Nous nous intéressons cette année à la thériaque, remède élaboré au 1er siècle par Andromaque, médecin de Néron. Il doit son nom à l’un de ses principaux ingrédients, la chair de vipère, Thêriakos signifiant en grec « ce qui concerne les bêtes venimeuses ». Composé de plus de 70 ingrédients, dont l’opium et la chair de vipère, il est à l’origine utilisé pour lutter contre les venins et les poisons, puis pour soigner toutes sortes de maux, jusqu’au XVIIIe siècle : épilepsie, difficultés respiratoires, maux d’estomac, hémorragies, goutte, paralysie, fièvre, mélancolie… La thériaque fait officiellement partie de la pharmacopée française jusqu’en 1884. « Après avoir tenu une si grande et si longue place dans la pharmacie et la thérapeutique, elle quitte le domaine de l’histoire pour être reléguée dans la légende » conclut l’édition de cette même pharmacopée en 1908. Le parcours thématique est illustré par les collections du Musée François Tillequin – Collection de matière médicale et par les ouvrages anciens issus des collections patrimoniales de la BIU Santé pôle Pharmacie. Continuer la lecture de « Journées européennes du patrimoine 2019 : la thériaque »
Affiche de l’exposition. Source image : [Réclame Clinique de beauté Helena Rubinstein] in « La parfumerie moderne », vol. 23-24, 1930.Dans le cadre de l’exposition «Helena Rubinstein : l’aventure de la beauté» qui se déroule jusqu’au 25 août 2019 au Musée d’art et d’histoire du judaïsme, le pôle Pharmacie de la BIU santé vous propose une présentation d’ouvrages sur cette impératrice de la beauté.
La sélection d’ouvrages proposée est consultable du jeudi 11 avril au mardi 11 juin 2019. Alors n’hésitez pas à feuilleter, et même emprunter les documents les plus récents sur cette femme d’exception. À cette occasion, nous exposons également des documents issus de nos collections patrimoniales sur le thème de la beauté au début du XXème siècle.
Les locaux de la BIU Santé ont hébergé le temps d’une journée certains objets du musée d’Histoire de la médecine, sortis de leurs vitrines par l’artiste Marie-Hélène Le Ny. Cette dernière s’est installée à la bibliothèque pour réaliser des photogrammes, à partir d’objets du musée en lien avec la maternité. Les œuvres ainsi obtenues sont désormais présentées dans l’exposition Mater / No Mater, à La Ferté-sous-Jouarre.
Marie-Hélène Le Ny était déjà intervenue à l’université Paris Descartes dans le cadre de son exposition Infinités Plurielles, galerie de portraits de femmes scientifiques.
Marie-Hélène Le Ny nous en dit plus sur cette nouvelle manifestation : «Que les femmes soient mères ou non, la maternité apparaît comme la clé de voûte d’une organisation sociale basée sur la différences des sexes. La représentation de la maternité reste marginale pendant des siècles où les femmes n’ont pas leur place en tant qu’artistes, ni en tant que scientifiques ou médecins d’ailleurs. Le discours académique sur le corps des femmes est construit par les hommes et s’enracine souvent dans une vision très misogyne. Aujourd’hui la publicité et la vulgarisation médicale proposent des approches de la (non)maternité le plus souvent édulcorées et consensuelles, loin des ressentis des femmes et des multiples situations rencontrées, qui vont de l’effroi à l’extase. Delfine Ferré et Marie-Hélène Le Ny ont choisi d’explorer ce sujet au travers de propositions visuelles – dessins, installations, photographies, textes…- pour composer un récit polyphonique et polysémique que chacun.e est invité.e à découvrir et s’approprier.
Pour Delfine Ferré le dessin, la dentelle et les installations tiennent une place très importante dans ses œuvres réalisées dans des feuilles de polyéthylène ciselées au cutter.
