Conférence : Commentaires de Guy Patin sur la Faculté de médecine de Paris (1650-1652), par Loïc Capron (3/12)

Loïc Capron, ancien professeur de médecine de l’Université Paris Descartes, donnera, mardi 3 décembre 2019 à 18h, une conférence intitulée « À la découverte des Commentaria saluberrimæ Facultatis Medicinæ Parisiensis : les commentaires manuscrits de Guy Patin sur son décanat (1650-1652) », dans le cadre du cycle « Les grandes voix », organisé par l’École des chartes.

La conférence aura lieu dans les locaux de l’École des chartes, salle Léopold-Delisle, 65 rue de Richelieu, 75002 Paris. Entrée libre mais réservation obligatoire sur cette page.

Extrait des Commentaria saluberrimæ Facultatis Medicinæ Parisiensis (1650-1652), Guy Patin

Pendant les deux années ordinaires de sa charge, chaque doyen élu écrivait, à la plume et en latin (ou en français pour les transcriptions des arrêts de justice et de certains courriers), le journal de la « très salubre » Faculté de médecine de Paris dans un épais registre. Parmi ses plus précieux trésors, la BIU Santé en conserve la série complète, composée de 24 tomes, couvrant sans interruption une période de quatre siècles (1395 à 1786). Dix-sept d’entre eux sont aujourd’hui disponibles en ligne dans la collection numérique Medic@. Ces volumes ont merveilleusement résisté au temps et procurent à qui s’y plonge, pour les déchiffrer et les traduire, un océan de renseignements sur la Faculté de médecine et sur l’Université de Paris à laquelle elle appartenait.

Au XVIIe siècle, qui nous intéresse ici, chaque année contenait les Actes de la Faculté, ses Décrets et assemblées, les Affaires de l’Université et les Comptes annuels de la Faculté.

Les Commentaria de Guy Patin sur son décanat (5 novembre 1650-2 novembre 1652) sont les premiers à avoir été entièrement transcrits, traduits, annotés et indexés. Ce travail, jusqu’ici unique en son genre, met en lumière l’intérêt de cette gigantesque collection pour la connaissance historique de la médecine et de l’Université parisienne, mais aussi pour celle de leur insertion dans les événements publics et dans la vie sociale durant l’Ancien Régime.

Les Commentaires de Patin sont bien ancrés dans ses obsessions religieuses (haine des moines et des jésuites, qu’il partageait avec une majorité de l’Université parisienne) et médicales (vive opposition aux innovations, aux empiriques, aux charlatans et aux médecins « étrangers », c’est-à-dire exerçant à Paris mais gradués de Montpellier ou d’ailleurs), et dans les graves événements du temps (guerre civile de la Fronde, souffrance des pauvres, lutte contre le jansénisme).

Ils permettent au lecteur de s’asseoir véritablement sur les bancs de la salle haute des Écoles où se réunissait la Compagnie des docteurs régents pour entendre parler le doyen.

À voir, écouter ou télécharger

Commentaires sur la « très salubre » Faculté de médecine de Paris, par Guy Patin (doyen, 1650-1652)

Publié le 3/12/2019

65 rue de Richelieu (salle Delisle)
Paris
75002

Nous remercions l’École des chartes de nous avoir aimablement autorisés à reproduire le texte de présentation paru sur leur site.

Séance commune de la SHP et du GHC le 20 novembre

Une séance commune entre le Groupe d’histoire de la chimie-Société chimique de France et la Société d’histoire de la pharmacie se tiendra le mercredi 20 novembre 2019 à 14h00 à la Société chimique de France. La séance a pour thème « Autour des alcaloïdes : perspectives historiques ».

 

Les alcaloïdes sont un ensemble de molécules d’origine naturelle, renfermant du carbone, de l’hydrogène et, plus spécialement, de l’azote. La plupart possèdent une activité biologique marquée qui a suscité de longue date un intérêt thérapeutique.

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Société d’Histoire de la Pharmacie : séance du 20/03

La séance de la Société d’histoire de la pharmacie se tiendra le mercredi 20 mars 2019, à 16h30 en salle des Actes de la Faculté de Pharmacie de Paris (4, avenue de l’Observatoire, 75006 Paris).

