Ebooks EOD à 10 euros

Offrez un ebook EOD pour Noël !

Jusqu’au 15 décembre 2013 plus d’un million d’ebooks EOD sont disponibles au prix unique de 10 euros, quel que soit le nombre de pages (au lieu du tarif habituel de 10 € + 0.15 € par page).

Les bibliothèques se réservent le droit de faire des exceptions dans certains cas spéciaux. Consultez les termes et conditons après avoir cliqué sur le bouton « commander un eBook » dans la notice du livre qui vous intéresse.

Noël 1522 : Riva di San Nazzaro offre un ebook EOD à François de Clermont.

Pour mémoire, EOD permet de commander des copies numériques des ouvrages libres de droit présents dans les fonds des institutions participantes. Depuis notre catalogue ou le SUDOC, il suffit de cliquer sur l’icône ci-dessous pour demander la reproduction de nos documents antérieurs à 1900.Bouton EOD

 

Les documents scannés sont fournis en quelques jours à celui qui les a commandés. Au bout de quelques mois seulement, ils deviennent consultables librement par tous.

Le moteur de recherche EOD comprend déjà plus de 3,5 millions d’ouvrages. 35 institutions de 12 pays différents participent au réseau, dont en France la BIU Santé et les bibliothèques universitaires de Strasbourg.

Plus d’informations en cliquant sur les liens ci-dessous :

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Muses, ptérodactyles et pataticulture

Muses et ptérodactyles

Ou la poésie de la science de Chénier à Rimbaud – anthologie sous la direction d’Hugues Marchal.

Ce copieux ouvrage (650 pages) paru au Seuil regroupe plus de deux cents extraits divers, datant du XVIIIe siècle à nos jours. De grands noms marient sous leur plume la science et la poésie : Balzac, Baudelaire, Flaubert, Hugo, Pasteur… Autant de textes abondamment commentés et illustrés, où le sérieux côtoie l’inattendu.

Ce recueil est consultable au pôle médecine, sous la cote 197731.

On y trouve par exemple un éloge de la pomme de terre, qui ne pouvait nous laisser insensibles en cette année anniversaire pour Antoine-Augustin Parmentier (voir ici notre exposition virtuelle : https://www.biusante.parisdescartes.fr/parmentier/)

L’auteur en est Paulin Gagne (1808-1876), ancien avocat et inventeur de la Gagne-Monopanglotte, langue universelle évoquée dans un poème de 1843 (consultable en ligne sur Gallica).

Nous reproduisons ici la première scène de l’acte 38 de l’Unitéide (ou la femme Messie, poème universel…), qui figure dans le recueil, et où la Pataticulture s’adresse aux peuples et rois, pour brosser un panégyrique vigoureux de la « patate régnante » :

ACTE TRENTE-HUITIÈME ou LA PATATICULTURE.

La scène se passe dans un vaste champ de pommes de terre.
Sommaire : Personnages principaux : La Pataticulture, peuples, rois, etc.
Action : La Pataticulture fait un discours dans lequel elle dit qu’elle a toujours aimé la pomme de terre qu’elle a guérie par la vaccine, et qui seule peut sauver le monde en lui servant de pain universel ; elle annonce qu’elle a chassé la Vinicultivrogne et la Séricultumûre qui détruisaient les peuples par l’ivresse et par le luxe ; elle ordonne de couvrir le globe de pommes de terre ou de patates ; elle dit qu’elle peut faire la pluie et le beau temps au moyen de batteries de canons établies dans les bassins des fleuves au moment de l’orage, etc.

—Les peuples et les rois élèvent la Pataticulture sur le trône et se couronnent avec elle de gloire et de pommes de terre, etc.

La Pataticulture en montrant la misère
Chante l’avènement de la pomme de terre.
SCÈNE I.
La Pataticulture, peuples et rois, etc.

LA PATATICULTURE, du haut du Pataticultoratoire.

Peuples et rois, je suis la Pataticulture,
Fille de la Nature et du Siècle en friture ;
Étant née au milieu d’un champ plein de splendeur
Que de pommes de terre ornait un plant d’honneur,
N’ayant jamais mangé que des pommes de terre
Qui font pour moi des plats de la meilleure chère,
J’ai toujours adoré ce fruit délicieux
Que, dit-on, pour extra mangeaient jadis les dieux !