Dans cette exposition, des séries élaborées durant 10 ans questionnent les
ressentis féminins à partir de la maternité et interrogent la place des
femmes dans notre société. Dessins, dentelles, collages et objets entrent en
résonance avec les recherches de Marie-Hélène Le Ny dont la photographie est l’outil de prédilection – souvent associée en polyptyques, à des textes ou des voix et parfois à des objets. Marie-Hélène Le Ny interroge le sort et
l’image des femmes dans le monde contemporain depuis une dizaine d’année – en particulier avec les séries On ne naît pas femme, on le devient…et Infinités Plurielles qui donne la parole à 145 scientifiques. Elle a commencé en 2012 un travail sur la non maternité – choisie ou subie – et les différentes façons qu’ont les femmes de la vivre aujourd’hui. Les questions liées à la mémoire et à la transmission sont au cœur de la plupart de ses recherches.
Titre de la série : Obstetricio
Ayant exposé en 2015 quelques portraits d’Infinités Plurielles au musée de l’histoire de la médecine, c’est tout naturellement qu’elle s’est intéressée à ses collections d’objets obstétricaux dans son projet [no] mater. Elle est venue y réaliser des photogrammes et a également travaillé à partir de gravures médicales anciennes. »
Pour célébrer le Nouvel an chinois, le pôle pharmacie de la BIU Santé vous propose, dulundi 4 février au lundi 8 avril, une sélection d’ouvrages relatifs à la Chine.
Les ouvrages les plus récents sont consultables et empruntables aux horaires d’ouverture de la bibliothèque. Les documents issus de nos collections patrimoniales accompagnent cette présentation.
Publicité « Bleu de Chine ». DansLa parfumerie française, 1927
La sélection d’ouvrages contemporains couvre différents domaines : botanique, cosmétologie, pharmacopée, médecine…Nous en profitons par ailleurs pour mettre en avant les thèses d’exercice réalisées par les étudiants de la Faculté.
Le droit de la médecine chinoise dite « traditionnelle »: actes du Colloque sino-européen sur le statut juridique de la médecine et de la pharmacopée traditionnelles chinoises, des 16 et 17 décembre 2013, Hangzhou, Chine. Actes du XIIIe Colloque du Centre de droit de la santé d’Aix-Marseille, dir. Leca, Antoin ; Jun, Shen ; Banggui, Jin. Bordeaux : Les études hospitalières, 2015. Cote : 610.951 DRO
L’art de la guerre, par Sun Tzu ; texte établi et présenté par Samuel B. Griffith ; traduit de l’anglais par Francis Wang. Paris : Flammarion, DL 2017. Cote : 217728
Du 28 janvier au 1er mars 2019, la faculté de médecine de Sorbonne Université accueille une exposition temporaire intitulée : « Images de médecine gréco-romaine : des clichés contre vos clichés ». Cette exposition s’inscrit dans la volonté de renouveler l’histoire des pratiques médicales par une multiplication des collaborations entre médecins et historiens de la médecine.
Cet événement est complété par une visite commentée de l’exposition par Muriel Labonnelie, spécialiste de la médecine gréco-romaine, visite qui se tiendra le vendredi 15 février de 12 h à 13h30. Un atelier consacré aux cachets à collyres aura également lieu, avec pour conclusion la projection d’un documentaire portant sur l’ophtalmologie romaine. Continuer la lecture de « Exposition « Images de médecine gréco-romaine… » »
« Table des affinités ». Histoire de l’Académie Royale des Sciences, 1718, p. 212. Source : BIU Santé
En 1718, il y a tout juste 300 ans, le chimiste Étienne-François Geoffroy (1672-1731) publiait sa fameuse «Table des différents rapports observés en chimie entre différentes substances», mieux connue sous le nom de «Table des affinités», qui constituait une première tentative de rationalisation de la chimie expérimentale. Chaque colonne est surmontée par le symbole d’une substance et les autres substances sont classées par affinité décroissante pour la première.
Pour commémorer cette importante étape de l’histoire des sciences, la Société d’Histoire de la Pharmacie a organisé avec le concours de la BIU Santé une exposition autour d’Étienne-François Geoffroy et de la famille d’apothicaires parisiens dont il représente un maillon.
