Nouvel an chinois au pôle Pharmacie

Pour célébrer le Nouvel an chinois, le pôle pharmacie de la BIU Santé vous propose, du lundi 4 février au lundi 8 avril, une sélection d’ouvrages relatifs à la Chine.

Les ouvrages les plus récents sont consultables et empruntables aux horaires d’ouverture de la bibliothèque. Les documents issus de nos collections patrimoniales accompagnent cette présentation.

Dans la vitrine, vous trouverez un herbier de plantes médicinales chinoises paru en 1781, consultable dans Medic@ et dont les planches sont visibles dans la Banque d’images et de portraits ; Les oiseaux de la Chine, un ouvrage contenant de très belles planches dessinées et coloriées au pinceau ainsi que le « De Monstris » chinois et les bestiaires occidentaux, un article de Fernand de Mély publié dans la Revue archéologique en 1897.

Publicité « Bleu de Chine ». Dans La parfumerie française, 1927

La sélection d’ouvrages contemporains couvre différents domaines : botanique, cosmétologie, pharmacopée, médecine…Nous en profitons par ailleurs pour mettre en avant les thèses d’exercice réalisées par les étudiants de la Faculté.

Dufour, Philippe Sylvestre. Traitez nouveaux & curieux du café, du thé et du chocolate, Lyon, 1685

Typhanie Martin

Nouvel an chinois au pôle pharmacie
Debut: 02/04/2019
Fin: 04/08/2019
4 avenue de l'Observatoire
Paris
75006

 

 

 

Couleurs et soins dans les médecines anciennes

Les 22 et 23 novembre 2018 aura lieu à Lyon le colloque Couleur et soins dans les médecines anciennes. Époques antique et médiévale entre Orient et Occident. Grèce, Rome, Inde, Égypte et Proche-Orient.

Cette manifestation internationale est organisée par Isabelle Boehm (HiSoMA – Lyon 2), Laurence Moulinier-Brogi (CIHAM – Lyon 2)  avec la collaboration de Philippe Abrahami (Archéorient – Lyon 2)

«La couleur de la maladie et la couleur du remède font partie des critères fondamentaux de diagnostic et de thérapeutique dans l’histoire de la médecine et de la pharmacologie. Ce colloque s’inscrit dans les recherches actuelles dans les médecines anciennes. Il sera centré sur l’utilisation des couleurs dans la thérapeutique, aux époques antique et médiévale, et dans une perspective comparatiste, où seront associées des traditions médicales au-delà de l’Europe, comme l’Inde ou l’Égypte. Ces aspects comparatifs viendront éclairer une question encore complexe, celle des rapports entre les différentes traditions médicales anciennes.»

En savoir plus

Le site internet du colloque

Télécharger le programme (.pdf)

Debut: 11/22/2018
Fin: 11/23/2018
Lyon, Auvergne-Rhône-Alpes
FR

1re journée mondiale de l’acupuncture (15/11) sous le patronage de l’Unesco et de l’OMS

Sous le patronage de l’Unesco et de l’Organisation mondiale de la santé la 1re journée mondiale de l’Acupuncture aura lieu à Paris le 15 novembre 2018. Elle sera suivie les 16 et 17 novembre du Dialogue Mondial Scientifique et Culturel sur l’Acupuncture (WSDA).

Cette manifestation sera présidée par la Fédération mondiale des sociétés d’acupuncture et de moxibustion (WFAS). Elle fera intervenir pendant 3 jours des acteurs nationaux et mondiaux de l’acupuncture.

Consulter le programme sur le site de la WAD-O.

C’est l’occasion pour la BIU Santé de mettre en valeur des documents méconnus de ses collections qui ont obtenu le label Collex.

Des ouvrages anciens sur l’acupuncture

La bibliothèque conserve dans ses collections plusieurs des ouvrages qui ont servi de base en Europe à l’étude et au développement de la médecine chinoise et de l’acupuncture, à partir de la fin du 17e et tout au long du 18e siècle. Ce sont les médecins de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales et des missionnaires jésuites qui ont été les premiers à décrire ces pratiques dans leurs récits de voyages.