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Géricault, images de vie, images de mort

Du 18 octobre 2013 au 26 janvier 2014 se tient à la Schirn Kunsthalle de Francfort-sur-le-Main l’exposition Géricault, des images de vie et de mort.

La BIU Santé a prêté plusieurs ouvrages mettant en valeur les liens unissant l’œuvre de l’artiste à l’histoire de la médecine :

  • J. Gamelin. Nouveau recueil d’ostéologie et de myologie… 1779 (cote : 1894, en ligne sur Medic@)
  • E. Esquirol. Des maladies mentales… 1838 (cote : 34169, en ligne sur Medic@)
  • P. Pinel. Traité médico-philosophique sur l’aliénation mentale. 1801 (cote : 48035)
  • C. Bell. Essays on the anatomy and philosophy of expressions. 1824 (cote : 22741)
  • J. Bell. Explaining the anatomy of the bones, muscles and joints. 1794 (cote : 146481)
  • Ch. Le Brun / S. Le Clerc. Caractères des passions gravés sur les dessins de Le Brun, par S. Le Clerc. 17XX (cote : 75447)
  • C. Monnet. Études d’anatomie à l’usage des peintres. 1775 (cote : 9226)
Gravure tirée de Gamelin (cliquez sur l’image pour le détail).
Gravure tirée de Esquirol (cliquez sur l’image pour le détail).

 

Autant de documents dont les planches présentent des motifs se rattachant aux préoccupations de Géricault : anatomie du corps humain (Gamelin, Monnet, John Bell), théorie des expressions et de la physiognomonie (Le Brun, Charles Bell), psychiatrie (Pinel, Esquirol).

L’exposition sera ensuite présentée au Museum voor Schone Kunsten de Gand du 21 février au 25 mai 2014.

En savoir plus sur cette exposition : un article de Culturebox du 19 octobre 2013.

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Ouverture à 13h le samedi 16 novembre

Attention : en raison de travaux d’électricité, le pôle médecine-odontologie de la bibliothèque (12, rue de l’École-de-Médecine) n’ouvrira ses portes qu’à 13h le samedi 16 novembre 2013.

Nous vous prions de bien vouloir nous excuser pour la gêne occasionnée.

11 novembre, Grande Guerre et Albéric Pont

Attention, la BIU Santé sera fermée lundi 11 novembre 2013 (jour férié, armistice de 1918).

Elle sera ouverte normalement le samedi 9 novembre, de 9h à 20h.

C’est justement aujourd’hui que débutent les célébrations pour le centenaire de la Grande Guerre. Plus d’informations sur le site officiel : http://centenaire.org

Cet anniversaire est aussi l’occasion de mettre en lumière le travail du docteur Albéric Pont (1870-1960), créateur du centre de chirurgie maxillo-faciale de Lyon en 1914.

La BIU Santé a acquis en 2012 un important fonds en rapport avec ce médecin stomatologue : des albums comprenant des images commentées de mutilés de la face traités à Lyon, de nombreuses plaques de verre et photographies isolées, des moulages, des céroplasties, des objets. Ce fonds, dont l’inventaire et la numérisation seront bientôt achevés, va être exploité dans le cadre d’un projet européen, 1914 FACES 2014 (précédemment nommé Scarface.)

La fermeture du 11 novembre vous permettra également de (re)découvrir notre exposition virtuelle sur les gueules cassées :

https://www.biusante.parisdescartes.fr/1418/

Mise en ligne des thèses et synthèses de pharmacie (XVIIIe-XIXe siècle)

Medic@ propose, en accès libre, pour les chercheurs et autres usagers distants un ensemble conséquent de thèses et synthèses de pharmacie : 228 synthèses anciennes (1782-1890) ; l’ensemble des 503 thèses de pharmaciens de 1ère et 2ème classes soutenues à Paris (1816-1899) et l’ensemble des 116 thèses présentées pour le concours d’agrégation (1847-1914).

Pour accéder à l’ensemble de ce corpus, cliquez sur le lien suivant.

Haschish : étude historique, chimique et physiologique / Edmond de Courtive, 1848. Cote BIU Santé Pharmacie P 5293-1848 (1)

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Fermeture du 1er novembre

La BIU Santé sera fermée vendredi 1er novembre 2013 (jour férié).

