« l’étude assidue ».
Le Patiniana signalait ici deux « paradoxes » (invraisemblances) contenus dans l’Apparatus [Introduction] des livres de Primatu Petri [la Primauté de Pierre], plus exactement intitulé de Primatu Papæ [la Primauté du pape], {a} de Claude i de Saumaise, {a} fils de Bénigne Saumaise. {a}
- Leyde, 1645, v. note [6], lettre 62.
- Né catholique en 1588 et converti au calvinisme vers 1623, v. note [11], lettre 51.
- V. note [2], lettre 119.
- La papauté de l’apôtre Pierre est vivement contestée en plusieurs endroits. La meilleure exposition des arguments historiques et géographiques se lit aux pages 3‑4 :
Cur Roma ? Quia gentium caput erat, ut etiam caput in ea regnare Ecclesiæ posset, quamvis paucos Iudæos haberet, quorum Apostolatum susceperat Petrus, et Babylon plurimos, quæ messem huic Apostolo uberrimam suppeditasset. In urbe gentium imperatrice solium instruxit suæ potestatis, quamvis alteri Apostolo gentium esset Apostolatus demandatus, non in urbe Judæis refertissima quibus Evangelium adnuntiandum acceperat. Ergo, si vere volumus æstimare, non merito Petri debetur Papæ Primatus, sed urbis prærogativæ, quam Petrus et isto honore dignam duxit ut quia sedes esset Imperii civilis, quam sedem dici et esse voluerit supremæ potestatis Ecclesiasticæ. Si meritum Petri solum spectaretur, Antiochia de Primatu certare potuit cum Roma, quatenus et primum habuit Ecclesiæ suæ fundatorem Petrum priusquam Romam præsentia sua decorasset. Sed et Alexandria et Babylon de merito Petri æque possunt gloriari, et multo quidem justius quam Roma, quas ea priores adiit quam Romam, cum et Epistolam Babylone scripserit, nihil Romæ dictaverit. Sed ante omnes urbes Hierosolyma hoc meritum posset meritissimo jactare et eo prævalere, cui præterea et Christum ipsum possit adtexere, atque universam Apostolorum coronam una adjungere. Roma hoc præcipuum decus quasi jure suo abstulit ac cæteris præripuit, non alio nomine quam quod esset urbs Romani orbis prima. Illi igitur debetur sui, id est Romani Episcopi primatus, non merito Petri ; quo merito non solum pares esse sed etiam superiores aliæ plurimæ civitates videri possent, quascumque scilicet Ecclesiis et Episcopis prius instruxit Petrus quam Romam, ut eam omnium postremam adiit, si quidem adiit unquam. Hoc viderunt et patres Constantinopolitani Concilii primi, qui non aliam causam των νπρωτειων veteris Romæ agnovisse videntur quam quia sedes esset Imperii.
[Pourquoi Rome ? Parce que, comme elle était la capitale du monde, le chef de l’Église pouvait aussi y régner, bien qu’il s’y trouvât peu de juifs, peuple dont Pierre avait entrepris l’apostolat ; {a} mais ils étaient bien plus nombreux à Babylone, {b} qui aurait fourni une bien plus abondante moisson à cet apôtre. Bien qu’il eût confié l’apostolat des païens à un autre apôtre, {c} il a établi le trône impérial de sa puissance dans la capitale du monde, et non pas dans une ville remplie de juifs à qui il avait la mission d’annoncer l’Évangile. Si nous voulons bien y réfléchir, la primauté du pape n’est donc pas due au choix de Pierre, mais à celui de la ville prédominante ; Pierre l’a établie comme digne de cet honneur : comme elle était le siège du pouvoir civil, il aurait voulut qu’on la dît être et qu’elle fût effectivement le siège de la puissance ecclésiastique suprême. Si seul avait compté le choix de Pierre, Antioche eût pu rivaliser avec Rome pour la primauté, étant donné qu’elle avait eu Pierre pour premier fondateur de son Église, {d} avant qu’il n’eût honoré Rome de sa présence. Il y a aussi Alexandrie et Babylone qui peuvent pareillement se glorifier du choix de Pierre, et certes à plus juste titre que Rome, car il s’y est rendu bien avant : quand il a écrit son épître de Babylone, il n’y a rien dit de Rome. {e} Mais devant toutes les autres villes, il aurait pu bien plus judicieusement porter son choix sur Jérusalem et la leur préférer : là il pouvait tisser le lien avec le Christ lui-même, et réunir en une seule la couronne apostolique universelle. Comme si cela lui revenait de droit, Rome a accaparé cet honneur suprême et l’a ravi aux autres villes, sur le seul fait qu’elle était la première du monde romain. Voilà ce à quoi lui est due la primauté de l’évêque romain, bien plutôt qu’au choix de Pierre : plusieurs autres cités pourraient sembler avoir égalé et même surpassé Rome en mérite, parce que Pierre y avait établi des églises et des évêques bien avant, et que Rome est la dernière ville où il s’est rendu, si même il y est jamais venu. Ce sont bien les pères du premier concile de Constantinople qui ont veillé à cela : ils semblent n’avoir reconnu la primauté de l’ancienne Rome que parce qu’elle était le siège de l’Empire]. {f}