  • ALEMAND, Louis-Augustin, BOYM, Michel, HERVIEU, Julien-Placide et CHARVYS, Philippe. Les secrets de la médecine des chinois, consistant en la parfaite connaissance du pouls. Envoyez de la Chine par un François, Homme de grand mérite. À Grenoble : chez Philippes Charvys, 1671. Pôle Médecine, cote 30528. À consulter en ligne sur Medic@.

Cet ouvrage, qui n’est pas illustré, présente l’essentiel de la sphygmologie chinoise et consacre un chapitre à la médecine japonaise, dans lequel figure l’une des premières descriptions de traitement par les aiguilles.

  • CLEYER, Andreas, BOYM, Michel (trad.).  Specimen medicinae sinicae sive, Opuscula medica ad mentem sinensium, continens.  I. De pulsibus libros quatuor è sinico translatos.  II. Tractatus de pulsibus ab erudito Europaeo collectos.  III. Fragmentum operis medici ibidem ab erudito Europaeo conscripti. IV. Excerpta literis eruditi Europaei in China.  V. Schemata ad meliorem praecedentium intelligentiam. VI. De indiciis morborum ex linguae coloribus & affectionibus cum figuris aeneis & ligneis. Francofurti : Sumptibus Joannis Petri Zubrodt, 1682. Pôle Médecine, cotes 6168 et 154971. À consulter en ligne sur Medic@.

Le Specimen Medicinae Sinicae constitue le premier ouvrage illustré publié sur la médecine chinoise en Occident. Il donne une vue d’ensemble des pratiques médicales incluant l’acupuncture et la théorie des méridiens, la sémiologie de la langue, la description des médicaments et de leurs emplois, ainsi que la traduction d’un traité sur le diagnostic par le pouls.

  • RHYNE, Willem Den et CHISWELL, Richard. Wilhelmi ten Rhyne M.D. &c. Transisalano-Daventriensi Dissertatio de arthritide: mantissa schematica: de acupunctura et orationes tres, I. De chymiae botaniae antiquitate & dignitate. II. De physiognomia. III. De montris…. Londini : impensis R. Chiswell Societatis Regalis Typographi ad insigne Rosae coronatae, 1683. Pôle Médecine, cote 71050. À consulter en ligne sur Medic@.

Rhyne est le premier auteur européen à avoir disserté sur l’acupuncture et les moxas, en essayant d’attirer l’attention sur cette thérapeutique.

  • KAEMPFER, Engelbert. Histoire naturelle, civile et ecclésiastique de l’empire du Japon, La Haye : P. Gosse & J. Neaulme, 1729. Pôle Pharmacie, cote Rés 517 et Pôle Médecine, cote 1006. À consulter en ligne sur Medic@.

Kaempfer adjoint à son histoire du Japon un appendice contenant de précieuses remarques sur le moxa et l’acupuncture. Il consacre un chapitre à la «cure de la colique par la piqûre d’une aiguille telle qu’elle est en usage parmi les Japonais».

  • TITSINGH, Isaac. Beschreiving van het naalde steeken en moxa branden, s.l., manuscrit non daté [entre 1781 et 1812]. Pôle Médecine, cote Ms 45. À consulter en ligne sur Medic@.

Ce manuscrit est la traduction hollandaise d’un traité japonais d’acupuncture et de moxibustion. Il est illustré de 80 figures au trait et à l’encre de Chine indiquant les repères des points à piquer.

Jean-Baptiste Sarlandière publie en 1825 une traduction en français du manuscrit de Titsingh à la suite de sa propre contribution à l’étude de l’acupuncture :

  • Mémoires sur l’électro-puncture, considérée comme moyen nouveau de traiter efficacement la goutte, les rhumatismes et les affections nerveuses, et sur l’emploi du moxa japonais en France ; suivis d’un traité de l’acupuncture et du moxa: principaux moyens curatifs chez les peuples de la Chine, de la Corée et du Japon : ornés de figures japonaises. Trad. par Jean-Baptiste Sarlandière. Paris : Chez l’auteur : chez Mlle Delaunay, 1825. Pôle Médecine, cote 90958 t. 416 n° 5. À consulter en ligne sur Medic@.

Deux planches lithographiées en couleur signées Langlumé reproduisent le Tsoe-Bosi, poupée en carton japonaise utilisée pour la formation à l’acupuncture.

 

Medic@ contient également un dossier sur la réception des médecines orientales en Occident.

