À Hugues II de Salins, le 3 mars 1656

Note [3]

« Il faut donc entendre par médicaments hémagogues ceux qui déclenchent les règles et ceux qui ouvrent l’utérus pour le vider et libérer de tout ce que contient sa cavité : ce sont le sirop d’armoise, le borax, le safran, le trochisque {a} de myrrhe, la saignée de la saphène, {b} le bain, les purgatifs puissants, comme le solutif [laxatif] de sirop de roses pâles {c} ou de fleurs de pêcher, {d} avec le séné, {e} la rhubarbe, {f} le diaprun solutif, {g} le diaphénic, {h} l’extrait de coloquinte, {i} l’élatérium, {j} et d’autres plus violents ».


  1. V. note [7], lettre latine 341.

  2. V. note [22], lettre 544.

  3. V. note [1], lettre 68.

  4. V. note [4], lettre 167.

  5. V. note [6], lettre 15.

  6. V. note [2], lettre 69.

  7. V. note [38], lettre 150.

  8. V. note [5], lettre 167.

  9. V. note [9], lettre 260.

  10. V. note [5], lettre 882.

Tout cet arsenal purgatif donne l’occasion de rappeler que la purge ne servait pas à soulager la constipation, mais à chasser les humeurs peccantes du ventre (bile et atrabile) quand elles avaient atteint le bon degré de coction. Les autres médicaments que Guy Patin introduisait ici n’étaient pas purgatifs, mais hémagogues.


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Hugues II de Salins, le 3 mars 1656, note 3.

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(Consulté le 26/04/2024)

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