Sous la présidence du professeur Olivier Lafont, elle abordera le programme ci dessous:

Accueil  par le président.

Informations du secrétaire général. Continuer la lecture de « Société d’Histoire de la Pharmacie : séance du 20/03 »

Séance commune de la SHP et du Groupe d’histoire de la chimie le 21/11

La séance commune entre le Groupe d’histoire de la chimie et la Société d’histoire de la pharmacie se tiendra le mercredi 21 novembre 2018, à 14h00 en salle des Actes de la Faculté de Pharmacie de Paris (4, avenue de l’Observatoire, 75006 Paris).

 

Source : Medic@

À l’occasion du tricentenaire de la publication de la Table des differents rapports observés en Chimie entre differentes substances, cette séance commune sera consacrée à Étienne-François Geoffroy et la Table des affinités.

Au programme : Ouverture de la séance par Danielle Fauque et Olivier Lafont Continuer la lecture de « Séance commune de la SHP et du Groupe d’histoire de la chimie le 21/11 »

Prochaine séance de la SHP le 20/06

La prochaine séance de la Société d’histoire de la pharmacie (entrée libre) se tiendra le mercredi 20 juin 2018, à 16h30, sous la présidence du Professeur Olivier Lafont.

Elle aura lieu dans la salle des Actes, ou la salle Parmentier, de la Faculté de Pharmacie de Paris (4, avenue de l’Observatoire, 75006 Paris).

Ordre du jour

1) Accueil par le président.
2) Informations du secrétaire général.

3) Communications :

Source : Medic@

M. Henri ARONIS : Pharmacie et/ou philatélie thématique (15 min).

Mme Michèle NICOLAS et Mme Afife MAT : Le musée d’histoire de la pharmacie turque à Istanbul (15 min).

M. Claude MONNERET : Histoire d’un collyre officinal, le collyre bleu Laiter (15 min).

M. Olivier LAFONT : Variations autour de quelques décors de faïences pharmaceutiques (20 min).

 

Date : Mercredi 20 juin, à 16h30.

Lieu : salle des Actes ou salle Parmentier de la Faculté de Pharmacie (4, avenue de l’Observatoire, 75006 Paris).

Entrée libre.

Source : Medic@

Si vous souhaitez assister à cette séance, vous pouvez contacter la Société d’histoire de la pharmacie avant le 12 juin 2018.

 

Salle des Actes (4, avenue de l’Observatoire)

Retrouvez la convocation pour la séance de la Société d’Histoire de la Pharmacie du 20 juin 2018.

 

Calendrier des prochaines séances :
– samedi 29 septembre 2018 (Nancy)
– mercredi 21 novembre 2018 (séance commune avec le Groupe d’histoire de la chimie)
– samedi 15 décembre 2018 (assemblée générale)

Séance de la Société d'Histoire de la Pharmacie
Debut: 06/20/2018 04:30 pm
4, avenue de l'Observatoire
Paris
75006
FR

Prochaine séance de la SHP le 20/03

La prochaine séance de la Société d’histoire de la pharmacie (entrée libre) se tiendra le mardi 20 mars 2018, à 16h30, sous la présidence du Professeur Olivier Lafont.

Elle aura lieu dans la salle des Actes de la Faculté de Pharmacie de Paris (4, avenue de l’Observatoire, 75006 Paris).

Ordre du jour :

1) Accueil par le président.

2) Informations du secrétaire général.

Statue de Théophraste Renaudot. Source : Medic@

3) Communications :

Olivier Lafont : Le 400e anniversaire de l’arrivée de Louis Hébert à Québec (15 min).

Jean Trouchaud : Chez le docteur Théophraste Renaudot (1584-1653), inventeur du journalisme et défenseur de la médication chimique (20 min).

André Frogerais, Dominique Kassel et Annick Sultan-Paré : Le Laboratoire des Cachets Sandol, Dufour & Paré  (20 min).

Journal de pharmacie et de chimie. Source : Gallica

Bruno Bonnemain : Le journal de pharmacie et de chimie de l’année 1918  (15 min).