Et jusqu’au 9 janvier 2019, retrouvez un aperçu des pratiques thérapeutiques japonaises, dont l’acupuncture, dans notre exposition «Se soigner au Japon : plantes et pharmacopée (XVIIe-XXe s.)» au musée d’Histoire de la médecine.

Quelques ouvrages plus récents

  • Franglen N, Burner S. À la découverte de l’acupuncture des cinq éléments. Bruxelles: Satas; 2016. Pôle Médecine, cote 200488.
  • Jarmey C, Bouratinos I. Anatomie des points d’acupuncture. Éditions de l’Éveil; 2016. 384 p. Pôle Médecine, cote 275089.
  • Focks C, Burner S, März U, Hosbach I. Atlas d’acupuncture. Issy-les-Moulineaux: Elsevier Masson; 2009. Pôle Médecine, cote 10749.
  • Hawawini R. Exposé didactique de pathologies en acupuncture chinoise. Paris: Editions You-Feng; 2005. Pôle Médecine, cote 269028-1.
  • Yamamoto T, Yamamoto H, Yamamoto MM. La nouvelle acupuncture crânienne du Dr Yamamoto: YNSA. Paris: Ed. Phu Xuan; 2009. Pôle Médecine, cote 193454.
  • Collectif, Zhenji L. Nomenclature sino-française des expressions et termes fondamentaux de la Médecine Chinoise: Édition bilingue français-chinois. Paris : Beijing: Desclée De Brouwer; 2011. 880 p. Pôle Médecine, cote 195256.
Debut: 11/15/2018
Fin: 11/15/2018
Maison de l'Unesco, 7, place de Fontenoy
Paris, Île-de-France
75007
FR

[Expo] Se soigner au Japon : plantes et pharmacopée (XVIIe-XXe s.)

La Bibliothèque interuniversitaire de Santé et le Musée d’Histoire de la médecine organisent une exposition consacrée aux plantes et à la pharmacopée japonaises dans le cadre de Japonismes 2018, qui marque la célébration du 160e anniversaire des relations diplomatiques franco-japonaises et le 150e anniversaire de l’ère Meiji (1868). Intitulée «Se soigner au Japon : plantes et pharmacopée (« XVIIe-XXe siècle)», l’exposition est installée au Musée d’Histoire de la médecine, 12 rue de l’École-de-Médecine, Paris 6e, du lundi 22 octobre 2018 au mercredi 9 janvier 2019. Une sélection d’objets et documents, exceptionnellement rassemblés dans ce très beau musée, illustrent l’influence réciproque de ces deux régions du monde concernant les questions de santé et de thérapeutique, à partir de l’ère Edo et plus encore à partir l’ère Meiji en 1868.

Pr Flückiger (au milieu) et Shimoyama (à droite). Collection Georgin

Organisée selon un récit en trois temps, l’exposition présente la pharmacopée japonaise ainsi qu’une sélection de plantes qui la composent. Elle s’intéresse ensuite à la figure de Junichirô Shimoyama (1853-1912), considéré comme le fondateur de la pharmacie moderne japonaise. Elle aborde enfin deux approches thérapeutiques typiquement japonaises : le moxa et la médecine Kampo, intégrée aujourd’hui au système de santé japonais.

Collection du Pr Shibata, 1957. Source : Musée François Tillequin – Collections de matière médicale

 

Les objets et documents exposés proviennent des collections patrimoniales de la Bibliothèque interuniversitaire de Santé, du Musée d’Histoire de la médecine, du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens, des collections de matière médicale du Musée François Tillequin ainsi que de  collections privées.

Le Musée d’Histoire de la médecine est ouvert tous les jours de 14h à 17h30 sauf les jeudi, dimanche et jours fériés. Le musée sera fermé du 22 décembre 2018 inclus au 3 janvier 2019 inclus.

Pour aller plus loin

BLUM, Catherine ; BONTE, Frédéric. « Exposition Se soigner au Japon : plantes et pharmacopée (xviie-xxe siècle) ». Dans Histoire des sciences médicales, 2018, 52 (4), pp. 499-500.

BLUM, Catherine ; BONTE, Frédéric. « Regards sur la pharmacopée du Japon, xviie-xxe siècle ». Dans e-sfhm, n° 1, 2019, pp. 4-23.

