« Il y a eu deux Johann van Woweren. Le premier, natif de Hambourg fut d’abord luthérien. Il a été auditeur de Casaubon et a écrit […] et quelques annotations sur Minucius Felix, sur Firmicus, sur Pétrone, sur Apulée, sur Tertullien. »

Johann von Wowern (van Wouwer ou Wouwern en néerlandais, Johannes Wowerius ; Hambourg 1574-château de Gottorp, Schleswig-Holstein 1612) avait passé sa jeunesse à parcourir l’Europe et à étudier. Conseiller politique, ecclésiastique et diplomatique influent à la cour de Danemark et auprès d’Ennon iii (1563-1625), comte de Frise orientale (de 1599 à sa mort), Woverius a consacré son temps libre aux travaux érudits, essentiellement composés à partir des textes antiques qu’il avait recueillis lors de ses séjours en Italie. Le Grotiana citait ici la plus grande partie de ce qu’il a publié (sous les diverses variantes de son nom) :

• Ioan. a Wower de Polymathia Tractatio. Integri Operis de studiis Veterum Αποσπασματιον… Accesserunt Vita et Elogia : in Polymatiam item TabellæSynopticæ, cum indice rerum et verborum,

  [Traité de Johann van Wouwer sur la Polymathie. {a} Fragment d’un ouvrage complet sur les études des Anciens… Avec sa Vie et son Éloge, un Tableau synoptique de la Polymathie, et un index des matières et des mots] ; {b}

• Ioannis Wowerii Epistolarum Centuriæ ii. Eiusdem Syntagma de bibliorum intepretatione cum Epistolis clarorum virorum ad Wowerum. Omnia nunc primum prodeunt,

  [Deux centuries des lettres de Johann van Wouwer. Avec son Traité sur l’interprétation des livres, et des Lettres que de brillants personnages lui ont écrites. Le tout publié pour la première fois] ; {c}

• Ioan. Wouweri Dies æstiva sive de umbra Pægnion,

  [Le Jour d’été de Johann van Wouwer, ou badinerie sur l’Ombre] ; {d}

• Ioan. a Wouver a signé (et probablement rédigé) l’épître au lecteur du :

  Panegyricus scriptus Serenissimo et Potentissimo Principi Christiano iv. Daniæ, Norwegiæ, Gothorum, Wandalorum Regi ; Duci Holstatiæ, Stormariæ, Dithmarsiæ ; Comiti in Oldenburg et Delmenhorst,

  [Panégyrique écrit pour le sérénissime et très puissant prince Christian iv, roi du Danemark, {e} de Norvège, des Goths et des Vandales, duc de Holstein, de Stormarie, de Dithmarse, comte d’Oldenbourg et de Delmenhorst] ; {f}

• M. Minucii Felicis Octavius, et Cypriani de Idolorum vanitate. Ioan. a Wouver recensuit, [L’Octavius de Marcus Minucius Felix, {g} et De la Vanité des idoles de Cyprien, {h} revus par Johann van Wouwer] ; {i}

• Iulii Firmici Materni V.C. de Errore profanarum religionum ad Constantium et Constantem Augg. Ioan. a Wouver recensuit,

  [De l’Erreur des religions païennes, ouvrage du très brillant Julius Firmicus Maternus, {j} adressé aux empereurs Constantin et Constant, {k} revu par Johann van Wouwer] ; {l}

• Petronii Arbitri Satyricon cum Notis et observationibus variorum,

  [Le Satyricon de Pétrone {m} avec les notes et observations de divers auteurs] ; {n}

• L. Apuleii Madravensis Platonici Opera. Ioan. a Wouver ad veterum librorum fidem recensuit, infinitis locis emendavit, nonnullis auxit,

  [Œuvres d’Apulée, platonicien natif de Madaure. {o} Johann van Wouwer les a revues en conformité avec les anciens livres, les a corrigées en maints endroits et les a augmentées de quelques passages] ; {p}

• Ad Q. Septimii Florentis Tertulliani opera Emendationes epidicticæ Ioannis a Wouver.

  [Corrections épidictiques {q} de Johann van Wouwer sur les œuvres de Tertullien]. {r}

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  1. Savoir encyclopédique.

  2. Leipzig, Laurentius Sigismundus Cornerus, 1665, in‑4^o de 391 pages ; première édition à Bâle, 1603.

  3. Hambourg, Michael Herringius, 1616, in‑8^o de 511 pages ; recueil posthume qui commence par ce fragment d’une lettre d’Isaac Casaubon à Johannes Witten, conseiller du prince de Mecklembourg :

     Doluit nobis cum nuper intelleximus Ioannem a Wouveren tuum veterem sodalem facto functum esse. Certe literæ in eo viro non mediocrem jacturam fecerunt. Londini Nonis Februarii Anno Christi m. dc. xiii.

     [J’ai été peiné d’apprendre récemment la mort de votre ancien compagnon, Johann van Wouwer. En cet homme, les lettres ont indéniablement subi une perte non négligeable. De Londres, le 5 février 1613].

     Joseph Scaliger et Dominicus Baudius figurent dans la liste des correspondants de Wouwer, mais Causaubon ne s’y trouve pas.

  4. Sans lieu, Michael Heringius, 1610, in‑8^o de 144 pages : recueil de réflexions philosophiques et religieuses sur la signification et les vertus de l’obscurité, fondées sur les textes des auteurs antiques, latins et grecs.

  5. V. note [16], lettre 61.

  6. Sans lieu ni nom, 1603, in‑8^o de 169 pages, rédigé par le Sénat et le peuple de Hambourg.

  7. V. note [13], lettre 86.

  8. Saint Cyprien de Carthage, v. note [13], lettre 195.

  9. Sans lieu, Froben, 1603, in‑8^o de 173 pages.

  10. Julius Firmicus Maternus, écrivain latin du iv^e s., natif de Syracuse, converti au christianisme.

  11. En 337, Constance ii a succédé à Constantin i^er à la tête de l’empire romain (v. notule {b}, note [51] du Faux Patiniana II‑2).

  12. Sans lieu, Froben, 1603, in‑8^o de 123 pages.

  13. V. note [14], lettre 41.

  14. Leyde, Franciscus Raphelenghius, 1596, in‑12 de 394 pages, avec épître dédicatoire de Wouweren à Joseph Scaliger.

  15. V. note [33], lettre 99.

  16. Sans lieu, Froben, 1606, in‑12 de 720 pages.

  17. Démonstratives.

  18. Francfort, Wolfgangus Richterus, 1603, in‑8^o de 180 pages ; v. note [9], lettre 119, pour Tertullien.

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