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Les champs de l’odontologie de Pierre Fauchard

Réparer la perte des dents

La prothèse adjointe partielle

Pour les prothèses à courbure peu marquée, il utilise les dents humaines, pour une courbure marquée des dents d’hippopotame.

Pour une prothèse d’une seule dent : la dent humaine est percée de la face mésiale à la face distale de deux pertuis l'un à côté de l'autre pour l’attacher par un fil aux dents adjacentes, sa cavité pulpaire est plombée.

L'assemblage de plusieurs dents postiches humaines est réalisé en effectuant deux pertuis l'un au-dessus de l'autre, percés de la face mésiale à la face distale, dans lesquels on passe deux fils d'or épais, ou goupilles, qui sont rivés aux deux extrémités. Lorsqu’il y a plus de six dents à remplacer, Pierre Fauchard adjoint pour les maintenir une petite lame d'or sur la face linguale des dents près du rebord gingival.

Une à six dents artificielles
Détail de la planche 34, éd. 1746, T II, p. 255

Une à six dents artificielles

Présentation de prothèses
Illustration de planche 34, éd. 1746, T II, p. 255

Présentation de prothèses

Dentiers à douze dents
Détail de la planche 35, éd. 1746, T II, p. 257

Dentiers à douze dents

Plusieurs pièces ou dentiers artificiels
Planche 35, éd. 1746, T II, p. 257

Figure 1 : dentier ou pièce artificielle, recourbé, formant quasi un râtelier entier, enfilé par deux fils voltigeant, servant à l’attacher dans le lieu où il doit être mis en place

Figure 2 : pièce de dents artificielles à entaille, laquelle entaille est enfilée par deux fils et sert pour loger les dents naturelles qui restent dans la bouche

Figure 3 : tenon à vis et à tête fendue, servant à attacher une pièce à tenon, et différent des tenons qui servent à attacher des dents

Figure 4 : pièce ou dentier à tenon vu par sa partie inférieure assemblée avec ses deux tenons

Figure 5 : pièce entière ou dentier artificiel, servant à la mâchoire inférieure, vu par sa partie antérieure. Comme cette pièce tient d’elle-même, elle n’est point percée dans l’intention d’y passer le fil

Plusieurs pièces ou
dentiers artificiels

Une autre invention :
ce dentier-machine
 
Dentier supérieur artificiel
Planche 41, éd. 1746, T II, p. 342 monté sur une machine d’or nouvellement inventée, laquelle embrasse les dents naturelles de la mâchoire inférieure, et sert à les soutenir

Figure 1 : le demi-cercle extérieur qui doit être posé par sa partie concave sur la surface extérieure des dents incisives, canines et petites molaires, et qui doit les embrasser extérieurement près des gencives

Figures 2 à 4 : un des porte ressorts, un des ressorts de baleine et un clou à tête propre à attacher les porte ressorts au dentier supérieur

Figure 5 : la même machine pour mâchoire inférieure

Dentier supérieur artificiel