Liste des œuvres exposées

[ANDO, Keisyu ?]. Zentai Shinron (= Western Medicine), 1857.
Collection Frédéric Bonté

BLANQUIER, Raoul (1869-?). Des magnoliacées et de leurs produits. [S.l.] : [s.n.], 1893.
Disponible dans Medic@
BIU Santé (Pôle pharmacie) : Prix Ménier 1893

BLUME, Carl Ludwig. Collection des Orchidées les plus remarquables de l’Archipel Indien et du Japon. Amsterdam, C. G. Sulpke, 1858-1859.
Disponible dans la bibliothèque numérique de l’Université Goethe (Francfort-sur-le-Main)
BIU Santé (Pôle pharmacie) : RES 27

BOYLE, James. A treatise on moxa, as applicable more particularly to stiff joints; illustrated by cases and plates, with some general observations on spinal diseases. Londres, Callow and Wilson, 1825.
Disponible dans Medic@
BIU Santé (Pôle médecine) : 35597

Échantillon d’agar-agar, modèle réduit de pilon et mortier.
Musée François Tillequin – Collections de matière médicale, Paris

Échantillons de matière médicale provenant du Japon : Cnidium officinale, Coix lachryma jobi, Coptis japonica ; Ophiogon japonicus, Scutellaria baicalensis
Musée François Tillequin – Collections de matière médicale, Paris

Ecole supérieure de pharmacie de Paris. Collection des matières médicales [carte postale] A. Breger frères (rue Thénard, Paris), 1904 (circa).
Dossier 316 pièce 16.
Disponible dans la Banque d’images et de portraits de la BIU Santé

HAGENDORN, Ehrenfrid. Tractatus physico-medicus de catechu, sive terra japonica, in vulgus sic dicta, ad normam Academiae naturae-curiosorum. Iéna, J.Bielkii ,1679.
Disponible dans la Bayerische Staatsbibliothek Digital
BIU Santé (Pôle pharmacie) : RES 19440

INABA, Fuminori. Fukusho Kiran, 1800 circa.
Collection Frédéric Bonté

KAEMPFER, Engelbert. Histoire naturelle, civile, et ecclésiastique de l’empire du Japon. La Haye, P. Gosse & J. Neaulme, 1729.
BIU Santé (Pôle pharmacie) : RES 517-1 et 2

Marcon, L. I. Dissertation sur l’action du moxa. Thèse de la Faculté de médecine de Paris. Paris, Didot, 1826.
BIU Santé (Pôle médecine) : 35597
Disponible dans Medic@

Pharmacopoea Japonica. Tokyo, Insetsu Kyoku, 1886. Note : édition latine Conseil national de l’Ordre des pharmaciens
BIU Santé (Pôle pharmacie) : P 50099-1

Poupée Tsoë-Bosi, XVIIIe siècle.
Musée d’histoire de la médecine, Paris : Inv. 90.170.1

Publicités, sac et sachets de médicaments japonais, fin xixe-première moitié du XXe siècle
LABORATOIRES MOTOSADA INUBUSHI. Keishintan, Katsujugan [Publicité]. Awa, [s.d].
LABORATOIRE TAKATA-SEYIAKU. Reizinto [Publicité pour un médicament destiné aux femmes].
Collection Frédéric Bonté

SARLANDIERE, Jean-Baptiste. Mémoires sur l’électro-puncture, considérée comme moyen nouveau de traiter efficacement la goutte, les rhumatismes et les affections nerveuses, et sur l’emploi du moxa japonais en France, suivis d’un traité de l’acupuncture et du moxa… par le chevalier Sarlandière,… Paris, chez l’auteur…, et chez Melle Delaunay…, 1825.
Disponible dans Medic@
BIU Santé (Pôle médecine) : 90958, t.416, n° 5

SHIBATA, Shōji ; OHTSUKA, Shōji ; SAITO, Hiroshi. Recent advances in ginseng studies : proceedings of the international Ginseng seminar, held in Sanjo Kaikan, University of Tokyo, April 1, 1989. Tokyo, Hirokawa publishing, 1990.
BIU Santé (Pôle pharmacie) : 117559

SHIMOYAMA, Junichirô. Pharmaceutical botany lecture. Tokyo, Meiji Medical Lecture Society, [1895].
Collection Frédéric Bonté

