Note [25] | |
Cette âpre dispute sur l’immortalité de l’âme, devant le pape Léon x avait eu lieu à la fin des années 1510, {a} avec deux notables traces imprimées.
Quatre des « fort honnêtes gens » avec qui Guy Patin avait discuté une demi-heure ce soir-là étaient :
Ce paragraphe des Lettres a valu, avec quelques autres, à Patin de figurer en bonne place parmi les « libertins érudits ». {a} François Tommy Perrens, {b} a cité les six vers qu’on y lit, {c} mais sans avoir été entièrement convaincu d’une telle allégation, car il conclut sur cette analyse, que je partage : « Guy Patin confine donc au libertinage plus qu’il n’est un libertin. Voyons en lui un éclaireur, un tirailleur, qui fait trembler les vitres, sans les casser jamais ; ou plutôt, qui ne casse que les petites, prudemment, après s’être assuré que cela ne tire à conséquence ni pour lui ni pour l’Église établie. » |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Charles Spon, le 8 juin 1657, note 25.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0484&cln=25 (Consulté le 12/12/2024) |