteuil de Betjemann-Tomes, Londres,
1857
Vu de profil, La manivelle de levage du
fauteuil
Collection particulière, cliché Claude
Rousseau
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Fauteuil de Betjemann-Tomes, Londres,
1857
Vu de dos sur le mécanisme d’abaissement
du dossier et de réglage de la hauteur de la
têtière, « La têtière. Sa conception est
tout à fait originale ; cet appui-tête de
forme cylindrique et déprimée au centre,
pivote sur un axe en générant un mouvement
excentré qui assure un débattement de huit
centimètres. »
Collection particulière, cliché Claude
Rousseau
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Fauteuil de Betjemann-Tomes, Londres,
1857 |

Fauteuil de Chevalier par Billard, ca
1860
Vu de face. Version différente du modèle
de 1846
Collection ASPAD, cliché Gérard Braye
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Fauteuil de Chevalier par Billard, ca
1860
Vu de profil
Collection ASPAD, cliché Gérard Braye
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Fauteuil de Chevalier par Billard, ca
1860
Vu de dos. Têtière et mécanisme de
réglage de l’inclinaison du dossier
Collection ASPAD, cliché Gérard Braye
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Fauteuil de Chevalier par Billard, ca
1860
Vu de dos. Têtière et mécanisme de
réglage de l’inclinaison du dossier
Collection ASPAD, cliché Gérard Braye
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Fauteuil de Chevalier par Billard, ca
1860
Vu de profil. Manivelle d’élévation du
fauteuil
Collection ASPAD, cliché Gérard Braye
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Fauteuil de Chevalier par Billard, ca
1860
Vu de dos. Partie basse montrant « une
crémaillère assistée de guides de
glissement » (Gérard Braye)
Collection ASPAD, cliché Gérard Braye
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Fauteuil de Chevalier par Billard, ca
1860
Vu de profil. Partie basse montrant « une
crémaillère assistée de guides de
glissement », (Gérard Braye)
Collection ASPAD, cliché Gérard Braye
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Fauteuil de Chevalier par Billard, ca
1860 |
Fauteuil de Chevalier 1846 (New-York) sur
le modèle de Porter de 1837/1849 (1850-1855)

Fauteuil de Chevalier, 1850-1855
Vu de trois-quarts. Sur le modèle de
Porter de 1837-1849 et de Chevalier de 1846,
avec son marchepied. « Fauteuil de John D.
Chevalier ca.1855. Modèle en noyer, conçu
par Dr Porter de Bridgeport USA en 1837/1849
et fabriqué par J.D. Chevalier à New York,
reproduit dans son catalogue de 1855
: Réglage de l'assise par mécanisme à cric,
bascule du dossier, têtière ajustable, très
exceptionnel repose pied » (Gérard Braye)
Collection du Musée de la Faculté
d’odontologie de Toulouse Rangueil, cliché
Gérard Braye
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Fauteuil de Chevalier, 1850-1855
Formidable bascule pour l’époque, grâce à
la manivelle de réglage associée à une lame
crantée logée dans l’accoudoir de droite.
Visibles également les lames crantées de
réglage du marchepied
Collection du Musée de la Faculté
d’odontologie de Toulouse Rangueil, cliché
Gérard Braye
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Fauteuil de Chevalier, 1850-1855 |