SHIMOYAMA, Junichirô. Pharmacognosie. 16e édition revue et augmentée par Yasuhiko Asahina et Naoichi Fujiwara, 1924.
Collection Frédéric Bonté

The Pharmacopoeia of Japan. Tokyo, Pharmaceutical Society of Japan, 1907.
Conseil national de l’Ordre des pharmaciens, Paris
BIU Santé (Pôle pharmacie) : P 50099-3

THUNBERG, Carl Peter. Flora Japonica sistens plantas insularum Japonicarum secundum systema sexuale emendatum redactas ad XX classes, ordines, genera et species cum differentiis specificis, synonymis paucis, descriptionibus concinnis et XXXIX iconibus adjectis. Leipzig, I. G. Mülleriano, 1784.
Disponible sur Biodiverstiy Heritage Library
BIU Santé (Pôle pharmacie) : RES 11809

THUNBERG, Carl Peter. Voyages de C. P. Thunberg, au Japon par le cap de Bonne-Espérance, les isles de la Sonde… Paris, Benoît Dandré, 1796.
BIU Santé (Pôle pharmacie) : 5244-1 et 2

TITSINGH, Isaac. Beschreiving an het naalde steeken en moxa branden. XIXe siècle.
Disponible dans Medic@
BIU Santé (Pôle médecine) : Ms. 45

TSUDSIOKA, S. MURAI, J. Catalogue of the collection of Japanese and Chinese drugs. Tokyo, 1883.
BIU Santé (Pôle pharmacie) : 119939

YONAN. Botanique japonaise : livres Kwa-wi. Paris, F. Savy, 1873
BIU Santé (Pôle pharmacie) : 13020

 

Mathurin Méheut (1882-1958), observateur de la nature

Le Pôle pharmacie de la BIU Santé vous fait découvrir en cette veille de printemps deux très beaux ouvrages illustrés par Mathurin Méheut (1882-1958), artiste peintre originaire de Lamballe en Bretagne : Étude de la mer, faune et flore de la Manche et de l’océan, paru chez Lévy en 1914, et La Plante exotique, paru chez Massin et Cie en 1931. Ces ouvrages sont exposés à l’entrée de la salle Dorveaux jusqu’au vendredi 11 mai 2018.

Diplômé de l’École des Beaux-Arts de Rennes, Mathurin Méheut se distingue très tôt par un regard aiguisé et un talent d’observation quasi-ethnographique de son environnement, qu’il s’agisse des ports de pêche de sa Bretagne natale, des conditions de vie dans les tranchées durant la Grande Guerre ou bien de la faune et de la flore qu’il a l’occasion d’explorer à l’occasion de ses différents voyages et missions. C’est à ce dernier volet de son œuvre que se consacre notre exposition.

Mathurin Méheut à Roscoff
Source : http://www.musee-meheut.fr

Lorsqu’il publie Étude de la mer : faune et flore de la Manche et de l’océan, en 1914, Mathurin Méheut vient de passer deux années dans la Station de biologie marine de Roscoff dans le Finistère, dédiées à l’observation des fonds marins dans un contexte scientifique. Cet ouvrage en deux tomes publié sous la direction du peintre décorateur Maurice Pillard-Verneuil (1869-1942) le rend célèbre. Il décroche un an plus tard la bourse Autour du monde financée par la fondation Albert Kahn et part pour Hawaï et le Japon avant d’être mobilisé pendant la Grande Guerre où il devient peintre aux armées.

Près de vingt ans après la publication de son Étude de la mer, Mathurin Méheut poursuit son œuvre naturaliste avec la publication en 1931 de La Plante exotique, un portefeuille de 24 planches gravées en héliochromie consacré aux plantes exotiques issues de divers endroits du globe : Hawaï, Mexique, Afrique du Sud…

Pour en savoir plus sur Mathurin Méheut, découvrez le site Internet du Musée qui lui est consacré à Lamballe (réouverture le 7 avril 2018).
En 2010, le musée a organisé une exposition intitulée «Méheut, le monde de la nature» dans le cadre de l’année de la biodiversité.

