Ancien malade des hôpitaux de Paris

Une fois n’est pas coutume, parlons maintenant théâtre.

Plus précisément de la pièce « Ancien malade des hôpitaux de Paris ».

Interprétée par Olivier Saladin, et mise en scène par Benjamin Guillard, elle est tirée du petit roman éponyme de Daniel Pennac, paru en 2015.

On y suit les tribulations tragi-comiques du docteur Galvan, jeune médecin obnubilé par sa future carte de visite, durant une nuit de garde dans un hôpital parisien. Nuit de garde qui s’avérera particulière, pour cause de patient peu ordinaire. Autour de ce malade vont se croiser toutes les spécialités médicales – via des personnages tous incarnés par Olivier Saladin. Une pièce pleine de rebondissements et de chutes inattendues (dans tous les sens du terme).

La pièce est représentée jusqu’au 13 juin 2015 au Théâtre de l’Atelier à Paris.

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Site du Théâtre de l’Atelier présentant la pièce

1, place Charles-Dullin
Paris, Île-de-France
75018
FR

Police scientifique : place aux experts !

La BIU Santé a le plaisir de diffuser l’ouvrage collectif L’expertise en police scientifique rédigé sous la direction du professeur Ivan Ricordel, directeur honoraire du laboratoire de toxicologie de la Préfecture de Police de Paris (Institut national de Police scientifique).
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Dix-huit chapitres composent cet ouvrage destiné à faire le point sur les principales disciplines des sciences forensiques. Ces  chapitres, rédigés par des spécialistes (voir la liste ci-dessous), doivent permettre à tous les lecteurs concernés par les multiples aspects de ces sciences de trouver l’information complémentaire à leur domaine précis d’activité. L’ouvrage s’adresse en priorité aux techniciens de scène de crime, médecins légistes, techniciens et ingénieurs analystes physico-chimistes, toxicologues, biologistes, etc., mais aussi aux officiers de police judiciaire, magistrats, avocats, industriels, personnels administratifs de police scientifique, élèves des écoles de police et de gendarmerie, étudiants en criminalistique…

Les auteurs se sont également efforcés de réaliser un document accessible aux non spécialistes tout en restant dans la vérité scientifique. Ainsi des exemples concrets, tirés d’affaires dont la presse a souvent fait état, sont donnés page après page et éclairés par l’expérience propre des auteurs. Le lecteur pourra donc se faire une idée précise des moyens réellement disponibles, de leurs mode et contexte d’utilisation, ainsi que de leurs limites. Que recherche-t-on ? Que trouve-t-on ? Le périmètre est tracé pour chaque discipline, depuis celles qui sont au cœur de l’actualité (comme les empreintes génétiques, les infractions à la législation sur les stupéfiants, etc.) jusqu’à celles, moins en lumière, comme la toxicologie médico-légale, la balistique, ou encore la preuve numérique.

L’ensemble des disciplines techniques est encadré par deux chapitres rédigés par des magistrats. Cette place intentionnelle dans l’ouvrage positionne l’immense progrès technologique dont a bénéficié l’expertise en police scientifique depuis 20 ans, au sein de la réalité judiciaire, sur le plan législatif autant que réglementaire. Suivant ce mouvement, la place et le rôle de l’expert ont été progressivement circonscrits, puis strictement délimités. Aujourd’hui, le produit de l’expertise alimente les arguments qui consolident la conviction ou la preuve que recherche la justice. Dans ce domaine, la robustesse et la fragilité coexistent, imposant une interaction et une séparation nécessaire des rôles. Autrement dit : l’expert est une force de proposition ; le magistrat une force de décision.

