En 1800, Bonaparte le nomme Premier pharmacien des armées. Il succède à Bayen dont il poursuit le combat pour que la pharmacie soit placée sur le même plan
que la médecine et la chirurgie. |

Eloge de Bayen, par Parmentier (1798) |
BIU Santé Pharmacie. Cote : 12202(6)
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« Plus attaché aux sciences qu’à sa fortune, il ne vivait que pour sa patrie. […] Sa mémoire était prodigieuse et sa conversation toujours instructive
et amusante… Son esprit était vaste, lumineux et solide… » |
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Eloge de Bayen, par Parmentier (1798)
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Des trois arts de guérir. |
Considération extraite des Vues générales sur les cours d’instructions dans les hôpitaux militaires, en exécution du Règlement du 5 vendémiaire
de l’an V, par les inspecteurs Coste, Biron, Heurteloup, Villar, Bayen et Parmentier.
BIU Santé Pharmacie. Cote : 12201(8)
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Dans cet article, les inspecteurs généraux prônent le rapprochement des différentes parties de l’art de guérir. Dans son Eloge de Parmentier,
Charles-Louis Cadet de Gassicourt reviendra sur cette idée qui fut l’idéal du savant pharmacien : « Soyons ou médecins, ou chirurgiens, ou pharmaciens, mais n’ayons
pas l’orgueil de vouloir exercer les trois parties de l’art de guérir, ce serait nous condamner à une triple médiocrité. Si nous avons adopté la pharmacie, restons
lui fidèle, ne rougissons pas de son nom, forçons même par des talents et des vertus nos collègues les médecins et les chirurgiens, à abjurer pour toujours la vaine
et méprisable dispute des préséances, à reconnaître que la première place appartient au plus habile et qu’on ne doit traiter de subalterne que la sottise et l’ignorance.
» In : Eloge de Parmentier par Charles-Louis Cadet de Gassicourt, séance publique de la Société de Pharmacie de Paris, le 16 mai 1814. |
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Des trois arts de guérir
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Loi du 21 Germinal an XI (11 avril 1803) Contenant organisation des Ecoles de pharmacie. |
BIU Santé Pharmacie. Cote : 20190
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La loi du 21 germinal an XI (11 avril 1803) a accru la sévérité des études pharmaceutiques : désormais le pharmacien doit accomplir huit années
d’études dans une officine, ou trois dans une école et trois dans une pharmacie, années sanctionnées par un diplôme délivré par une école de pharmacie ou un jury départemental. |
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Loi du 21 Germinal an XI (11 avril 1803)
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