Les numéros de l’année 1918 du Journal de pharmacie et de chimie, dont parlera Bruno Bonnemain au cours de cette conférence, sont consultables au pôle Pharmacie de la Bibliothèque Interuniversitaire de Santé, sous la cote P 30206.

 

Date : Mardi 20 mars 2018, à 16h30.

Lieu : salle des Actes de la Faculté de Pharmacie (4, avenue de l’Observatoire, 75006 Paris).

Entrée libre.

Si vous souhaitez assister à cette séance, vous pouvez contacter la Société d’histoire de la pharmacie.

Séance de la Société d'Histoire de la Pharmacie
Debut: 03/20/2018 04:30 pm
4, avenue de l'Observatoire
Paris
75006
FR

Colloque « Le Jardin des Plantes de Paris (1618-2018) » (20-21 avril 2018)

Jardin des Plantes, ancien Muséum. Source : Banque d’images et de portraits Medic@

Les 20 et 21 avril 2018, se tiendra un colloque intitulé « Le Jardin des Plantes de Paris (1618-2018) : médecins, apothicaires et botanistes » et organisé conjointement par la Société Française d’Histoire de la Médecine, la Société d’Histoire de la Pharmacie et la Société Botanique de France.

Retrouvez ici le programme du colloque et le coupon d’inscription pour les visites du vendredi 20 avril.

Programme

Vendredi 20 avril : au Muséum National d’Histoire Naturelle

14h-15h : accueil à l’Amphithéâtre de la Grande Galerie.

Jardin des Plantes : l’amphithéâtre. Source : Banque d’images et de portraits Medic@

15h-16h30 : visites sur inscription préalable (pour les 60 premiers inscrits) à choisir entre ces trois propositions :
visite de l’Herbier (2 groupes de 15 personnes) ;
visite du Jardin écologique (1 groupe de 15 personnes) ;
visite de la Grande Serre (1 groupe de 15 personnes).

Samedi 21 avril : à l’amphithéâtre de la Société Nationale d’Horticulture de France

Au 84, rue de Grenelle dans le VIIe arrondissement à Paris [métro Bac, ligne 12]

9h30 : ouverture de la journée.

1. Dans les coulisses du Jardin des Plantes (exposés généraux)

10h : Du Jardin des simples aux Jardins Botaniques, par Michel BOTINEAU.

Nouvelles expériences sur la vipère de Moyse Charas. Source : Medic@

10h30 : L’inventaire du jardin entre nomenclature et pédagogie, par Marie-Elisabeth BOUTROUE.

11h : Se procurer des vipères vivantes : un souci permanent de Moyse Charas, par Olivier LAFONT.

11h30 : Apothicaires et pharmaciens du Muséum, par Philippe JAUSSAUD.

Pause déjeuner

2. Du Jardin du Roy au Muséum de Paris (exposés chronologiques)

14h : De l’anatomie des plantes à l’anatomie de l’homme au Jardin Royal (1618-1718), par Jacqueline VONS.

14h30 : Des apothicaires du Jardin du Roy, pionniers de l’analyse de l’eau, par Bruno BONNEMAIN.

Joseph Pitton de Tournefort (1656-1708). Source : Académie nationale de médecine

15h : Pause.

15h15 : Botanique, thérapeutique et politique : le cas Pitton de Tournefort (1656-1708), par Stanis PEREZ.

15h45 : Un personnage méconnu : Pierre Daubenton (1703-1776), par Anne ALLIMENT-VERDILLON.

16h15 : Constant Duméril (1774-1860), un médecin académicien au Muséum. Regards sur son œuvre, par Francis TRÉPARDOUX.

16h45 : Clôture.

Debut: 04/20/2018 02:30 pm
Fin: 04/21/2018
Paris
FR

Séance commune de la SHP et du Groupe d’histoire de la chimie, le 15/11

De l’officine au laboratoire pharmaceutique : la transformation de la fabrique familiale en entreprise internationale au XXe siècle.

Le mercredi 15 novembre 2017 se tiendra la prochaine séance (entrée libre) de la Société d’histoire de la pharmacie, sous la présidence du Professeur Olivier Lafont, et du Groupe d’histoire de la chimie, sous la présidence du Professeur Patrice Bret.