Pr. Ivan Ricordel

L’Expertise en police scientifique

Table des matières : Chapitre 1. Législation et réglementation de l’expertise de police scientifique / Chapitre 2. Gestion de scène de crime /  Chapitre 3. Rôle et limites de la trace en police scientifique / Chapitre 4. Autopsie et identification des squelettes / Chapitre 4. Autopsie et identification des squelettes / Chapitre 5. Expertise toxicologique médicolégale / Chapitre 6. Expertise toxicologique médico-légale, domaines d’application / Chapitre 7. L’Expertise de police scientifique en matière de stupéfiants / Chapitre 8. Les empreintes digitales / Chapitre 9. Les microsatellites au service de la justice / Chapitre 10. Expertise en matière d’Incendies / Chapitre 11. Expertise en matière d’explosions / Chapitre 12. Expertise en balistique / Chapitre 13. L’expertise en documents / Chapitre 14. L’expertise en matière d’attentat NRBC / Chapitre 15. Police technique et scientifique et preuve numérique / Chapitre 16. Le traitement du signal en criminalistique /Chapitre 17. Les services de police scientifique en Europe / Chapitre 18. La preuve scientifique et l’intime conviction

Contributeurs : Martine ANZANI. Conseiller honoraire à la Cour de cassation. Présidente honoraire de la Commission de révision des condamnations pénales / Fabrice BESACIER. Ingénieur en Chef. Chef de Division Chimie – Laboratoire de police scientifique de Lyon (INPS) / Jean-Pierre CAMPANA. Médecin légiste. Ancien directeur d’enseignement, UER de Médecine légale de l’Université Paris V. Expert honoraire près la Cour d’appel de Paris, expert honoraire agréé par la Cour de Cassation / Christophe CHAMPOD. Université de Lausanne, Faculté de droit et des sciences criminelles. École des sciences criminelles. Institut de police scientifique. Batochime. Lausanne / Philippe CHOPIN. Ingénieur. Laboratoire de police scientifique de Paris (INPS)  / Fabrice DELBANO. Premier vice-président adjoint : Conseiller référendaire à la Cour de Cassation. Chambre commerciale, financière et économique / Bernadette DEVOS. Ingénieur Principal de Police Scientifique. Laboratoire de toxicologie de la préfecture de police de Paris (INPS) / Frédéric DORENDEU. Pharmacien en chef. Professeur agrégé du service de Santé des Armées. Département de Toxicologie et risques chimiques. Institut de recherche biomédicale. Centre de recherche du service de Santé des Armées. Avec la collaboration de Séverine BÉRARD, Ingénieur (IEF) IRBA, Lieutenant Charlotte DEBOUIT, Centre d’expertise de sûreté nucléaire / NRBC BA120 Cazeaux, Denis DAVELOOSE (DCD) Ingénieur, chef de service biospectrométrie CRSSA, Nicolas TAUDON, pharmacien principal, chef de l’unité toxicologie analytique (IRBA) / Lieutenant-Colonel Nicolas DUVINAGE. Adjoint au chef de l’OCLAESP. Ministère de l’Intérieur DGGN / Nicole EGLI. Université de Lausanne, Faculté de droit et des sciences criminelles. École des sciences criminelles. Institut de police scientifique. Batochime. Lausanne / Samuel FORCET. Institut de recherche biomédicale. Centre de recherche du service de Santé des Armées / Général Jacques HEBRARD. Expert près la Cour d’Appel de Paris. Diplômé en Criminalistique (École des sciences criminelles de Lausanne). Directeur de l’Institut de recherche criminelle de la Gendarmerie Nationale / Guillaume LEMAGNEN. DGPN-DCPJ-PTS. Commissaire divisionnaire, chef du service identité judiciaire et spécialiste NRBC (INPS) / Magali LEY. Ingénieur. Laboratoire de police scientifique de Paris (INPS) / Pierre MARGOT. Directeur de l’Institut de police scientifique et de criminologie (IPSC). Vice-Doyen de la Faculté de droit et des sciences criminelles. Université de Lausanne / Nathalie MILAN. Ingénieur Principal de Police Scientifique. Laboratoire de toxicologie de la préfecture de police de Paris (INPS) / Patrick PERROT. Chef du département signal – image- parole. Institut de recherche criminelle de la Gendarmerie Nationale. En 2013, Chef de Division Analyse et Investigation Criminelle. Ministère de l’Intérieur / Ivan RICORDEL. Professeur agrégé du Val-de-Grâce. Membre de l’Académie nationale de Pharmacie. Expert honoraire près la Cour d’Appel de Paris. Directeur honoraire du laboratoire de toxicologie de la préfecture de police (INPS Paris) / Yves SCHULIAR. Sous-directeur Enseignement et Recherche. Institut de recherche criminelle de la Gendarmerie Nationale. Médecin légiste, Docteur en sciences forensiques. Expert près la Cour d’Appel de Paris et agréé par la Cour de Cassation / Pauline SIBILLE. Ingénieur principal de Police Scientifique. Laboratoire de toxicologie de la préfecture de police de Paris (INPS) / François THIBAULT. Pharmacien en chef. Institut de recherche biomédicale. Centre de recherche du service de Santé des Armées / Sandrine VALADE. Sous-Directrice. Laboratoire de police scientifique de Paris (INPS) / Dominique VIDAL. Pharmacien chef des services hors classe, praticien certifié du Service de Santé des Armées. Docteur es-sciences. Pôle de biologie des agents infectieux. Institut de recherche biomédicale. Centre de recherche du service de Santé des Armées / Henri VIELLARD. Directeur honoraire du laboratoire Central de la préfecture de police de Paris. Expert près la Cour de Cassation / Claude WACHTEL. Expert NRBC. Secrétariat général de la défense nationale.

