Note [14] | |
Philippe Des Portes (Desportes, Chartres 1546-abbaye Notre-Dame de Bonport à Pont-de-l’Arche, Normandie 1606), abbé et poète de cour français, est auteur d’une œuvre abondante, principalement influencée par les maîtres latins et italiens. Il dut sa fortune à l’amitié du duc Anne de Joyeuse (v. notule 1‑{a}, note [47] du Borboniana 8 manuscrit) qui lui fit obtenir la protection du roi Henri iii : pour ses talents de plume, le souverain lui donna 30 000 livres et plusieurs abbayes, dont celle de Tiron (en 1582, v. note [7] du Borboniana 10 manuscrit). Il quitta pourtant le parti du roi pour prendre celui des Guise, se retirant à Rouen auprès de Villars (v. infra note [15]) dont il devint le conseiller, avant de se séparer de lui pour une querelle de jupons, que Tallemant des Réaux a contée dans son historiette sur Des Portes (tome i, pages 37‑40, v. note [7] du Borboniana 10 manuscrit). L’abbé de Tiron faisait un bon usage de ses nombreux bénéfices : il s’était formé une riche bibliothèque, qu’il ouvrait volontiers à tous les savants. La qualité de ses vers lui a valu le surnom de Tibulle français. Jacques Davy Duperron (v. note [20], lettre 146) fut disciple de Des Portes (v. la fin de la note [64] du Borboniana 4 manuscrit). V. notes [46]‑[48] du Borboniana 8 manuscrit pour un complément d’informations sur Des Portes.Guy Patin renvoyait à ce passage de l’Histoire universelle de Jacques-Auguste i de Thou (livre cxxxvi, règne de Henri iv, année 1608 (Thou fr, volume 14, page 517) :
|
Imprimer cette note |
Citer cette note
x
Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À André Falconet, le 4 mai 1663, note 14.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0748&cln=14 (Consulté le 08/12/2024) |