Catherine Blum, sur une idée de Jean-Luc Spagnol

Mathurin Méheut (1882-1958), observateur de la nature
Debut: 03/05/2018
Fin: 05/11/2018
4 avenue de l'Observatoire
Paris
75006

 

 

Nouvelle version de Reaxys

Une nouvelle version de la base Reaxys est disponible depuis le 19 octobre 2016.

indexL’ancienne et la nouvelle version seront consultables en parallèle pendant 6 mois, ce qui vous laissera le temps de prendre en main la nouvelle interface.

Le contenu est accru de 12000 journaux en full text automatiquement indexés, ainsi que les brevets asiatiques (Chine, Corée du Sud, Japon et Taïwan).

Le lien vers la nouvelle version est disponible à l’adresse : https://new.reaxys.com

reaxysPour tester la nouvelle version, vous devrez vous identifier  avec vos noms d’utilisateur et mot de passe habituels, n’hésitez pas à utiliser le bouton «feedback» en bas de page pour toutes les suggestions, remarques ou commentaires positifs ou négatifs que vous pourriez avoir sur la nouvelle interface, ils sont tous pris en compte par les développeurs.

Étant sur un serveur différent, certaines fonctionnalités de la version beta peuvent être lentes à répondre, ou renvoyer un message d’erreur, renouvelez simplement votre requête.

N’hésitez pas à nous contacter en cas de besoin.

Didier Partouche

Le Dongui Bogam à la BIU Santé

La BIU Santé reçoit en don un exemplaire de la traduction anglaise du Dongui Bogam

Mercredi 8 juillet 2015, la bibliothèque a reçu une délégation de l’Université Kyung Hee, de Séoul. Le Professeur Kim Namil, doyen du Collège de médecine coréenne, lui a remis en don la traduction anglaise du Dongui Bogam, qu’il a dirigée, en tant que spécialiste, au nom de l’Université Kyung-Hee. Le projet a été réalisé sous l’égide du Korea Institute of Oriental Medicine (Department of project of DYBG), et du Ministère de la santé coréen.

Constituée de 9 volumes, cette édition permettra aux chercheurs qui ne lisent pas les langues d’Extrême-Orient de prendre connaissance d’un ouvrage fondamental, qui n’était accessible que dans des éditions coréennes, chinoises et japonaises.

Le Dongui Bogam, «Miroir précieux de la médecine orientale», a connu sa première édition en 1613, en 25 volumes, imprimée avec des caractères mobiles en bois par le Ni-ui-won («Centre médical pour la famille royale»). C’est sur l’ordre du roi Seonjo que le médecin royal Heo Jun (1537-1615) a dirigé cette grande encyclopédie du savoir médical. Le succès de l’ouvrage fut considérable dans toute la région, puisqu’il eut quarante éditions au fil des temps, en Corée, mais aussi au Japon et en Chine.

Son importance historique a paru telle qu’il a été retenu par l’UNESCO en 2009 pour être inscrit au Registre de la Mémoire du Monde.

Les attendus de cette inscription sont très intéressants :

  1. Le Donguibogam est «le tout premier livre sur les principes et la pratique médicale qui, édité et distribué à l’échelle nationale et en vertu d’un ordre étatique innovant, proclame les idéaux de santé publique promue par l’État, et de médecine préventive».
  2. Il a «assemblé et amalgamé différentes écoles de connaissances médicales qui s’était accumulées depuis deux millénaires, qu’il s’agisse de théorie ou de pratique, et est parvenu à les synthétiser avec une énorme quantité de savoir clinique en un seul ensemble».
  3. Il est «la première compilation médicale au monde qui reconnaisse pleinement l’importance de la prévention en médecine, sur la base du principe de «Yangsaeng» (life-breeding dans le document de l’UNESCO). Le principe était incorporé systématiquement dans la pratique médicale ; l’État a disséminé ces techniques pratiques de «Yangsaeng» grâce à la publication massive et à la mise en circulation du Bogam par les agences gouvernementales

La BIU Santé remercie chaleureusement les donateurs.

Le livre est d’ores et déjà à la disposition de ses futurs lecteurs sous la cote 353486, et se consulte au Service d’histoire de la santé.

De g. à dr. : Jean-François Vincent, chef du service Histoire de la BIU Santé ; Guy Cobolet, directeur de la BIU Santé ; Kim Namil, doyen du Collège de médecine coréenne de l’Université Kyung Hee, de Séoul