Autres écrits : Ana de Guy Patin :
Borboniana 10 manuscrit
Note [38]
L’interlocuteur du Borboniana, Nicolas Bourbon le Jeune, natif de Bar-sur-Aube, {a} introduisait ici deux personnages.
« L’enfant Amour n’est pas si petit Dieu,
Qu’un Paradis il n’ait sous sa puissance,
Un Purgatoire aussi pour son milieu,
Et un Enfer plein d’horrible nuisance :
Son Paradis, c’est quand la jouissance
Aux poursuivants par grâce il abandonne :
Son Purgatoire est alors qu’il ordonne
Paître nos cœurs d’un espoir incertain :
Et son Enfer, c’est à l’heure qu’il donne
Le voler bas, et le vouloir hautain. »
- Page 413 des Œuvres (Lyon, 1547, v. note [24] du Faux Patiniana II‑1).
Le dernier ouvrage connu de Nicolas Bourbon l’Ancien a été son :
Conjugum illustriss. Antonii a Borbonio, Vindocinorum ducis, et Janæ Navarrorum principis Epithalamion. Nicolao Borbonio Vandoperano poeta authore.[Épithalame {a} pour le mariage de l’illustrissime Antoine de Bourbon, duc de Vendôme, et de la princesse Jeanne de Navarre. {b} Par le poète Nicolas Bourbon, natif de Vendeuvre]. {c}
- Ode nuptiale.
- Jeanne d’Albret, future reine de Navarre (en 1555), épousait Antoine de Bourbon (v. note [16], lettre latine 247).
- Paris, Vascosanus, 1549, in‑8o d’une feuille (11 pages).
V. infra. notes [39], pour ses plus copieuses Nugæ [Sornettes], avec ses vers contre Rabelais, et [49], pour la « harangue funèbre de la reine [Marguerite] de Navarre » qui me semble s’y trouver.