À Charles Spon, le 8 juin 1657

Note [25]

Cette âpre dispute sur l’immortalité de l’âme, devant le pape Léon x avait eu lieu à la fin des années 1510, {a} avec deux notables traces imprimées.

Quatre des « fort honnêtes gens » avec qui Guy Patin avait discuté une demi-heure ce soir-là étaient :

Ce paragraphe des Lettres a valu, avec quelques autres, à Patin de figurer en bonne place parmi les « libertins érudits ». {a} François Tommy Perrens, {b} a cité les six vers qu’on y lit, {c} mais sans avoir été entièrement convaincu d’une telle allégation, car il conclut sur cette analyse, que je partage :

« Guy Patin confine donc au libertinage plus qu’il n’est un libertin. Voyons en lui un éclaireur, un tirailleur, qui fait trembler les vitres, sans les casser jamais ; ou plutôt, qui ne casse que les petites, prudemment, après s’être assuré que cela ne tire à conséquence ni pour lui ni pour l’Église établie. »


  1. V. notes [9], lettre 60, et [38], lettre 477 (pour la plus récente et catégorique défense de cette thèse par Gianluca Mori).

  2. Les Libertins en France au xviie s. (Paris, Léon Chailley, 1896, in‑8o), pages 126‑129.

  3. Dont je n’ai pas trouvé la source.


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 8 juin 1657, note 25.

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(Consulté le 26/04/2024)

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