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De nouvelles croisades

Les dernières années

Portrait de Parmentier.
CHP-CNOP. Cote : INV. 1967 1.2040
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Portrait de Parmentier par A. Dutilloir.

Portrait de Parmentier

Portrait de Parmentier en habit d’académicien, d’après Hélois Couche.
CHP-CNOP. Cote : INV. 1967 1.2042
(Tous droits réservés)
Plus il avance en âge, plus les journées du savant-apothicaire sont longues.

Portrait de Parmentier

Plus il avance en âge, plus les journées du savant-apothicaire sont longues.

Membre de l'Institut depuis 1795, il assiste régulièrement aux séances. Sauf en décembre 1809 quand sa sœur Marie-Suzanne s'éteint dans ses bras, après une collaboration de trente ans. Parmentier est inconsolable et sa santé décline. La tuberculose, dont il souffre depuis plusieurs années, empire inéluctablement. A soixante-douze ans, il continue de travailler quotidiennement, mais il a désormais beaucoup de peine à s'exprimer en public et préfère confier la lecture de ses rapports à un confrère de l'Institut.

Napoléon en difficulté
« Napoléon à l'approche des Alliés s'empresse de faire remettre à neuf, par le grand chimiste Lavoisier, à Paris, son génie devenu fuyant ».
CHP-CNOP. Cote : INV. 1967 1.1911
(Tous droits réservés)

Napoléon en difficulté

Quatre ans plus tard, le 17 décembre 1813, le « père des pharmaciens » disparaît à l'âge de soixante-seize ans. Sa mort, annoncée à la Une du Journal de Paris passe presque inaperçue. Il est vrai qu'au lendemain de la défaite napoléonienne de Leipzig, les armées ennemies sont sur le Rhin et les Français vivent dans l'angoisse d'une invasion.
Bureau à cylindre de Parmentier.
Collection privée.
(Tous droits réservés)
Tous les jours, il se lève entre trois et quatre heures du matin pour s’installer à son bureau couvert des feuillets épars de ses travaux en cours.
Lunette en or et étui en galuchat de Parmentier.
Collection privée.
(Tous droits réservés)
Il travaille jusqu’à épuisement et bien souvent, c’est sa sœur Marie-Suzanne, qui vient doucement lui ôter ses lunettes et moucher la bougie.