Fauteuil de
Chevalier (New-York), 1850-1855
Vu de trois-quarts. Sur le modèle 1 de
1846. Principales qualités : « 1. Système à
crémaillère à manivelle qui permet de
modifier la hauteur du siège avec le malade
en place. 2. Système à crémaillère et levier
qui régit l’orientation du dossier » Claude
Rousseau, Évolution conceptuelle du fauteuil
opératoire en odontologie. Aspect
historique. Expérimentation ergonomique,
Thèse de 3e cycle de Doctorat en Chirurgie
dentaire, Paris V-Descartes, 1985, p. 28
Collection particulière, cliché Gérard
Braye
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Fauteuil de Chevalier (New-York),
1850-1855
Têtière et son mécanisme de réglage
Collection particulière, cliché Gérard
Braye
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Fauteuil de Chevalier (New-York),
1850-1855
Détail de l’accoudoir
Collection
particulière, cliché Gérard Braye
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Fauteuil de Chevalier (New-York),
1850-1855
Vu de dos.
Laisse apparaître la manivelle de levage du
fauteuil, la barre de réglage de
l’inclinaison du dossier, et la vis de
serrage pour le levage de la têtière
Collection particulière, cliché Gérard
Braye |
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Fauteuil de Chevalier (New-York),
1850-1855
Sur le modèle de Porter de 1837-1849 et
de Chevalier de 1846
AP 2003.6.9.2 (Musée de l’AP-HP cliché F.
Marin)
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Fauteuil de
Chevalier (New-York), 1850-1855 |
III. Fauteuils dont la base et le corps
sont dissociés, avec un système de levage
situé sous le siège. Type Ask dominant
Le tout premier fauteuil dont le corps et
la base sont dissociés est celui de Hanchett
en 1848, mais il n’a jamais été
commercialisé. Deux fauteuils de ce type,
apparus quasi simultanément en 1859, peuvent
être considérés comme étant des précurseurs.
Il s’agit du fauteuil de Perkins, fabriqué
par S. S. White et celui de Ask fabriqué par
James Case (Lyons, NY)
Type Ask N° 1 et apparentés

Fauteuil N° 1 de Justus Ask,
1875
Vu de face. Par Billard. Ask a présenté
son fauteuil N° 1 en 1859. En 1860 il fait
breveter ce N° 1 en même temps que les N° 2
et N° 3
Collection ASPAD, cliché Gérard Braye
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Fauteuil N° 1 de
Justus Ask, 1875
Vu de trois-quarts. Ask a présenté son
fauteuil N° 1 en 1859. En 1860 il fait
breveter ce N° 1 en même temps que les N° 2
et N° 3
Collection ASPAD, cliché Gérard Braye
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Fauteuil N° 1 de Justus Ask,
1875
Vu de dos. Aperçu des mécanismes de
fonctionnement : pour la têtière et en bas
la manivelle qui permet de monter le
fauteuil. Ask a présenté son fauteuil N° 1
en 1859. En 1860, il fait breveter ce N° 1
en même temps que les N° 2 et N° 3
Collection ASPAD, cliché Gérard Braye
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Fauteuil N° 1 de Justus Ask,
1875 |

Fauteuil N° 1 de Justus Ask par Billard,
1875
Vu de face. Ask a présenté son fauteuil
N° 1 en 1859. En 1860, il fait breveter ce
N° 1 en même temps que les N° 2 et N° 3
Collection ASPAD, cliché Gérard Braye
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Fauteuil N° 1 de Justus Ask par Billard,
1859
Vu de trois-quarts. Le fauteuil est en
position « bascule arrière ». Ask a présenté
son fauteuil N° 1 en 1859. En 1860, il fait
breveter ce N° 1 en même temps que les N° 2
et N° 3
Collection ASPAD, cliché Gérard Braye
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Fauteuil N° 1 de Justus Ask, par Billard,
1875
Vu de dos. Aperçu des mécanismes de
fonctionnement : pour la têtière et en bas
la manivelle qui permet de monter le
fauteuil. Ask a présenté son fauteuil N° 1
en 1859. En 1860, il fait breveter ce N° 1
en même temps que les N° 2 et N° 3
Collection ASPAD, cliché Gérard Braye
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Fauteuil N° 1 de Justus Ask, par Billard,
1875
Vu de face, détail. Aperçu, lors de la
restauration du fauteuil, de l’armature
métallique sculptée de soutien du fauteuil.
Ask a présenté son fauteuil N° 1 en 1859. En
1860, il fait breveter ce N° 1 en même temps
que les N° 2 et N° 3
Collection ASPAD, cliché Gérard Braye
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Fauteuil N° 1 de Justus Ask, par Billard,
1875
Vu de face et de haut. Aperçu, lors de la
restauration du fauteuil, de l’armature
métallique de soutien du siège du fauteuil.
Ask a présenté son fauteuil N° 1 en 1859. En
1860, il fait breveter ce N° 1 en même temps
que les N° 2 et N° 3
Collection ASPAD, cliché Gérard Braye |
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Fauteuil N° 1 de Justus Ask, par Billard,
1875
Vu du siège par dessous. Aperçu, lors de
la restauration du fauteuil, de l’armature
métallique de soutien du siège du fauteuil.
Ask a présenté son fauteuil N° 1 en 1859. En
1860, il fait breveter ce N° 1 en même temps
que les N° 2 et N° 3
Collection ASPAD cliché Gérard Braye
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Fauteuil N° 1 de Justus Ask, par Billard,
1875 |