Portrait par Nicolas de Largillière, Bibliothèque de l’Académie nationale de médecine. Source : Banque d’images et de portraits
Une affiche accueille ainsi le visiteur et détaille sa généalogie, illustrée par des portraits, tandis qu’une vitrine présente des ouvrages publiés par des membres de cette famille. Un portrait gravé d’Étienne-François d’après Nicolas de Largillière permet de se familiariser avec le personnage. Une vitrine regroupe ensuite les œuvres de partisans de la théorie corpusculaire et une autre présente les traités de chimie dus à des apothicaires parisiens qui ont servi à son initiation. Les ouvrages principaux d’Étienne-François dans le domaine de la matière médicale ou dans celui de la chimie sont ensuite exposés, y compris un exemplaire de l’Histoire de l’Académie Royale des Sciences ou fut publiée la table, sont ensuite exposés.
Synthèse de Claude-Joseph Geoffroy illustrée par Sébastien Leclerc, 1703. Source : Medic@
Une série de livres traitant de la carrière ou de l’œuvre de Geoffroy sont ensuite réunis. Plusieurs ouvrages permettent d’admirer le superbe ex-libris de la famille Geoffroy. Enfin, la dernière vitrine propose des ouvrages ultérieurs reproduisant ou commentant la Table des affinités. Elle renferme également un exemplaire de la synthèse (sorte de programme de l’examen d’accession à la maîtrise d’apothicaire) de Claude-Joseph, le frère cadet d’Étienne-François, illustrée par Sébastien Leclerc.
Deux visites guidées gratuites sont organisées le jeudi 13 décembre à 16h et le mardi 18 décembre à 17h30. Elles seront animées par le professeur Olivier Lafont, commissaire de l’exposition. Pour vous inscrire, vous pouvez écrire à l’adresse suivante : blog@biusante.parisdescartes.fr. Merci de préciser si vous êtes accompagné(e)s et sur quelle(s) visite(s) proposée(s) vous êtes disponible. Inscription gratuite dans la limite des places disponibles.
La Bibliothèque interuniversitaire de Santé et le Musée d’Histoire de la médecine organisent une exposition consacrée aux plantes et à la pharmacopée japonaises dans le cadre de Japonismes 2018, qui marque la célébration du 160e anniversaire des relations diplomatiques franco-japonaises et le 150e anniversaire de l’ère Meiji (1868). Intitulée «Se soigner au Japon : plantes et pharmacopée (« XVIIe-XXe siècle)», l’exposition est installée au Musée d’Histoire de la médecine, 12 rue de l’École-de-Médecine, Paris 6e, du lundi 22 octobre 2018 au mercredi 9 janvier 2019. Une sélection d’objets et documents, exceptionnellement rassemblés dans ce très beau musée, illustrent l’influence réciproque de ces deux régions du monde concernant les questions de santé et de thérapeutique, à partir de l’ère Edo et plus encore à partir l’ère Meiji en 1868.
Pr Flückiger (au milieu) et Shimoyama (à droite). Collection Georgin
Organisée selon un récit en trois temps, l’exposition présente la pharmacopée japonaise ainsi qu’une sélection de plantes qui la composent. Elle s’intéresse ensuite à la figure de Junichirô Shimoyama (1853-1912), considéré comme le fondateur de la pharmacie moderne japonaise. Elle aborde enfin deux approches thérapeutiques typiquement japonaises : le moxa et la médecine Kampo, intégrée aujourd’hui au système de santé japonais.
Collection du Pr Shibata, 1957. Source : Musée François Tillequin – Collections de matière médicale
Les objets et documents exposés proviennent des collections patrimoniales de la Bibliothèque interuniversitaire de Santé, du Musée d’Histoire de la médecine, du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens, des collections de matière médicale du Musée François Tillequin ainsi que de collections privées.
Le Musée d’Histoire de la médecine est ouvert tous les jours de 14h à 17h30 sauf les jeudi, dimanche et jours fériés. Le musée sera fermé du 22 décembre 2018 inclus au 3 janvier 2019 inclus.
BLANQUIER, Raoul (1869-?). Des magnoliacées et de leurs produits. [S.l.] : [s.n.], 1893.
Disponible dans Medic@
BIU Santé (Pôle pharmacie) : Prix Ménier 1893
BLUME, Carl Ludwig. Collection des Orchidées les plus remarquables de l’Archipel Indien et du Japon. Amsterdam, C. G. Sulpke, 1858-1859.
