« mais à tort ».
- Issu de deux grandes et fort anciennes familles de la noblesse française, les Laval et les Coligny, qui avaient choisi le calvinisme, le « M. de Laval » dont Daniel Tilesius fut le précepteur portait le double nom de Guy de Laval, xxe de ce prénom dans la lignée, et de François de Coligny (1595-1605). Sa mère, Anne d’Alègre, comtesse de Laval, veuve de Guy xix en 1586, {a} l’avait emmené en 1588 à Sedan, {b} afin qu’il y fût élevé dans la religion réformée. Deux grands événements ont marqué la courte vie du jeune comte : 1. sa conversion au catholicisme en avril 1605, sous l’influence du R.P. Pierre Cotton {c} et du cardinal Pierre de Bérulle, {d} au grand scandale du parti protestant (dont certains membres accusèrent Tilenus de n’avoir pas correctement éduqué son élève) ; 2. son engagement au service de l’empereur germanique Rodolphe ii, qui aboutit à sa mort, en décembre suivant, lors d’un combat contre les Turcs en Hongrie.
- V. notule {a}, note [27] du Patiniana I‑2.
- V. note [7], lettre 58.
- V. note [9], lettre 128.
- V. note [10], lettre 205.
- V. notes :
- [2], lettre 187, pour le duc de Bouillon, Henri de la Tour d’Auvergne, père du maréchal de Turenne ;
- [7], lettre 100, pour les arminiens, l’arminianisme et son fondateur, le pasteur hollandais Jacques Harmensen (Arminius), partisan du libre arbitre contre la prédestination calviniste ;
- [10] du Naudæana 2 et [46], notule {e}, du Naudæana 3, pour Jean Du Bois-Olivier, le véritable auteur de l’Anticotton.
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