Fauteuil de Justus Ask, N° 1, 1875
Par E. Billard, Paris
Collection du Conseil national de l’Ordre
des Chirurgiens-Dentistes, Cliché Gérard
Braye |
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Fauteuil de Justus Ask,
N° 1, 1875 |

Fauteuil de E. Billard, Paris, 1875
Vu de trois-quarts face. « Il est
apparenté au fauteuil de Justus Ask breveté
aux U.S.A. en 1860. Il est considéré comme
le premier fauteuil à bascule
commercialisé », (Claude Rousseau)
Catalogue du Musée Pierre Fauchard,
Paris, Collection du Conseil national de
l’Ordre des Chirurgiens-Dentistes, s. d. [ca
1990], p. 13, cliché Claude Rousseau
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Fauteuil de E. Billard, 1875
Fauteuil de E. Billard, détail de
l’accoudoir
Collection du Conseil national de l’Ordre
des Chirurgiens-Dentistes, cliché Gérard
Braye
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Fauteuil de E. Billard, Paris, 1875 |

Fauteuil de E. Billard, 1875
Vu de profil.
« Fauteuil de prestige de Paris ». « Ce
fauteuil à bascule, par sa conception, est
inspiré du fauteuil américain de Justus Ask
que construisait R. W. Archer à Rochester.
N. Y. vers 1860. Un système très simple à
pédale agissant sur une crémaillère fixe les
différentes positions de la bascule
antéro-postérieure du fauteuil sur sa base.
À l'arrière du fauteuil une manivelle en
liaison avec un vérin permet d'ajuster la
hauteur de l'assise du siège. Ce modèle
possède une petite tablette fixe derrière le
dossier. La têtière est ajustable en
hauteur, en latéralité et d'avant en
arrière. Le fauteuil du musée, en noyer
patiné avec son velours rouge et sa grande
frange cache-mécanique, est absolument
prestigieux » (Gérard Braye)
Collection du Musée des Hospices civils
de Lyon, cliché Gérard Braye
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Fauteuil de E. Billard, 1875
Vu de trois-quarts
Collection du Musée des Hospices civils
de Lyon, cliché Gérard Braye
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Fauteuil de E. Billard, 1875
Vu de face
Collection du Musée des Hospices civils
de Lyon, cliché Gérard Braye
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Fauteuil de E. Billard, 1875
Vu de dos
Collection du Musée des Hospices civils
de Lyon, cliché Gérard Braye
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Fauteuil de E. Billard, 1875
Vu de profil, détail accoudoir
Collection du Musée des Hospices civils
de Lyon, cliché Gérard Braye
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Fauteuil de E. Billard, 1875
Vu de dos, les deux
pieds arrière
Collection du Musée des Hospices civils
de Lyon, cliché Gérard Braye
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Fauteuil de E. Billard, 1875
Vu de
face, détail accoudoir
Collection du Musée des
Hospices civils de Lyon,
cliché Gérard Braye |
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Fauteuil de E. Billard, 1875 |

Fauteuil de Perkins, 1867
On remarque un petit crachoir avec
semblerait-il un système d’arrivée d’eau ?
Philadelphie (USA), Reproduit dans Heinz
E. Lässig et Rainer A. Müller, Die
Zahnheilkunde in Kunst und Kulturgeschichte,
Cologne, Du Mont, 1983, p.122, cliché Temple
University
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Fauteuil de
Perkins, 1867 |
Types Ask N° 2 et N° 3
Ces fauteuils font suite au fauteuil N° 1
de Justus Ask, fabriqués par Archer
(Rochester, NY). Ils sont brevetés également
le 4 septembre 1860. Billard a repris ce
modèle vers 1875. Ils diffèrent peu de leur
prédécesseur. Les accoudoirs ne sont plus
droits mais en col de cygne, plus volumineux
dans Ask N° 3. Les bases sont richement
sculptées.