Disponible dans la bibliothèque numérique de l’Université Goethe (Francfort-sur-le-Main)
BIU Santé (Pôle pharmacie) : RES 27
BOYLE, James. A treatise on moxa, as applicable more particularly to stiff joints; illustrated by cases and plates, with some general observations on spinal diseases. Londres, Callow and Wilson, 1825.
Disponible dans Medic@
BIU Santé (Pôle médecine) : 35597
Échantillon d’agar-agar, modèle réduit de pilon et mortier.
Musée François Tillequin – Collections de matière médicale, Paris
Échantillons de matière médicale provenant du Japon : Cnidium officinale, Coix lachryma jobi, Coptis japonica ; Ophiogon japonicus, Scutellaria baicalensis
Musée François Tillequin – Collections de matière médicale, Paris
Ecole supérieure de pharmacie de Paris. Collection des matières médicales [carte postale] A. Breger frères (rue Thénard, Paris), 1904 (circa).
Dossier 316 pièce 16.
Disponible dans la Banque d’images et de portraits de la BIU Santé
HAGENDORN, Ehrenfrid. Tractatus physico-medicus de catechu, sive terra japonica, in vulgus sic dicta, ad normam Academiae naturae-curiosorum. Iéna, J.Bielkii ,1679.
Disponible dans la Bayerische Staatsbibliothek Digital
BIU Santé (Pôle pharmacie) : RES 19440
KAEMPFER, Engelbert. Histoire naturelle, civile, et ecclésiastique de l’empire du Japon. La Haye, P. Gosse & J. Neaulme, 1729.
BIU Santé (Pôle pharmacie) : RES 517-1 et 2
Marcon, L. I. Dissertation sur l’action du moxa. Thèse de la Faculté de médecine de Paris. Paris, Didot, 1826.
BIU Santé (Pôle médecine) : 35597
Disponible dans Medic@
Pharmacopoea Japonica. Tokyo, Insetsu Kyoku, 1886. Note : édition latine Conseil national de l’Ordre des pharmaciens
BIU Santé (Pôle pharmacie) : P 50099-1
Poupée Tsoë-Bosi, XVIIIe siècle.
Musée d’histoire de la médecine, Paris : Inv. 90.170.1
Publicités, sac et sachets de médicaments japonais, fin xixe-première moitié du XXe siècle
LABORATOIRES MOTOSADA INUBUSHI. Keishintan, Katsujugan [Publicité]. Awa, [s.d].
LABORATOIRE TAKATA-SEYIAKU. Reizinto [Publicité pour un médicament destiné aux femmes].
Collection Frédéric Bonté
SARLANDIERE, Jean-Baptiste. Mémoires sur l’électro-puncture, considérée comme moyen nouveau de traiter efficacement la goutte, les rhumatismes et les affections nerveuses, et sur l’emploi du moxa japonais en France, suivis d’un traité de l’acupuncture et du moxa… par le chevalier Sarlandière,… Paris, chez l’auteur…, et chez Melle Delaunay…, 1825.
Disponible dans Medic@
BIU Santé (Pôle médecine) : 90958, t.416, n° 5
SHIBATA, Shōji ; OHTSUKA, Shōji ; SAITO, Hiroshi. Recent advances in ginseng studies : proceedings of the international Ginseng seminar, held in Sanjo Kaikan, University of Tokyo, April 1, 1989. Tokyo, Hirokawa publishing, 1990.
BIU Santé (Pôle pharmacie) : 117559
SHIMOYAMA, Junichirô. Pharmaceutical botany lecture. Tokyo, Meiji Medical Lecture Society, [1895].
Collection Frédéric Bonté
SHIMOYAMA, Junichirô. Pharmacognosie. 16e édition revue et augmentée par Yasuhiko Asahina et Naoichi Fujiwara, 1924.
Collection Frédéric Bonté
The Pharmacopoeia of Japan. Tokyo, Pharmaceutical Society of Japan, 1907.
Conseil national de l’Ordre des pharmaciens, Paris
BIU Santé (Pôle pharmacie) : P 50099-3
THUNBERG, Carl Peter. Flora Japonica sistens plantas insularum Japonicarum secundum systema sexuale emendatum redactas ad XX classes, ordines, genera et species cum differentiis specificis, synonymis paucis, descriptionibus concinnis et XXXIX iconibus adjectis. Leipzig, I. G. Mülleriano, 1784.
