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Plaidoyer pour la pomme de terre

Promu et couronné

Jean Darcet ou d’Arcet (1725-1801)
BIU Santé Pharmacie. Cote : FI 010x006
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Ancien précepteur du fils de Montesquieu, il accompagne le comte de Lauraguais à la guerre de Sept Ans, dans l’armée du maréchal d’Estrées. Rentré en France, il devient docteur-régent de la Faculté de Paris (1764) mais n’exercera jamais. Chimiste de renom, toutes ses découvertes portent sur la chimie appliquée aux arts et à l’industrie (fabrication de la porcelaine, extraction de la soude du sel marin, ou création artificielle des pierres précieuses). Professeur au Collège de France, inspecteur des Monnaies, membre de l’Institut, le Premier Consul, Bonaparte le nomme membre du Sénat un an avant sa mort.

Jean Darcet ou d’Arcet
(1725-1801)

Louis-Claude Cadet de Gassicourt
BIU Santé Pharmacie. Cote : FI 001x085
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Louis-Claude Cadet
de Gassicourt

Philippe-Nicolas Pia (1721-1799)
BIU Santé Pharmacie. Cote : D PIA
Reproduction d’un tableau se trouvant dans la salle des Actes de la Faculté de pharmacie de Paris. Cliché en noir et blanc d’Hippolyte Blancard (1843-1924), pharmacien et photographe, connu pour ses photographies prises au moment du Siège de Paris (1870), puis de la Commune de Paris (1871).
(Tous droits réservés)
Fils d’apothicaire parisien, Philippe-Nicolas Pia a été pharmacien en chef à l’armée d’Allemagne, puis à l’hôpital de Strasbourg. A son retour, il reprend l’officine paternelle qu’il cède à son neveu Nicolas Deyeux, pour se consacrer totalement à la recherche.

Philippe-Nicolas Pia
(1721-1799)

Le 24 août 1772, le mémoire que Parmentier avait adressé à l'Académie de Besançon est couronné. Pour fêter ce succès, les anciens de l'armée d'Allemagne se retrouvent chez Bayen. Il y a là Piarron de Chamousset, Louis-Claude Cadet de Gassicourt, de retour de l'armée d'Espagne, et son jeune frère Antoine-Alexis Cadet de Vaux. Sans oublier Philippe-Nicolas Pia, l'homme qui installera plus tard des postes sanitaires sur les bords de la Seine pour venir en aide aux noyés, et Jean Darcet, le gendre de Rouelle.
Tous ses amis ont compris qu'avec le couronnement de l'Académie de Besançon, Parmentier vient d'entrer dans le club très fermé des savants. Fin 1772, son mémoire primé paraît dans le Journal d'Agriculture. Mais ce texte de 90 pages, destiné aux jurés de l'Académie de Besançon, ne suffit pas à couvrir l'ensemble des expériences réalisées depuis des années par Parmentier sur la pomme de terre. Dans la foulée de son succès, il publie un ouvrage intitulé : Examen chymique des pommes de terre, dans lequel on traite des parties constituantes du bled. Il fait suite à la réhabilitation de la pomme de terre par la Faculté de médecine de Paris. Parmentier résume ainsi son livre : « C'est le simple examen d'une racine longtemps méprisée sur laquelle il reste encore des préjugés, que je présente ; j'aurai rempli mon but si je puis contribuer à les détruire. »
Réhabilitation de la pomme de terre.
« Avertissement » extrait du : Traité théorique et pratique sur la culture des grains... , par Parmentier (1802).
BIU Santé Pharmacie. Cote : RES 14154
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Antoine-Augustin Parmentier. Examen chymique des pommes de terre, dans lequel on traite des parties constituantes du bled (1773).
BIU Santé Pharmacie. Cote : 12200(5)
(Tous droits réservés)
Antoine-Augustin Parmentier. Recherches sur les végétaux nourrissans, suivies de Nouvelles observations sur la culture de la pomme de terre (1781).
BIU Santé Pharmacie. Cote : 12016
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