Bienfaiteur de l'humanité, scientifique unanimement reconnu par tous ses pairs, il est pourtant l'un des grands marginaux de l'Histoire, à l'écart des honneurs. De son vivant, ils
furent aussi rares que brefs : l'Ancien Régime n'avait guère eu le temps de s'intéresser à lui et le Premier Empire s'est contenté d'en faire un officier de la Légion d'honneur. Trop
âgé pour devenir un acteur de premier plan auprès de Napoléon 1 er , il n'a jamais été élevé à la noblesse d'Empire, contrairement à ses collègues Chaptal, Corvisart, Percy,
ou même Cadet de Gassicourt. Et parmi les noms gravés sur l'Arc de Triomphe de l'Étoile, il manquera éternellement celui de Parmentier... |

Légion d’honneur de Parmentier |
Collection privée
(Tous droits réservés) |
Le 26 prairial An XII (15 juin 1804), Parmentier apprend par un courrier du chancelier Lacépède, sa nomination de membre de la Légion d'honneur. Six ans plus tard, le 3 juillet 1810, il reçoit un nouveau courrier du Grand Chancelier qui lui annonce : « l'Empereur et Roi, en Grand-Conseil, vient de vous nommer, Monsieur, Officier de la Légion d'honneur ». |
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