Annexe : Autobiographie de Charles Patin
(Lyceum Patavinum, 1682), note 38.
Note [38]

V. notes [8], lettre latine 100, pour Johann Albrecht Sebizius, fils de Melchior, et [3], lettre latine 468, pour Georg Franck.

Marc Mappus (Strasbourg 1632-ibid. 1701), docteur en médecine de l’Université de Padoue en 1653, devint professeur dans sa ville natale, où il brilla par ses travaux en botanique et en pathologie, dans la droite ligne de la doctrine hippocrato-galénique (Éloy).

Johann Daniel Horst et Sebastian Scheffer ont correspondu avec Guy Patin.

Faber, médecin d’Heilbronn (v. note [9], lettre 135), ne se prénommait pas Johann Peter, mais Johann Matthias (1626-1702). Il a dédié à Charles Patin {a} un curieux ouvrage intitulé :

Strychnomania explicans Strychni manici antiquorum, vel solani furiosi recentiorum, historiæ monumentum, indolis nocumentum, antidoti documentum. Quam, occasione stragis, qua crebitate, qua celeritate, qua gravitate mirabiliter noxiferæ, ac miserabiliter neciferæ, in Ducali Wurtemberg. sede, quæ est Neostadii ad Cocharum obortæ, anno 1667. prid. Kal. Septembris Styl. Jul. Memoriæ : Cautelæ, Medelæ gr. publico bono dedicat, Johannes Matth. Faber, August. M.D. Sereniss. suæ Celsit. ibid. a Consil. Med. atque nunc Imperialis Heilbronnæ Poliat. Primar.

[Strychnomanie expliquant la connaissance historique, les qualités vénéneuses, la liste des antidotes du Strychnum manicum des auteurs anciens, ou Solanum furiosum des modernes : {b} à l’occasion du carnage qu’il a provoqué, tant par l’abondance que par la rapidité et la gravité de son effet merveilleusement nocif et misérablement mortifère, dans la résidence ducale de Wurtemberg, {c} qui est Neuenstadt am Kocher, le 31 août 1667, ancien style julien. {d} Johann Matthias Faber, auguste conseiller et médecin de Son Excellence Sérénissime, et maintenant premier médecin de la ville impériale d’Heilbronn, le dédie à sa mémoire et au bien public, pour sa protection et guérison] (Augsbourg, Theophilus Gœbelius, 1677, in‑4o, avec planches botaniques).


  1. Viro nobilissimo Carolo Patino, Guidonis, Med. quond. Regii Paris. F. Medico experientiss. Profess. Parctico Patavino Excellentissimo [Au très noble M. Charles Patin, médecin très expérimenté, très brillant professeur de pratique à Padoue, fils de Guy, jadis médecin (sic pour professeur) royal à Paris].

  2. Ce traité relate en détail 13 observations d’intoxication accidentelle collective par le στρυχνος μανικος (strychnos manikos ou strychnos qui rend fou, Solanum furiosum en latin), fruit de la noix vomique ou Datura Stramonium, solanée « qui fait mourir les chiens, et qui endort les corneilles, les pies » (Furetière), dont Pelletier et Caventou (v. note [7], lettre 309) ont extrait la strychnine en 1818, qui est un puissant excitant du système nerveux. La casuistique est complétée par une bibliographie très détaillée, botanique et médicale.

  3. Le duc Friedrich de Wurtemberg-Neuenstadt, v. supra note [31].

  4. Le 9 septembre dans le calendrier grégorien, nouveau style (v. note [12], lettre 440).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Annexe : Autobiographie de Charles Patin
(Lyceum Patavinum, 1682), note 38.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8226&cln=38

(Consulté le 12/10/2024)

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