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Fermeture du 8 mai 2015

La BIU Santé sera fermée le vendredi 8 mai, jour férié.

Mais elle sera ouverte normalement le samedi 9 mai (à l’exception du pôle Pharmacie pour cause de plan Vigipirate).

Drapeau tricolore de la libération, coll. ENVA, cote : 2006.0.00084

L’occasion de (re)découvrir nos services en ligne, disponibles 7 jours sur 7 et 24h/24 :

Pour les historiens, en accès libre : la bibliothèque numérique Medic@, la Banque d’images et de portraits (dont est issue l’image ci-dessus) et pourquoi pas une petite visite du côté des expositions virtuelles.

Pour les lecteurs de Paris Descartes, les bases de données en médecine ou en pharmacie, les revues électroniques et les livres électroniques en médecine ou en pharmacie.

Fermeture du 1er mai

La BIU Santé sera fermée le vendredi 1er mai, jour férié.

Mais elle sera ouverte normalement le samedi 2 mai (excepté au pôle Pharmacie, pour cause de plan Vigipirate).

L’occasion de délaisser l’atmosphère studieuse de nos salles pour aller en forêt compléter vos herbiers (si le temps est clément).

Vous aurez peut-être la chance de ramasser quelques brins du fameux muguet – dans le cas contraire, vous pourrez toujours en trouver des spécimens dans notre banque d’images et portraits, accessible de partout, même par mauvais temps :

L’occasion de (re)découvrir nos services en ligne, disponibles 7 jours sur 7 et 24h/24 :

Pour les historiens, en accès libre : la bibliothèque numérique Medic@, la Banque d’images et de portraits, et pourquoi pas une petite visite du côté des expositions virtuelles.

Pour les lecteurs de Paris Descartes, les bases de données en médecine ou en pharmacie, les revues électroniques et les livres électroniques en médecine ou en pharmacie.

Zoom sur les questions-réponses à distance

La BIU Santé à l’écoute de ses lecteurs

Depuis 2003, la BIU Santé propose un service de questions-réponses en ligne, Biuminfo. Il s’agit d’un service gratuit, accessible 24h/24, 7j/7. Une équipe de bibliothécaires s’engage à répondre à toute personne qui recherche, à titre professionnel ou pour ses études, de la documentation dans le domaine de la santé.

Ce service est le prolongement naturel de la mission de renseignement traditionnel de la bibliothèque. Ce billet de blog vous présente les différents services de réponse à distance qui s’offrent à vous.