Fauteuil N° 2 de Justus Ask, par R.W.
Archer (Rochester, NY), 1860
Vu de profil. « Le succès remporté par
les modèles d’Archer du fauteuil de Ask
s’explique autant par leur élégance, la
simplicité de leur utilisation que par le
confort du patient et la commodité offerte
aux praticiens » Claude Rousseau, Évolution
conceptuelle du fauteuil opératoire en
odontologie. Aspect historique.
Expérimentation ergonomique, Thèse de 3e
cycle de Doctorat en Chirurgie dentaire,
Paris V-Descartes, 1985, p. 30
Collection particulière (Turin), cliché
Massimo Vaccariello
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Fauteuil N° 2 de Justus Ask, par R. W.
Archer (Rochester, NY), 1860
Vu de trois-quarts
Collection particulière (Turin), cliché
Massimo Vaccariello
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Fauteuil N° 2 de Justus Ask, par R. W.
Archer (Rochester, NY), 1860
Vu de face
Collection particulière (Turin), cliché
Massimo Vaccariello
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Fauteuil N° 2 de Justus Ask, par R.W.
Archer (Rochester, NY), 1860 |

Fauteuil de Ask N° 2, 1860
Par Archer (Rochester N-Y), vu de face,
breveté par Justus Ask le 4 septembre 1860
Collection du Smithsonian Institute,
cliché Gérard Braye |
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Fauteuil N° 2 de Justus Ask , 1860
Par Billard, avec son marchepied
Collection particulière, cliché Gérard
Braye
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Marchepied, 1860
Collection particulière, cliché Gérard
Braye
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Fauteuil de Ask
N° 2, 1860 |
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Fauteuil N° 2 de Justus
Ask , 1860 |
Marchepied,
1860 |

Fauteuil type Ask N° 2 « Archer », ca
1875
Fabriqué par Billard fils, vu de dos
Crémaillère guidée
Collection ASPAD, cliché Gérard Braye
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Fauteuil type Ask N° 2 « Archer », ca
1875
Par Billard fils. Vu de face. Crémaillère
guidée
Collection ASPAD, cliché Gérard Braye
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Fauteuil Ask type N° 2, ca 1875
Par Billard fils. Vu de trois-quarts,
détail. Aperçu de l’estampille sur armature
en bois de soutien du siège du fauteuil
Collection ASPAD, cliché Gérard Braye |
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1875 (ca), Fauteuil Ask type N° 2, ca
1875
Par Billard fils. Vu du siège par
dessous. Aperçu de l’armature en bois de
soutien du siège du fauteuil
Collection ASPAD, cliché Gérard Braye
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1875 (ca) Fauteuil Ask type N° 2, ca 1875
Par Billard fils. Vu du siège
par-dessous, détail. Aperçu de l’estampille
sur armature en bois de soutien du siège du
fauteuil
Collection ASPAD, cliché Gérard Braye
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Fauteuil type Ask N° 2 « Archer », ca
1875 |

Fauteuil N° 3 de Justus Ask, 1876/1877
Par S. S. White. Vu de trois-quarts
avant, système d’élévation à crémaillère
Collection du Musée dentaire de Lyon,
cliché Claude Rousseau |
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Fauteuil N° 3 de Justus Ask, 1876/1877
Par S. S. White. Vu de trois-quarts
arrière
Collection du Musée dentaire de Lyon,
cliché Claude Rousseau
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Fauteuil N° 3 de Justus Ask, 1876/1877
Par S. S. White. Vu avant de la partie
basse
Collection du Musée dentaire de Lyon,
cliché Gérard Braye
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Fauteuil N° 3 de Justus Ask, 1876/1877
Par S. S. White, vu arrière de la têtière
Collection du Musée dentaire de Lyon,
cliché Gérard Braye
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Fauteuil N° 3 de Justus Ask, 1876/1877 |
IV.
Fauteuils mécaniques qui possèdent un
système de levage situé au niveau du
dossier.
Tous sont de Owen fabriqués par Ash
à Londres (1859-1870)
En 1828, Maury décrit le fauteuil qu’il a vu en 1826
chez le docteur Koecker à Londres, évoque un
fauteuil très en avance sur son temps : le siège et
le dossier peuvent se mouvoir à volonté à l’aide
d’un mécanisme très ingénieux qui se trouve derrière
le dossier