Un peu plus loin (pages 7‑8), une analyse philologique met en doute l’élection même de Pierre par le Christ :
Apostolorum nomina in fundamentis sanctæ civitatis scripta habentur Apolcalypseos xxi. vers. xiv. Et murus civitatis habens fundamenta duodecim, in quibus erant nomina Apostolorum Agni. Hæc fundamenta, lapides fuere fundamentales, quod et infra significat, cum unum ex his fundamentis Iaspidem esse scribit, secundum Sapphirum, tertium Charcedonium, quartum Smaragdum, atque ita de cæteris. Omnium ex æquo Apostolorum duodecim illa fundamenta nomina habuerunt, et totidem quot Apostoli fuerunt. Ipse Paulus in Epistola ad Ephesios cap. ii. vers. xx. Ecclesiæ, hoc est fidelium superstructorum super fundamentum Apostolorum et Prophetarum meminit, cujus ædificii imum angularem lapidem quo tota structura continetur Christum esse docet. Non Petro hanc prærogativam dat ut solus pro fundamento habeatur Ecclesiæ, sed hoc commune habet cum reliquis Apostolis et Prophetis. Non ergo Petrus in his fundamentis quidquam habuit eximium aut præcipuum præter cæteros. Petra ipse Christus cui fundamento illa superstructura sunt, non Petra Petrus. Cum dixit ergo Christus, Tu es petrus et super hanc Petram ædificabo Eccelsiam meam, non Petrum visu aut tactu designavit, ut hariolantur hic docti quidam viri ; sed semetipsum tangebat hæc dicens. Δεικτικως ergo loquutus est, cum illa verba protulit, Et super hanc Petram id est super me. Ita etiam fecit cum dixit, Destruite hoc templum, et in tribus diebus id reædificabo. Talia multa exempla alibi collegi quibus hæc loquutio confirmatur. Si de Petro intellexisset, humani et vulgaris sermonis ratio postulabat, ut diceret, Tu es Petrus et super te ædificabo Ecclesiam meam. Cum vero dixerit, Tu es Petrus et super hanc Petram ædificabo Eccelsiam meam, de semet ipso qui Petra est, intellevit, et se tangendo Δεικτικως designavit. Hoc vero honoris tunc Petro habuit ut eum faceret cognominem Petræ cui inædificare voluit Ecclesiam suam, hoc est sui. Nec inane hoc nomen honoris videri potest, aut non satis magnum, quod per hoc Petro concessum fuit a Dei viventis filio cum ei cognomen dedit de nomine sumptum quod super omnia nomina.
[L’Apocalypse, 21:14, attache les fondations de la cité sainte aux noms des apôtres : « Et le rempart de la ville repose sur douze assises portant chacune le nom de l’un des douze Apôtres de l’Agneau. » Comme il est dit plus loin, ces assises furent les pierres fondamentales, puisqu’il est écrit que la première d’entre elles est de jaspe, la deuxième de saphir, la troisième de calcédoine, la quatrième d’émeraude, et ainsi de suite. {g} Il y a eu autant d’assises que de noms donnés aux douze apôtres, sans exception d’aucun d’entre eux. Paul lui-même, en son Épître aux Éphésiens, 2:20, dit que l’édifice des fidèles est construit sur les assises des apôtres et des prophètes, dont il professe que le Christ est la pierre angulaire, sur laquelle repose toute la structure. Il ne confère pas à Pierre le privilège d’être tenu pour le seul fondement de l’Église, car il partage cet honneur avec les autres apôtres et avec les prophètes. Dans ces assises, Pierre ne l’emporte donc sur aucun des autres. Le Christ lui-même est la pierre qui sert de fondement à l’édifice, Pierre n’est pas cette pierre. Quand le Christ a dit « Tu es Pierre et sur cette pierre je construirai mon Église », {h} il n’a pas désigné Pierre en le regardant ou en le touchant, comme extravaguent aujourd’hui certains savants auteurs, mais en disant ces paroles, il posait sa main sur son propre corps. Il a donc parlé en se désignant lui-même quand il a dit « Et sur cette pierre », c’est-à-dire sur moi. Il en fit de même quand il dit : « Détruisez ce temple, et je le rebâtirai en trois jours. » {i} J’ai ailleurs recueilli quantité d’exemples semblables, qui confirment ce propos. S’il avait entendu s’adresser à Pierre, le langage humain ordinaire eût voulu qu’il dît : « Tu es Pierre et sur toi je bâtirai mon Église » ; quand il a dit : « Tu es Pierre et sur cette pierre je construirai mon Église », entendant parler de lui-même comme étant la pierre, et se touchant de sa main, il s’est désigné. Dès lors, la pierre sur laquelle il a voulu bâtir son Église, en la prenant comme son surnom honorifique, a servi pour désigner Pierre. {j} Et ce nom honorifique ne peut être considéré comme futile ou comme insuffisamment grand, parce que le fils de Dieu vivant l’a concédé à Pierre quand il lui a donné un surnom tiré du nom qui surpasse tous les noms].
