À Charles Spon, le 8 juin 1657
Note [25]
Cette âpre dispute sur l’immortalité de l’âme, devant le pape Léon x avait eu lieu à la fin des années 1510, {a} avec deux notables traces imprimées.
Augustini Niphi Philosophi Suessani de Immortalitate humanæ animæ Libellus adversus Petrum Pomponacium Mantuanum ad Leonem xm Pontificem Maximum. [Opuscule d’Agostino Nifo, philosophe natif de Sessa, sur l’Immortalité de l’âme humaine, adressé au souverain pontife Léon x, contre Pietro Pomponazzo de Mantoue]. {d}
- V. note [7], lettre 205.
- Sans lieu, 1516, v. note [10], lettre 20.
- V. note [7], lettre 108.
- Venise, héritiers et associés d’Octavianus, Écossais natif d’Aberdeen, 1518, in‑fo de 47 pages.
Quatre des « fort honnêtes gens » avec qui Guy Patin avait discuté une demi-heure ce soir-là étaient :
Ce paragraphe des Lettres a valu, avec quelques autres, à Patin de figurer en bonne place parmi les « libertins érudits ». {a} François Tommy Perrens, {b} a cité les six vers qu’on y lit, {c} mais sans avoir été entièrement convaincu d’une telle allégation, car il conclut sur cette analyse, que je partage :
« Guy Patin confine donc au libertinage plus qu’il n’est un libertin. Voyons en lui un éclaireur, un tirailleur, qui fait trembler les vitres, sans les casser jamais ; ou plutôt, qui ne casse que les petites, prudemment, après s’être assuré que cela ne tire à conséquence ni pour lui ni pour l’Église établie. »
- V. notes [9], lettre 60, et [38], lettre 477 (pour la plus récente et catégorique défense de cette thèse par Gianluca Mori).
- Les Libertins en France au xviie s. (Paris, Léon Chailley, 1896, in‑8o), pages 126‑129.
- Dont je n’ai pas trouvé la source.