Fauteuil de Owen,
fabrication Betgemann
et Ash
Londres, 1859
« Grâce à la localisation originale du mécanisme
d’élévation au sein du dossier […] [le] débattement
vertical [est] de 45 cm […] une augmentation moyenne
de 15 cm par rapport à celle des fauteuils de Harris
et de O. C. White […] [l’] ajustage du fauteuil à la
taille du patient {…] s’effectue généralement par le
réglage de la têtière et du dossier […] [ici] c’est
le siège et les accoudoirs que l’on déplacera pour
permettre un bon rapport de la tête du patient avec
le repose-tête dont la hauteur est invariable »,
Claude Rousseau, Évolution conceptuelle du fauteuil
opératoire en odontologie. Aspect historique.
Expérimentation ergonomique, Thèse de 3e
cycle de Doctorat en Chirurgie dentaire, Paris
V-Descartes, 1985, p. 36.
Collection du Musée de la British Dental
Association, Londres, Cliché Gérard Braye
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Fauteuil de Owen, 1868-1870
Londres. Vu de profil, par Ash and Sons, N° 3,
Catalogue de vente, 21 mars 2006, lot N° 54, p.
3 et 4
Cliché Kapandji Morhange |
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Fauteuil de Owen,
fabrication Betgemann
et Ash
Londres, 1859 |
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Fauteuil de Owen,
1868-1870 |

Fauteuil de Owen, Ash and Sons N° 3, 1868-1870
Londres. Vu de trois-quarts, « En 1870 Cl. Ash
sortit un modèle avec une bascule complémentaire de
tout le fauteuil […] en noyer imitation acajou […]
ou en palissandre acajou […] estampillé Weir, avec
sa potence porte-crachoir en laiton étamé. » (Gérard
Braye)
Collection ASPAD, cliché Gérard Braye
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Fauteuil de Owen, Ash and Sons, N° 3, 1868-1870
Londres. Vu de face. « En 1870 Cl. Ash sortit un
modèle avec une bascule complémentaire de tout le
fauteuil […] en noyer imitation acajou […] ou en
palissandre acajou […] estampillé Weir, avec sa
potence porte-crachoir en laiton étamé. » (Gérard
Braye)
Collection ASPAD, cliché Gérard Braye
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Fauteuil de Owen,
Ash and Sons N° 3,
1868-1870 |

Fauteuil de Owen, Ash and Sons, N° 4, Londres,
1868-1870
Londres. Vu de trois-quarts, Ce modèle semble
être avant la « bascule complémentaire de tout le
fauteuil ». « Le fauteuil de Owen, praticien de
Londres, présenta un fauteuil fabriqué par Betgemann
[en 1859] et repris [en 1870] par Ash & sons à
Londres », (Gérard Braye)
Collection de l’Ordre national des
Chirurgiens-Dentistes, Cliché Pierre Baron
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Fauteuil de Owen, Ash and Sons N° 4, 1868-1870
Londres. Vu de face, ce modèle semble être avant
la « bascule complémentaire de tout le fauteuil »
(Gérard Braye)
Collection ASPAD, cliché Gérard Braye
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Fauteuil de Owen, Ash and Sons N° 4, 1868-1870
Londres, vu de dos, Collection ASPAD, ce modèle
semble être avant la « bascule complémentaire de
tout le fauteuil » (Gérard Braye)
Collection ASPAD, cliché Gérard Braye
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Fauteuil de Owen, Ash and Sons N° 4, 1868-1870
Londres. Vu de trois-quarts, ce modèle semble
être avant la « bascule complémentaire de tout le
fauteuil » (Gérard Braye)
Collection particulière,
cliché, Claude Rousseau
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Fauteuil de Owen, Ash and Sons, N° 4, Londres,
1868-1870 |
V. Fauteuils portables et pliables
Ces fauteuils sont pour la plupart en
bois. Une exception avec le fauteuil S. S.
White (1895)

