Note [1] | |
La comédie de Molière, L’Amour médecin a été « représentée pour la première fois à Versailles par ordre du roi le 15e septembre 1665 et donnée depuis au public à Paris sur le théâtre du Palais-Royal le 22e du même mois de septembre 1665 par la Troupe du roi » (dédicace). Cinq médecins (et non six, comme disait ici Guy Patin) y sont caricaturés sous des noms tirés du grec et forgés, dit-on, par Boileau :
Antoine Vallot, premier médecin du roi, n’en était apparemment pas. « Ce n’est ici qu’un simple coup de crayon, un petit impromptu dont le roi a voulu faire un divertissement. Il est le plus précipité de tous ceux que Sa Majesté m’ait commandés et lorsque je dirai qu’il a été proposé, fait, appris et représenté en cinq jours, je ne dirai que ce qui est vrai » (Au lecteur). Parmi les traits les mieux acérés :
Cette comédie se jouait au moment où tant de médecins de la cour dansaient le pathétique ballet de leur impuissance autour de la reine, mère du roi. En 1669, après l’affaire du Tartuffe (v. note [3], lettre 950), et pour riposter aux satires antimédicales répétées de Molière, parut sous la signature de Le Boulanger de Chalussay une comédie satirique en vers intitulée Élomire hypocondre ou les Médecins vengés. On y lit notamment à propos de l’Amour médecin, de la bouche d’Élomire (Molière) :
|
Imprimer cette note |
Citer cette note
x
Correspondance complète et autres écrits de Guy Patin, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À André Falconet, le 22 septembre 1665. Note 1
|