Attention, en raison de divers appels à la grève, l’ouverture et les services de la BIU Santé (pôles Médecine et Pharmacie) risquent d’être perturbés le jeudi 31 mars 2016.
Au pôle Pharmacie, la salle Fialon demeurera fermée toute la journée. Mais la salle principale (Dorveaux) sera ouverte.
Des informations plus détaillées seront publiées ici dans la journée en cas de nouveaux changements.
Nous vous prions de nous excuser pour la gêne occasionnée.
Le mercredi 30 mars 2016 se tiendra la prochaine séance de la Société d’histoire de la pharmacie (entrée libre), sous la présidence du Professeur Olivier Lafont.
Elle aura lieu en salle des Actes de la faculté de Pharmacie de Paris, à 16h30.
À l’ordre du jour :
1) Accueil par le président.
2) Informations du secrétaire général.
3) Communications :
– Charles Tamarelle : Les pots dʼapothicairerie en bois tourné (15 minutes)
– Nina Corlay : Henri Bocquillon-Limousin et la matière médicale coloniale (15 minutes)
– Florence Sirot : Fonction, lieu et produit officinaux à travers les dictionnaires de langue française (15 minutes)
– Olivier Lafont : Les lieux successifs de lʼenseignement pharmaceutique à Paris (45 minutes)
Date : Mercredi 30 mars 2016 à 16h30.
Lieu : salle des Actes de la faculté de Pharmacie de Paris (4, avenue de l’Observatoire, 75006 Paris), l’entrée est libre.
Attention, en raison de divers appels à la grève, l’ouverture et les services de la BIU Santé (pôles Médecine et Pharmacie) risquent d’être perturbés le mercredi 9 mars 2016.
Le pôle Médecine fermera exceptionnellement à 19h.
Des informations plus détaillées seront publiées ici dans la journée en cas de nouveaux changements.
Nous vous prions de nous excuser pour la gêne occasionnée.
Cette semaine, l’émission de France CultureLa Fabrique de l’Histoire a choisi de mettre en valeur les auditeurs s’intéressant à l’histoire de la santé.
Dans l’émission du lundi 7 mars 2016, Séverine Liatard est accueillie à la BIU Santé par Jean-François Vincent (responsable du service Histoire) et David Benoist (contenus du site Web) pour une découverte de la bibliothèque et de ses fonds anciens.
On y évoque l’histoire de la BIU Santé, ses publics et ses fonds, la valorisation en ligne des collections et… Vésale !
Le podcast est à réécouter ici :
Dans la même émission, retrouvez également Jean-Pierre Martin qui présente la revue Clystère.
Le nouveau musée du Parfum Fragonard a ouvert ses portes en septembre 2015 dans l’ancien bâtiment de l’Eden-Théâtre.
Édifié par les architectes William Klein et Albert Duclos, dans un style d’inspiration indo-européenne, inauguré le 7 janvier 1883, ce théâtre fut d’abord transformé en vélodrome de quartier (1894), avant d’accueillir en 1896 le magasin du fabricant anglais de meubles, Maple & Co. En avril 2014, Maple & Co quitte les murs. Le bâtiment est alors restauré par l’architecte François Muracciole : les moulures en stuc, les poutres Eiffel, les pavés de verre, les briques, la verrière, le plancher de Hongrie, la coursive qui surplombait le vélodrome, tous ces éléments retrouvent une nouvelle jeunesse, pour offrir un écrin à plus de 300 objets issus du fonds Costa, du nom de la famille propriétaire de l’entreprise Fragonard, fondée par Eugène Fuchs en 1926.
Au cours de la visite, guidée et gratuite, vous cheminerez tout au long de 3000 ans d’histoire du parfum. Vous découvrirez les pratiques religieuses de l’Égypte ancienne, l’usage médical des odeurs en baumes et fumigations, celui des khôls noirs et des fards vert malachite ou turquoise. Vous serez subjugués par la beauté des pomanders du Moyen-Âge et de la Renaissance, éblouis par les flaconnages du XVII° et XVIII° siècle, émerveillés par les somptueux nécessaires de voyages et boîtes à mouches de l’Ancien Régime et du premier Empire.
Vous pourrez observer les évolutions induites par la révolution industrielle et les progrès de la chimie qui transformèrent progressivement un produit de luxe réservé à une élite en produits cosmétiques destinés à un plus grand public.
Au cours de la visite, vous serez aussi initiés aux aspects techniques du métier : l’expression des agrumes, la distillation à la vapeur d’eau, l’enfleurage, l’extraction par solvants ou encore la technique du headspace pour capturer les délicates senteurs du lilas ou du muguet.
Votre voyage olfactif s’achèvera par une mise à l’épreuve de votre nez. Vous serez invités à distinguer les notes olfactives de différents parfums Fragonard…
Pour visiter le musée
Nouveau musée du parfum Fragonard
3-5, Square Louis-Jouvet
75009 Paris
Ouvert du lundi au samedi de 9h à 18h, visite guidée gratuite
Renseignements : 01 40 06 10 09
La National Library of Medicine vient de mettre en ligne un film de 1963, au charme suranné, présentant ses missions de l’époque – encore d’actualité pour la plupart.
Après l’inauguration du nouveau bâtiment de Bethesda le 14 décembre 1961, on découvre les origines militaires de l’institution (Joseph Lovell en 1836), et le premier bâtiment de briques rouges ouvert au public à Washington en 1888.
Ce court documentaire (24 mn, sous-titrage anglais disponible) présente ensuite la NLM au moment où elle emménage dans ses locaux flambant neufs. Le travail en coulisses est détaillé au grand jour, à l’aube de l’informatisation : la collecte de la littérature médicale du monde entier, pour alimenter l’Index Medicus, ancêtre de PubMed (que vous pouvez toujours consulter dans la salle Landouzy du pôle Médecine de la BIU Santé), le choix des Subject Headings, sans oublier les collections patrimoniales (avec la Fabrique de Vésale en vedette américaine).
Si les bibliothécaires à chignon et les machines à écrire sont moins courantes de nos jours, on se plaint déjà de la prolifération excessive des documents (180.000 par an !) et l’on envisage le futur, avec Medlars, qui servira de base à PubMed trente ans plus tard.
Un témoignage passionnant sur la plus grande bibliothèque médicale du monde.
À l’occasion du tricentenaire de la mort de Nicolas Lémery (1645-1715), une exposition et un colloque ont permis de découvrir ou redécouvrir cet apothicaire, médecin et chimiste français, grand personnage de l’histoire des sciences aux XVIIe et XVIIIe siècles qui a marqué la profession à travers ses publications.
Nicolas Lémery est né à Rouen, le 17 novembre 1645. Il effectue ses études à l’Académie protestante de Quévilly et entre en apprentissage chez son oncle Pierre Duchemin, maître apothicaire à Rouen. En 1666, il rejoint la capitale afin d’étudier la chimie auprès de Christophe Glaser, apothicaire ordinaire du roi Louis XIV, démonstrateur de chimie au Jardin du Roy (actuel Jardin des Plantes) et auteur d’un Traité de chymie (1663).
En 1668, il s’établit dans la ville de Montpellier, où il devint démonstrateur de chimie. Son maître à l’école de médecine était alors Sébastien Matte La Faveur qui a écrit Pratique de chymie (1671). La faculté de Montpellier donnait alors des cours pour les apothicaires, ce qui ne se faisait pas à Paris.