Elle aura lieu au siège de la Société chimique de France (250, rue Saint-Jacques, Paris 5e), à 13h45.

À l’ordre du jour :

14h-14h10 – Accueil et introduction par Danielle Fauque (GHC) et Bruno Bonnemain (SHP).

Maison de Paris, atelier de pilules, granules.
Source : Medic@

14h10-14h45 – Communication de Cécile Raynal (pharmacien, membre de l’Académie internationale d’Histoire de la Pharmacie) : La mutation du Laboratoire J. Ratié, des pilules de beauté aux médicaments.

14h45-15h20 – Communication d’André Frogerais (pharmacien, secrétaire général adjoint de la SHP) : La Cooper au service des spécialités fabriquées par les pharmaciens d’officine.

15h20-15h55 – Communication de Pierre Laszlo (professeur émérite de l’Université de Liège et de l’École polytechnique, GHC) : Une boutique en aval d’une usine.

15h55-16h15 – Pause.

Usine de Courbevoie, atelier des produits chimiques.
Source : Medic@

16h15-16h50 – Communication d’Yves Ménillet (ancien collaborateur des laboratoires Faure) et de Michel Faure (pharmacien, directeur scientifique des laboratoires Faure) : Les laboratoires H. Faure, laboratoires ardéchois spécialisés en ophtalmologie, de l’officine à l’industrie.

16h50-17h25 – Communication de Thierry Lefebvre (pharmacien, maître de conférences à l’Université Paris-Diderot, membre de l’Académie internationale d’Histoire de la Pharmacie et vice-président de la SHP) : Les chaînes de fabrication dévoilées par le cinéma.

17h25-18h – Communication de Jean-Pierre Poirier (médecin, historien de la chimie) : Quel avenir pour l’industrie pharmaceutique en France ?

Date : Mercredi 15 novembre, à 13h45.

Société chimique de FranceLieu : siège de la Société chimique de France (250, rue Saint-Jacques, 75005 Paris), l’entrée est libre.

Si vous souhaitez assister à cette séance, vous pouvez contacter Danielle Fauque et Olivier Lafont.

Sidonie Vicet

Séance commune SHP et GHC
Debut: 11/15/2017 01:45 pm
Duree: 4 heures: and 15 minutes
250, rue Saint-Jacques
Paris
75005
FR

Table ronde sur les besoins documentaires en santé (édition 2016)

En novembre 2016, comme tous les ans, une table ronde a été organisée par la BIU Santé et l’Urfist de Paris sur le thème des besoins documentaires en santé.

Étudiants, enseignants et professionnels de la santé et de la documentation ont été invités à parler de leurs besoins et pratiques documentaires. Vous trouverez ci-dessous le compte rendu de ces échanges (rédigé avec l’aide des intervenants, merci encore à eux pour leur participation).

Étaient présents :

Trois thèmes ont été abordés au cours de cette table ronde :

  1. Quels sont les usages et besoins pour la documentation en santé ?
  2. Quels sont les outils utilisés par les professionnels de santé pour accéder à la documentation, ont-ils reçu une formation spécifique à ces outils ?
  3. Comment accède-t-on aux documents, dans un contexte budgétaire contraint ?

Des besoins variés

Yves Boucher commence par rappeler qu’il existe plusieurs types de besoins. Les enseignants veulent trouver des documents pour leurs recherches et leurs cours. Les étudiants cherchent de quoi les aider à apprendre leurs cours, progresser dans leurs études et, à terme, rendre une thèse. Ceux de 1er et 2e cycle ont besoin de références variées pour assimiler les connaissances de base. Ils utiliseront ensuite la bibliothèque d’une autre manière quand ils passeront leur thèse, puisqu’ils produisent alors eux-mêmes un document. Une fois inscrits en 3e cycle, l’apprentissage devient plus spécifique, nécessitant parfois des articles très pointus. Plus tard, l’obtention éventuelle d’un DU ou d’un master passe par l’apprentissage de questions très précises,  essentiellement dans des livres ou des revues.