- Au sens moderne d’évangélisation.
- V. notule {a}, note [28] du Borboniana 9 manuscrit.
- Dans le Nouveau Testament (Épître aux Galates, 2:7), la conversion des peuples s’est répartie entre Pierre pour les juifs (circoncis) et Paul, pour les païens (incirconcis).
- Proche de la rive nord-est de la Méditerranée, Antioche était une grande cité de l’antique Syrie : alors la troisième ville la plus peuplée de l’Empire romain, après Rome et Alexandrie (Égypte), c’est aujourd’hui Antakya, en Turquie, à l’ouest de sa frontière avec la Syrie.
Le propos de Saumaise ne respectait pas la lettre des Actes des apôtres (11:25‑26) sur la fondation de l’Église d’Antioche par Barnabé, compagnon et ministre de Paul (Saul de Tarse) :
« Barnabé partit alors chercher Saul à Tarse. Toute une année durant, ils vécurent ensemble dans l’Église et y instruisirent une foule considérable. C’est à Antioche que, pour la première fois, les disciples reçurent le nom de “ chrétiens ”. »
- Première épître de Pierre, adressée depuis Babylone aux communautés chrétiennes d’Asie Mineure.
- Le premier concile de Constantinople, en l’an 381, a été le deuxième concile de l’Église chrétienne, après celui de Nicée (en 325). Entre autres décisions doctrinales, les évêques d’Orient, réunis en l’absence de leurs frères d’Occident, y ont conféré le premier rang hiérarchique à l’évêque de Constantinople, « la nouvelle Rome », après celui de « l’ancienne Rome ». Peu après, en l’an 395, l’Empire romain d’Orient (byzantin) s’est séparé de celui d’Occident (dont le siège est demeuré à Rome). Le schisme religieux n’eut lieu qu’en 1054.
- Les versets 19‑20 du même chapitre de L’Apocalypse de Jean attribuent le nom d’une pierre précieuse à chacun des douze apôtres.
- Évangile de Matthieu, 16:18‑19, qui établit la primauté de Pierre sur les autres apôtres, dans le dogme catholique :
« Eh bien ! moi je te dis : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l’Hadès ne tiendront pas contre elle. Je te donnerai les clefs du Royaume des Cieux : quoi que tu lies sur la terre, ce sera tenu dans les cieux pour lié, et quoi que tu délies sur la terre, ce sera tenu dans les cieux pour délié. »
La traduction protestante de Théodore de Bèze (mort en 1605, v. note [28], lettre 176) présente une nuance capitale dans l’emploi des pronoms (La Vie de Jésus-Christ, composée de toutes les Paroles des Évangiles…, Paris, 1669, F. Muguet, in‑12, page 157) :
« Et moi je vous dis : Que vous êtes Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et que les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle. Et je vous donnerai les clefs du Royaume des Cieux ; et tout ce que vous lierez en terre, sera lié dans les Cieux ; et tout ce que vous délierez en terre, sera délié dans les Cieux. »
- Annonce par le Christ de sa propre résurrection (Jean, 2:19).
- Phrase latine difficile à débrouiller : Pierre est le surnom que l’apôtre Simon adopta après que le Christ l’eut désigné pour être la pierre sur laquelle il bâtirait son Église ; alors que Jésus, selon Saumaise, voulait parler de lui-même, quand il employait le mot « pierre », petra en latin, et πετρα en grec, langue originale des Évangiles, devenu « Pierre », Petrus et Πετρος, par antonomase.
Dans la traduction (ou interprétation) de Bèze (v. supra notule {g}), les pronoms tranchaient beaucoup plus franchement le dilemme.
Les audaces de Saumaise, dont ces deux extraits ne sont que des échantillons, ont heurté ses contemporains et expliquent pourquoi Guy Patin et bien d’autres ont changé le titre de ses livres de Primatu Papæ [de la Primauté du pape] en de Primatu Petri [de la Primauté de Pierre].