Disponible sur Biodiverstiy Heritage Library
BIU Santé (Pôle pharmacie) : RES 11809
THUNBERG, Carl Peter. Voyages de C. P. Thunberg, au Japon par le cap de Bonne-Espérance, les isles de la Sonde… Paris, Benoît Dandré, 1796.
BIU Santé (Pôle pharmacie) : 5244-1 et 2
TITSINGH, Isaac. Beschreiving an het naalde steeken en moxa branden. XIXe siècle.
Disponible dans Medic@
BIU Santé (Pôle médecine) : Ms. 45
TSUDSIOKA, S. MURAI, J. Catalogue of the collection of Japanese and Chinese drugs. Tokyo, 1883.
BIU Santé (Pôle pharmacie) : 119939
Le musée de Cluny vient de rouvrir à Paris après plusieurs mois de travaux. « La dame à la licorne » en est l’une des attractions principales depuis 1882. Et c’est justement cet animal fantastique qui a été choisi comme thème de la nouvelle exposition temporaire du musée.
Elle ambitionne de démontrer que la licorne est source d’engouement depuis la fin du Moyen-Âge, jusqu’à nos jours. Sera aussi évoquée la source majeure d’inspiration pour les artistes qu’est depuis longtemps la tenture de la Dame à la licorne.
Deux documents ont été prêtés par la BIU Santé :
Josse BADE, Stultifere naves, [Paris] : Thielmann Kerver, pour E. [J. et G.] de Marnef, [1500]. Cote 6311 au pôle Médecine. Non pas que cet ouvrage traite spécialement de licornes (il est plutôt connu pour sa nef des fous), mais la marque d’imprimeur représente le fabuleux animal. Vous retrouverez dans notre banque d’images quelques clichés noir et blanc de cet exemplaire.
L’Ortus sanitatis, soit le Jardin de santé, première édition d’un incunable imprimé en 1491 et illustré de gravures sur bois colorées. Cet ouvrage décrit différents éléments du monde naturel (les plantes, les animaux terrestres, les oiseaux, les poissons, les pierres et… les urines) et propose pour certains de ces éléments une ou plusieurs applications thérapeutiques (cote RES 5915 au pôle Pharmacie).
La licorne est une petite beste mais elle a grant force en son corps […] Elle ne craint point le fer […] et habite es haultes montaignes.
Les deux ouvrages seront exposés de manière alternée au cours de l’exposition.
… encore plus de licornes !
D’autres portraits de licornes figurent dans notre banque d’images et de portraits (plus de 230 000 clichés libres de droits).
Et comme il aurait été dommage de parler licornes sans arc-en-ciel, nous ne résistons pas au plaisir coupable de vous offrir ce magnifique GIF animé – qui n’est malheureusement pas issu de nos collections !
C’est en 1817 que ce qui allait devenir «la maladie de Parkinson» a été décrit pour la première fois, par le médecin anglais du même nom.
Le King’s College de Londres a organisé fin 2017 une exposition sur ce thème, Parkinson of the disease, pour les 200 ans de cette publication. À cette occasion, la BIU Santé a fourni quelques images de la thèse de Constantin Tretiakoff de 1919 sur ce même sujet.
Cette nouvelle exposition a lieu à l’Harmas Jean-Henri-Fabre (site du Muséum d’histoire naturelle de Paris), à Sérignan-du-Comtat du 18 mai au 31 octobre 2018.
Cette bâtisse fut la «dernière demeure du grand scientifique et écrivain du 19ème siècle. Propriété classée Monument Historique et Maison des Illustres, c’est le lieu où Fabre a observé les insectes et rédigé la plupart de son œuvre littéraire foisonnante. Il y a peint aussi quelques 600 aquarelles de champignons, rassemblé plus de 20 000 planches d’herbier léguées avec sa demeure au Muséum.»
En plus des peintures issues de l’herbier du pôle Pharmacie de la BIU Santé, l’artiste expose des portraits d’insectes inspirées des souvenirs entomologiques de Fabre. En outre, le visiteur pourra se promener dans le jardin remarquable, riche 20 arbres historiques et de 500 espèces végétales différentes plantées par le naturaliste.