Fauteuil portable et pliable de Mc
Cornell (USA), ca 1890
Ce fauteuil est équipé d’une têtière,
d’un marchepied et d’une fourche pour un
crachoir
Collection du Museo de la Facultad de
Odontología de la Universidad Complutense de
Madrid, cliché Gérard Braye
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Fauteuil portable et pliable de S. S.
White, ca 1895
Il est fait d’une armature métallique
garnie de cuir. Seule sa caisse de rangement
est en bois. « Ce fauteuil démontable, était
mis en place après utilisation dans une
caisse compartimentée où chaque partie avait
son emplacement. Ce modèle fut très utilisé
pendant la Première Guerre mondiale dans les
armées américaines et canadiennes. Il eut
aussi la faveur des dentistes de campagne
itinérants » (Claude Rousseau)
Catalogue d’exposition Des Dents et des
Hommes, 1992, p. 80. Cliché Claude
Rousseau
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Fauteuil portable et pliable, 1900
Collection particulière, Cliché Gérard
Braye
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Fauteuil portable
et pliable de
Mc Cornell (USA),
ca 1890 |
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Fauteuil portable
et pliable de
S. S.
White,
ca 1895 |
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Fauteuil portable
et
pliable,
1900
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Fauteuil portable et pliable de Ash, 1920
Pour cliniques et dispensaires. « Têtière
et marchepied mobiles, et dossier
réversible », poids 19 kgs, Claudius, Sons
and Co. Ash, Ltd, Catalogue d’instruments
dentaires, Londres, 1920, p. c 13, Fig.
6. Probablement breveté depuis longtemps
Collection ASPAD, Cliché Gérard Braye
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Fauteuil portable et pliable de Ash 1920
Vu de profil, réglable, avec marchepied
incorporé, poids 9,5 kgs, Claudius, Sons and
Co. Ash, Ltd, Catalogue d’instruments
dentaires, Londres, 1920, p. c 12.
Probablement breveté depuis longtemps
Collection du Musée Flaubert, Rouen,
Cliché Albatros |
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Fauteuil portable et pliable de Ash, 1920
Vu de trois-quarts, réglable, avec
marchepied incorporé, poids
9,5 kgs, Claudius, Sons and Co. Ash, Ltd,
Catalogue d’instruments dentaires,
Londres, 1920, p. c 12. Probablement breveté
depuis longtemps
Collection du Musée Flaubert, Rouen,
Cliché Albatros
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Fauteuil portable et pliable de Ash, 1920
Vu de face, réglable, avec marchepied
incorporé, poids 9,5 kgs, Claudius, Sons and
Co. Ash, Ltd, Catalogue d’instruments
dentaires, Londres, 1920, p. c 12.
Probablement breveté depuis longtemps
Collection du Musée Flaubert, Rouen,
Cliché Albatros
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Fauteuil portable
et pliable de Ash,1920
Plié, réglable, avec marchepied
incorporé, poids 9,5 kgs, Claudius, Sons and
Co. Ash, Ltd, Catalogue d’instruments
dentaires, Londres, 1920, p. c 12.
Probablement breveté depuis longtemps
Collection du Musée Flaubert, Rouen,
Cliché Albatros |
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Fauteuil portable et pliable de Ash, 1920
Vu de face, réglable, avec marchepied
incorporé, poids 9,5 kgs, Claudius, Sons and
Co. Ash, Ltd, Catalogue d’instruments
dentaires, Londres, 1920, p. c 12.
Probablement breveté depuis longtemps
Collection particulière, Cliché Pierre
Baron |
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Fauteuil portable et pliable de Ash, 1920
Vu de côté. Avec sur son montant, équerre
de fixation d’un crachoir réglable et au
-dessus système de réglage de différentes
positions des accoudoirs permettant de
renverser le dossier, Claudius, Sons and Co.
Ash, Ltd, Catalogue d’instruments
dentaires, Londres, 1920, p. c 12.
Probablement breveté depuis longtemps
Collection particulière, Cliché Pierre
Baron |
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Fauteuil portable et pliable de Ash, 1920
Vu de dos, têtière réglable en hauteur,
Claudius, Sons and Co. Ash, Ltd,
Catalogue d’instruments dentaires,
Londres, 1920, p. c 12. Probablement breveté
depuis longtemps
Collection particulière, Cliché Pierre
Baron
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Fauteuil portable et pliable de Ash, 1920
Vu de dos, têtière réglée au plus haut,
Claudius, Sons and Co. Ash, Ltd,
Catalogue d’instruments dentaires,
Londres, 1920, p. c 12. Probablement breveté
depuis longtemps
Collection particulière, Cliché Pierre
Baron |
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Fauteuil portable et pliable type Ash,
1920
Avec marchepied incorporé et têtière
standard ajoutée, , Claudius, Sons and Co.
Ash, Ltd, Catalogue d’instruments
dentaires, Londres, 1920, p. c 12.
Probablement breveté depuis longtemps
Collection du Musée de la Faculté
d’odontologie de Toulouse Rangueil, cliché
Gérard Braye |
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Fauteuil portable et pliable de Ash, 1920 |
VI.
Fauteuils atypiques inclassables