La tradition chrétienne a établi saint Pierre comme le premier évêque de Rome (depuis dénommé pape). À titre purement spéculatif et hautement contesté par les historiens, Alfonso Chacon, dans ses Vitæ et gesta summorum pontificum, a Christo Domino… [Vies et actes des souverains pontifes depuis notre Seigneur le Christ…] (Rome, 1601, v. note [2], lettre 304), en se fondant sur la date présumée de la mort du Christ, a donné les années 33 à 64 pour la durée du « pontificat » de Simon Pierre (pages 23‑34).
- Une mention de la papesse Jeanne {a} couronne un virulent assaut contre la papauté à la page 201 :
In eo regimine ubi nihil novandum est nec quidquam faciendum præter Evangelicam veritatem et Apostolicam auctoritatem, nihilque per vim agendum, non solum monarchia non est necessaria, sed etiam exitialis, ubi is admittitur Rector qui posse omnia se putans, etiam more humani ingenii ea plerumque vult quæ non debet. Cui malo tam sæpe ab uno metuendo quam vix cavendo parum videntur occurrisse qui infallibilitatem ei uni attribuerunt. Non infaillibilem per hoc reddiderunt, cum in mortalem hoc non cadat, sed errandi licentiam fumma cum auctoritate ac potestate conjunctam dederunt. Ita errores infinitos pro totidem fidei articulis ac dogmatibus nobis tradiderunt. Ita idolatria et tyrranide Ecclesiam impleverunt. Ita cum Deum pro homine facere conati sunt, Antichristum pro Christi vicario finxerunt. Ita adversarium Christi de ministro fecerunt. Cum tot nefarii, scelerati, etiam hæretici et idolatræ quidam Papæ extiterint, etiam ne istud non errandi privilegium hi omnes habuere ? Nec vana est aut ficta fabula de muliere meretrice, quæ sub viri viri habitu sedem Papalem inquinasse partu prodita est. Quam verissimam esse historiam nos ex pluribus exceptione majorum auctorum testomoniis confirmabimus, et quorundam etiam qui eodem sæculo quo illa Papissam pro Papa Ecclesiæ dedit, vixerunt.
[Dans ce gouvernement où rien ne doit être conçu, ni quoi que ce soit exécuté, qui sorte de la vérité évangélique et de l’autorité apostolique, et où rien ne doit être accompli par force, nulle monarchie n’est nécessaire ; elle est même fatale, quand est admis ce souverain qui se croit doté de tous les pouvoirs, et qui veut aussi ordinairement ce qui ne doit pas suivre l’entendement humain. Ceux qui ont attribué l’infaillibilité {b} à ce seul être semblent n’avoir pas assez perçu le mal qu’il faut craindre de lui, ni à quel point il faut le redouter. Ce faisant, ils ne l’ont pas rendu infaillible, car cela ne peut échoir à un mortel, mais ils lui ont donné la liberté de se tromper, jointe à une autorité et à une puissance sans égales. Ainsi nous ont-ils transmis quantité d’erreurs touchant tout autant les articles de la foi que les dogmes. Ainsi ont-ils empli l’Église d’idolâtrie et de tyrannie. Ainsi, en ayant entrepris de faire prendre Dieu pour un homme, ont-ils transformé le vicaire du Christ en antéchrist. Ainsi ont-ils fait d’un ministre l’adversaire de Dieu. Quand certains papes se sont montrés parfaitement abominables, scélérats, et même hérétiques et idolâtres, ont-ils tous quand même possédé ce privilège de ne pas se tromper ? Et l’histoire qu’on raconte de cette putain qui, vêtue en homme, a souillé le siège papal en y accouchant, n’est ni une imposture ni une fiction. Nous l’établirons comme parfaitement authentique en nous fondant sur les nombreux témoignages d’auteurs éminents, dont certains même ont vécu à l’époque où fut donnée à l’Église une papesse au lieu d’un pape]. {c}
- V. notes [45] et [46] du Naudæana 4.
- V. note [2], lettre 741.
- Saumaise n’a pas honoré sa promesse. Peut-être songeait-il à le faire dans une seconde partie de ses livres de Primatu Papæ, mais elle n’a jamais vu le jour. Tout ce qu’on sait de plus sur son intention se trouve dans la lettre que lui a écrite Claude Sarrau en 1648, où il semble être parvenu à le dissuader de se prononcer sur cette hasardeuse question, en contrant les arguments de David Blondel (Amsterdam, 1647, v. note [21], lettre 146), qui tenait la papesse Jeanne pour une pure fable (v. note [11], lettre 415, et la note I de Bayle sur Blondel).
Le manuscrit de Vienne contient cet article du Patiniana et y ajoute un distique (page 8) :
An Petrus fuerit Romæ, sub judice lis est
Simonem Romae nemo fuisse negat.
Owenus.
[Pierre a-t-il été à Rome ? La question est débattue, mais personne ne nie que Simon a été à Rome. Owen]. {a}
- Vers du poète protestant John Owen, cités dans le Borboniana 10 manuscrit (v. sa note [41]).
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