Il existe ensuite plusieurs degrés d’urgence. Quand l’enseignant écrit un papier, il a besoin d’articles scientifiques, tout de suite. En ce qui le concerne, Yves Boucher a alors recours au réseau Inserm. Si on ne trouve pas dans ces bases, on se tourne vers les universités, la sienne ou d’autres. Les étudiants ont des besoins moins urgents, qui peuvent attendre quelques jours, quand ils travaillent sur leur thèse.

Michaël Thy précise que les internes en médecine ont peu de temps. Malgré tout, ils doivent parfois réaliser des recherches d’articles sur des thèmes donnés. Son association, l’AJAR, travaille avec la BIU Santé pour proposer à ses membres des formations à la recherche dans PubMed et à la mise en forme de bibliographies avec Zotero. Avec l’Evidence-Based Medicine (EBM) on doit s’appuyer sur des données scientifiques. Cela fait partie de la médecine actuelle, il faut justifier la prise de décision. Quant à la thèse ou aux mémoires, le défi est de produire quelque chose dans un laps de temps limité.

Au début des études de médecine on travaille sur des ouvrages de référence et des sujets à apprendre par cœur. On a alors moins besoin de documents. Ensuite on doit de plus en plus approfondir, ce qui ouvre des perspectives sur la documentation, de plus en plus ciblée.

Dans la plupart des facultés, les étudiants sont désormais sensibilisés à la lecture critique d’article (LCA), c’est la tendance avec l’EBM depuis de nombreuses années. Ils doivent savoir critiquer les articles et éventuellement les utiliser pour leur pratique – car les recommandations se basent elles-mêmes sur des articles. Les pratiques évoluent vite en médecine, il faut se tenir au courant avec la formation continue, qui est indispensable.

Ce besoin de documentation pour prendre la bonne décision est spécifique aux disciplines de santé. Nicole Mesnil confirme qu’apprendre à réaliser une recherche bibliographique est aussi important pour les sages-femmes. Les deux premières années, les étudiants utilisent des ouvrages de base, en obstétrique, pédiatrie, gynécologie… Souvent très chers (50 à 150 euros), la plupart des étudiants ne peuvent se les acheter (ou alors à plusieurs, quand ils s’entendent bien !). En plus, ces ouvrages doivent être renouvelés régulièrement.

Pour les sages-femmes, on constate une «montée en puissance» jusqu’à la production du mémoire, avec une préparation en méthodologie de recherche. Les étudiants sont soutenus par les enseignants, à l’aide d’entretiens, de grilles de notation. Des exposés doivent être réalisés à partir d’articles ou de résumés de textes. En 3e année, il y a le projet d’éducation à la santé, qui prend beaucoup de temps. Une des spécificités des sages-femmes, c’est qu’il y a toujours deux sujets, la femme et le nouveau-né. Il y a donc le développement du fœtus et la grossesse, la naissance (avec la néonatologie et la pédiatrie), et le côté environnement de la femme (par exemple, la précarité des femmes, fréquente dans les maternités parisiennes). C’est une littérature qui concerne à la fois la médecine et les sciences humaines, la santé publique, les recommandations, le parcours de soins… Les étudiants doivent aussi constituer des portfolios, avec une méthodologie de recherche, une analyse des pratiques, de manière individuelle ou en groupe (3e et 4e année). Les retours de stage sont aussi exploités, on leur donne à cette occasion des sources bibliographiques. C’est un aspect de formation continue, on part de la clinique et on réfléchit à ce qui s’est passé. Sur les questions de précarité, on trouve aussi beaucoup de choses bien faites sur le site du ministère, des enquêtes nationales, beaucoup plus que par le passé.

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Conférence « Poisons versus remèdes » le 21/09

« Morsure de serpent ou contact cutané avec une plante peuvent nous intoxiquer mais suscitent également l’attention des chercheurs pour toutes sortes d’applications médicales. Qu’en est-il des « poisons » qui guérissent ? »

Source : Inserm

Dans le cadre du cycle de conférences citoyennes « Santé en questions », une présentation autour des applications médicales des substances toxiques produites par les animaux et les plantes est coorganisée le jeudi 21 septembre 2017, de 19h à 20h30, à la Cité des Sciences et de l’Industrie à Paris et au Musée des Confluences à Lyon, par l’Inserm et Universcience.

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