Elle sera ouverte normalement le samedi 2 novembre, de 9h à 20h.

Imago Mortis, Michel Wolgemuth, 1493. Cote 000739.

L’occasion de (re)découvrir nos services en ligne, disponibles 7 jours sur 7 et 24h/24 :

Pour les historiens, en accès libre : la bibliothèque numérique Medic@, la Banque d’images et de portraits, et pourquoi pas une petite visite du côté des expositions virtuelles.

Pour les lecteurs de Paris Descartes, les bases de données en médecine ou en pharmacie, les revues électroniques et les livres électroniques en médecine ou en pharmacie.

L’Industrie pharmaceutique en images

La BIU Santé vient de mettre en ligne une série de 46 photographies d’industries pharmaceutiques. Vues du ciel, de la rue ou de l’intérieur des bâtiments, ces photographies montrent des laboratoires, parfois disparus, des machines et des procédés de fabrication. Elles sont consultables sur la banque d’images et de portraits en cliquant ici.

Les sociétés représentées sont les suivantes : Laboratoires Lamatte et Boinot, Établissements Février-Decoisy et Champion, Laboratoires Choay, Société du traitement des Quinquinas, une usine de Nativelle, Laboratoires de l’Hépatrol, une usine de fermentation de Roussel, Laboratoires Debat, Établissement des produits chimiques Poulenc frères, usine de SPECIA, la Pharmacie centrale de France, Laboratoires Dausse, Laboratoires Adrian et Établissements C. David-Rabot.

[Usine de fermentation de Roussel, construite à Romainville en 1946]
Cet ensemble conséquent fut utilisé par M. le Professeur Maurice-Marie Janot, de la faculté de Pharmacie de Paris, à l’occasion d’une conférence donnée à la maison de la Chimie, le lundi 18 décembre 1951. Elle lui servit aussi à illustrer son enseignement de pharmacie galénique et son travail sur l’histoire de cette branche de l’art pharmaceutique.

Ces photographies se présentent sous la forme de plaques de verre. Certaines possèdent une légende ; d’autres pas. Pour ces dernières la BIU Santé a sollicité l’aide de M. André Frogerais et de Mme Josette Fournier, membres de la société d’histoire de la Pharmacie et du club d’histoire de la Chimie.

Ces plaques font partie du fonds Maurice-Marie Janot, qui comprend aussi des documents d’archives et des manuscrits non encore inventoriés. Ce fonds a été confié à la bibliothèque en 2009 par M. Jacques Poisson, membre honoraire de l’Académie nationale de pharmacie. Les plaques de verre ont été retrouvées par Mme Naïma Zerrouk, enseignante à la faculté des sciences pharmaceutiques et biologiques de Paris, et responsable du master de cosmétologie.

Pharmacie Centrale de France (1950). Atelier sels de quinine (extraction).

Cette mise en ligne est l’occasion pour la bibliothèque de valoriser ses collections sur l’histoire de l’industrie pharmaceutique française. Parmi les fonds documentaires qui méritent d’être signalés, citons un ensemble de 4.000 brochures de laboratoires pharmaceutiques. Les laboratoires Adrian, Choay, Dausse, Debat, Nativelle, Roussel, SPECIA ont entre autres contribué à l’alimentation de ce fonds en cours de signalement.

Pour en savoir plus sur l’histoire de l’industrie pharmaceutique :
Alexandre Blondeau : Histoire des laboratoires pharmaceutiques en France et de leurs médicaments : des préparations artisanales aux molécules du XXIe siècle (Paris : le Cherche midi, 1992-1998. Cote : BIU Santé Pharmacie 117678 ; Médecine HM Mag. SPE Pharm 55).
– Nicolas Sueur, La Pharmacie centrale de France : une coopérative au service d’un groupe professionnel. 1852-1979 (Lyon III, 2011. Accessible en ligne sur Asclépiades).

Philippe Galanopoulos et Jeremy Schreiber

Charles Richet et son temps (colloque)

Jeudi 14 novembre 2013

Salle des séances de l’Académie nationale de médecine

Anaphylaxie, sérothérapie, physiologie, chaleur animale, suc gastrique et digestion, fermentation lactique, lactose, contraction musculaire, méthode graphique, sensibilité, addition latente optique, mémoire organique, physiologie botanique, etc. Ces quelques mots et expressions dessinent le portrait d’un physiologiste d’exception, Charles Richet, honoré du prix Nobel de physiologie et de médecine en 1913 pour sa découverte de l’anaphylaxie.

