Note [3] | |
« tout à fait savant en grec ». En bon calviniste, Louis-Charles, cinquième fils de Claude i Saumaise (v. note [15], lettre 458) étudiait à Saumur. Tanneguy Le Fèvre (Tanaquillus Faber en latin ; Caen 1615-Saumur 1672), élevé dans la religion catholique, avait d’abord été inspecteur de l’Imprimerie du Louvre sous Richelieu, puis il s’était converti au protestantisme et était devenu professeur en l’Académie de Saumur. Il était le père de Mme Dacier (née Anne Le Fèvre, 1651-1720), éminente femme savante du xviie s. Je n’ai pas trouvé d’édition qu’il ait donnée des œuvres de Pindare, {a} mais il avait publié : Λουκιανου περι της Περεγρινου Τελευτης λογος. Luciani de Morte Peregrini libellus, cum notis Tan. Fabri. Adrien de Valois (v. note [42], lettre 336) s’est ingénument interrogé sur les traductions latines des prénoms (« noms propres ») de Tanneguy Le Fèvre, et de Guy Patin par la même occasion (Valesiana, pages 128‑129) :
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Charles Spon, le 16 juillet 1658, note 3.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0530&cln=3 (Consulté le 08/12/2024) |