Note [8] | |
Phlebotomia heroico carmine adumbrata [La phlébotomie dépeinte en un poème héroïque] {a} (Paris, J. Hénaut, 1658, in‑4o de 25 pages), dédié à Antoine Vallot, {b} est une œuvre de Nicolas Gervaise de Sainte-Foy : natif de Paris, il avait été reçu docteur en médecine de l’Université de Montpellier en 1638 (Dulieu) ; il entreprit de nouvelles études médicales à Paris, mais il n’y dépassa pas le grade de bachelier, obtenu en 1658, {c} bien qu’il ait disputé une intéressante thèse quodlibétaire en 1659. {d} Il mourut après 1673 comme en atteste une insinuation du Châtelet de Paris datée du 22 juin de ladite année : {e} « Nicolas Gervaise, conseiller et médecin ordinaire du Roi et Marie Aubreau, sa femme, demeurant à Saint-Germain-des-Près lez Paris, rue Honoré Chevalier, paroisse Saint-Sulpice : donation aux religieuses du prieuré de Notre-Dame-de-Bon-Secours établies au faubourg Saint-Antoine lez Paris, rue de Charonne, de plusieurs rentes, à cause de Marie-Madeleine Gervaise, leur fille, religieuse de chœur, audit prieuré de Notre-Dame-de-Bon-Secours. » Achille Chéreau lui a consacré un article (pages 255‑257) de son Parnasse médical français; ou, Dictionnaire des médecins-poètes de la France, anciens ou modernes, morts ou vivants… (Paris, Adrien Delahaye, 1874, in‑8o). Quatre autres de ses autres ouvrages ont retenu mon attention ou celle de Guy Patin :
L’abbé Nicolas Gervaise (1662-1729), prêtre des Missions étrangères, auteur d’un récit de voyage au Siam et d’une vie de saint Martin, était probbalement le fils du médecin de mêmes nom et prénom. |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Charles Spon, le 22 mars 1658, note 8.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0521&cln=8 (Consulté le 04/12/2024) |