Fonds Richet, bibliothèque ANM.

Pourtant, en parallèle de son activité de chercheur, Charles Richet s’est voulu écrivain, constructeur aéronautique, militant pacifiste, etc., résumant à lui seul de nombreuses contradictions de son temps. Véritable pionnier de l’aviation et père spirituel de Louis Breguet, il est également écrivain et auteur de fables, romans, poèmes et drames à l’antique. Quoique adepte du spiritisme, érigeant la science métapsychique en véritable science, ses travaux de physiologie n’en portent pas moins la marque d’un esprit positiviste et imprégné de rigueur. Eugéniste convaincu, favorable à la « sélection humaine » – pour reprendre le titre d’un de ses ouvrages -, il combat cependant l’antisémitisme. Son pacifisme militant ne l’empêche pas, non plus, d’anticiper l’appel en 1870 et, de nouveau pendant la Première Guerre mondiale, de partir de son propre chef en Italie afin de la rallier à une cause qu’il estime fondée en droit.

Richet dans les tranchées (3e en partant de la gauche). Fonds Richet, bibliothèque ANM.

Cent ans après l’attribution du prix Nobel de physiologie et de médecine à Charles Richet, il est grand temps de faire le point sur cette figure scientifique fascinante de la fin du XIXe et du début du XXe siècle, homme et savant aux multiples facettes. C’est la raison de la tenue du colloque Charles Richet et son temps, sous le patronage de l’Académie des sciences et de l’Académie nationale de médecine, pour lequel nous avons convié aussi bien des médecins que des chercheurs en histoire, littérature ou sciences sociales. Nous espérons que ce dialogue de spécialistes de différents domaines s’avèrera fructueux et fera émerger, au-delà de la figure même de Charles Richet et d’un angle d’approche monographique, l’extraordinaire intrication des intérêts, des actions et des passions tels qu’ils pouvaient s’incarner dans le Paris savant de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle.

L’entrée est libre mais une inscription préalable est nécessaire en cliquant sur ce lien.

Le programme détaillé du colloque est disponible en cliquant ici.

Jérôme Van Wijland

jerome.van-wijland[at]academie-medecine.fr

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La BIU Santé adopte la Licence ouverte

La BIU Santé, le musée de l’école vétérinaire de Maisons-Alfort, le musée de l’AP-HP et le musée de Matière médicale placent désormais sous licence ouverte les documents du domaine public qu’ils diffusent dans la bibliothèque numérique Medic@ et dans la banque d’images et portraits.

Quelle conséquence pour vous ?

Medic@ offre 12.500 documents en texte intégral (plus de 3 millions de pages) et la banque d’images et de portraits 150.000 illustrations. Jusqu’à présent, la réutilisation de ces ressources n’était autorisée que pour un usage privé. Vous deviez nous demander l’autorisation de les reprendre pour une publication (papier ou en ligne) et nous vous faisions parfois payer une redevance d’utilisation.

Dorénavant, les documents du domaine public des institutions citées peuvent être exploités gratuitement, y compris dans le cadre d’un usage commercial, sous la seule condition de mentionner leur provenance. Vous n’avez donc plus à nous demander de permission pour réutiliser les documents accompagnés de l’icône licence ouverte (ci-contre).

Pourquoi ?

La question des droits d’exploitation des numérisations de documents tombés dans le domaine public a fait et fait encore l’objet d’un débat âpre et complexe.

D’une part, la loi dispose que lorsqu’un document est tombé dans le domaine public (dans beaucoup de cas 70 ans après la mort de l’auteur), il n’y a plus à demander ni à payer une autorisation pour le réutiliser.

D’autre part, la numérisation de ces documents coûte cher, les budgets sont limités, et les institutions sont fermement invitées par leurs tutelles à trouver des sources de financement. L’usage existe en outre de longue date de contrôler et de vendre les reproductions issues des collections publiques. Du point de vue de l’intérêt public, le tout gratuit, fréquent sur Internet, n’est d’ailleurs pas du tout une évidence : une institution qui tire des revenus de la vente de ses images peut les réinvestir pour produire un meilleur service (acquérir des objets, les entretenir, les mettre à disposition dans de bonnes conditions, etc.), ce qui est un bénéfice commun.