Fauteuil de marque inconnue, ca 1860
Curieux fauteuil d’inspirations diverses des
années 1860. I fait partie des fauteuils dont la
base et le corps sont solidaires, mais nous ne
pouvons parler du système de levage.
Londres. Reproduit dans Heinz E. Lässig et Rainer
A. Müller, Die Zahnheilkunde in Kunst und
Kulturgeschichte, Cologne, Du Mont, 1983, p. 122,
cliché Science Museum
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Fauteuil allemand, sans
marque, ca 1870
Vu de trois-quarts. Fauteuil muni sur le côté
droit d’’une manivelle pour l’élévation du fauteuil
et d’un système pour abaisser le dossier.
Reproduit dans Heinz E. Lässig et Rainer A.
Müller, Die Zahnheilkunde in Kunst und
Kulturgeschichte, Cologne, Du Mont, 1983, p.122,
cliché Deutsches Medizinhitorisches Museum,
Ingolstadt (Bavière)
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Fauteuil allemand, sans marque, ca 1870
Vu de face. Détail qui permet de voir les
mécanismes, manivelle et système d’abaissement du
dossier. On peut voir aussi que les sculptures des
extrémités des accoudoirs représentent non pas, la
tête de lion habituelle, mais la tête d’un chien. Il
en est de même pour les pieds antérieurs du fauteuil
qui se terminent par des pattes de chiens.
Deutsches Medizinhitorisches Museum, Ingolstadt
(Bavière), cliché Gérard Braye
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Fauteuil de soins et d’opérations en bois et
métal, ca 1875
« Un des premiers modèles à réglage pneumatique
vertical. Socle circulaire en fonte recouvert de
bois, colonne contenant l’installation hydraulique
également en fonte recouverte de bois. Ce fauteuil
peut avoir une position entièrement horizontale ».
Si ce fauteuil possède une particularité tout à fait
nouvelle, il paraît avoir une conception rétrograde
par rapport au fauteuil de Morrison de 1868, ne
serait-ce que parce qu’il est tout en bois.
Catalogue publicitaire Allemand, 2000, s. p. |
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Fauteuil de marque
inconnue, ca 1860
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Fauteuil allemand,
sans
marque, ca 1870
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Fauteuil de soins et
d’opérations en bois
et
métal, ca 1875 |
Précurseur des fauteuils métalliques

Fauteuil
de Morrison en bois et
métal, 1868-1871
Londres,
par Ash and Sons. « Base
métallique en étoile à
quatre branches, permet une
bonne approche du patient
[…] le dossier est réglable
en hauteur par translation
verticale […] premier
fauteuil pour le travail en
posture debout et assise ».
Claude Rousseau, Évolution
conceptuelle du fauteuil
opératoire en odontologie.
Aspect historique.
Expérimentation ergonomique,
Thèse de 3e cycle de
Doctorat en Chirurgie
dentaire, Paris
V-Descartes, 1985, p. 32-33.
Musée
des Sciences médicales,
Musée dentaire, Vienne
(Autriche), cliché Gérard
Braye |
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Fauteuil
de Morrison en bois et
métal, 1868-1871
Londres,
par Ash and Sons. Vu de
côté, détail. Le montant
latéral gauche du dossier
est entièrement sculpté. On
aperçoit une des commandes
du mécanisme située derrière
le dossier
Musée
des Sciences médicales,
Musée dentaire, Vienne
(Autriche), cliché Gérard
Braye
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Fauteuil de Morrison en bois et métal, 1868-1871 |
Dès1872, on
trouve les deux premiers fauteuils entièrement
métalliques qui préfigurent tous les fauteuils
jusque dans les années 1950. Il s’agit du
nouveau fauteuil de Morrison fabriqué par la
Johnston Brothers & Selby company, New-York
(USA) et du fauteuil de Harris par Henry Coy qui
a probablement légèrement devancé celui de
Morrison. On le trouve dans le catalogue de S.
S. White 1872 et dans le Dental Cosmos 1872
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