Allégorie de la BIU Santé s’apprêtant à libérer les documents du domaine public .

Notre décision d’ouvrir désormais l’usage de ces données s’appuie sur plusieurs raisons :

–       L’exigence d’une autorisation préalable à la réutilisation est une gêne pour les usagers et en contradiction avec les nouvelles pratiques du web social. Elle est d’ailleurs malaisée à faire respecter et ajoute une certaine injustice (les plus respectueux des usagers étaient pénalisés par rapport aux autres) ;

–       Les bénéfices que nous tirions des redevances d’utilisation ont toujours été modestes, alors que leur prélèvement occasionne des frais notables (facturation, etc.) ;

–       L’autorisation préalable limite la valorisation des collections ; nous attendons au contraire d’un usage ouvert une plus grande visibilité de nos fonds, et la recherche de cette visibilité est en conformité avec nos missions ;

–       Il est possible d’ailleurs que cette visibilité accrue des collections conduise les usagers à commander plus de reproductions, qui resteront payantes (demande d’images nouvelles, ou numérisations à la demande : EOD), ce qui limiterait le manque à gagner pour les établissements. À noter que pour des raisons d’espace de stockage et de bande passante, nous ne pouvons pas mettre en ligne les scans originaux en haute définition. La fourniture de ces fichiers, eux aussi sous licence ouverte, demeurera un service payant dans la plupart des cas.

Comment mentionner la provenance ?

La seule condition à la réutilisation est la mention de « paternité », car la provenance d’un document constitue souvent une partie de sa valeur. Nous vous invitons à indiquer pour ce faire l’institution où ils sont conservés : BIU Santé, musée de l’AP-HP, musée de l’ENVA ou musée de Matière médicale (voir la notice du document).

Un autre moyen prévu pour mentionner la provenance est de créer un lien entre l’image réutilisée et la notice du document (en utilisant de préférence l’adresse permanente que vous trouverez dans la notice, ou au bas de chaque page de Medic@). C’est un bon moyen que nous vous recommandons : en créant un lien, vous permettez à ceux qui consulteront l’image de retrouver toutes les informations qui concernent le document, et vous nous aidez aussi à faire connaître nos services et nos collections.

Aidez-nous à conserver, à numériser et à rendre disponibles les collections.

Les dons en argent peuvent bénéficier de réductions fiscales : pensez-y, notamment si vous utilisez nos ressources dans un but commercial.

Tous les documents ne sont pas sous licence ouverte

Ne soyez pas étonnés si des mentions de copyright demeurent encore quelque temps sur certaines de nos images : l’enlèvement de ces filigranes disgracieux ne pourra se faire en un jour, malgré nos efforts.

De plus, environ 500 documents de Medic@ et 12.000 illustrations de la banque d’images ne sont pas sous licence ouverte. Cela recouvre :

–       Des documents qui n’appartiennent pas au domaine public et que leurs ayants droit ont placé en accès gratuit, mais pour un usage personnel seulement ;

–       Des documents mis en ligne par des partenaires de la BIU Santé qui n’ont pas souhaité placer leurs documents sous licence ouverte ;

–       Une très petite quantité d’images sur lesquelles leurs photographes ont des droits de propriété intellectuelle.

Pour réutiliser ces documents, vous devez donc demander l’autorisation de l’institution ou des ayants droit. Les contacts sont mentionnés dans la page d’aide « Réutilisations » de Medic@ et de la banque d’images et de portraits.

Les documents concernés sont identifiés par l’icône ci-dessous :

Medic@ signale également l’existence de 75.000 documents d’autres bibliothèques numériques, qui ont leurs propres règles : référez-vous à leurs pages d’aide pour savoir quels sont vos droits.

Pour en savoir plus

– Le site de la licence Etalab ;

– Le dernier numéro (72) de la revue professionnelle Arabesques (gratuit en ligne) fait le point sur ces questions ;

Un billet de Calimaq, sur le blog S.I.Lex.

– Le 31 octobre prochain aura lieu une journée d’étude sur le domaine public à l’assemblée nationale.

Jean-François Vincent