Aux questions traitées par Biuminfo s’ajoutent ainsi les questions reçues par mail ou via nos listes de contacts, qui représentent un volume tout à fait considérable. Ainsi, l’activité de réponse en ligne au sens large représente plus d’un millier de réponses par an en moyenne, selon la répartition ci-dessous :

À titre de comparaison, voici les statistiques pour 2014 d’autres services de renseignement à distance :

  • Rue des facs (réseau de 25 établissements, 200 répondants) a répondu à 1648 questions en 2014
  • Ubib (réseau de 13 bibliothèques) a traité 5383 questions par mail et en chat
  • Eurekoi (ex-biblioses@me) (réseau de 26 partenaires) a répondu à 2528 questions

Quelles questions dans Biuminfo ?

Les bibliothécaires du service répondent à l’ensemble des questions du champ de la santé, y compris son aspect historique. Les questions relatives au champ paramédical sont également les bienvenues. Les statistiques concernant la typologie des questions font ressortir une forte demande de recherches bibliographiques, suivies par les demandes de localisation ou de fournitures de documents. À noter la proportion non négligeable de questions relatives à l’histoire de la médecine ou de la pharmacie.

Le nombre de questions traitées par le service Biuminfo est assez stable, autour d’une cinquantaine par mois. Environ 600 questions sont ainsi traitées chaque année :

L’équipe s’engage à répondre sous 48 heures aux questions qui lui sont adressées. Dans la majorité des cas, les usagers obtiennent une réponse dans la journée. En 2014, à l’image des années précédentes, le délai de réponse est d’ailleurs inférieur à 1 jour.

Provenance des questions

En 2014, plus de 8% des questions reçues par Biuminfo proviennent de l’étranger. Parmi les pays les plus actifs, on notera les pays francophones, notamment ceux du Maghreb.

Niveau de satisfaction

Chaque réponse est accompagnée d’un questionnaire de satisfaction, par lequel l’usager est invité à exprimer son niveau de satisfaction sur une échelle de 1 à 4 (1= totalement répondu à la question, 4 = pas répondu du tout). 25% en moyenne des usagers répondent à cette enquête, en exprimant un taux de satisfaction très élevé :

Enfin, la BIU Santé, pour parfaire son offre, a mis en place depuis 2013 un service de rendez-vous personnalisés. Les lecteurs sont accueillis, pour une durée d’une heure et demie en moyenne, par un bibliothécaire, avec lequel ils échangent sur leur sujet de recherche. Particulièrement apprécié par les internes et les étudiants en début de thèse, ce service connaît une progression constante depuis son ouverture : 230 personnes ont ainsi pu bénéficier d’une aide personnalisée à la recherche documentaire depuis l’ouverture du service. On note pour la période janvier-avril 2015 une augmentation de 30% du nombre de rendez-vous par rapport à la même période 2014.

En ligne ou sur place, n’hésitez plus : les bibliothécaires de la BIU Santé sont à votre service, pour répondre à vos questions !

Alexandre Boutet

Conférence autour d’Edouard Fuster

Le vendredi 17 avril, de 16 h à 18 h, Isabelle Lespinet-Moret (université Paris Ouest) et Raymond Dartevelle (université Paris 1 Panthéon Sorbonne) donneront une conférence sur le thème :

« Autour de l’enseignement et de l’expertise d’Édouard Fuster, professeur au Collège de France : un acteur de l’assurance, de la prévoyance et de l’assistance dans les réseaux de la « science sociale (1890-1930) »

Cette séance du séminaire de l’IDHES-CNRS se tiendra dans la salle Picard 3 à l’université Paris 1, 17, rue de la Sorbonne (galerie Rollin à gauche, au fond, escalier C, 3e étage, couloir à droite, salle tout au fond).

Contemporain de l’ingénieur social Émile Cheysson (1836-1810) et du sociologue Maurice Halbwachs (1877-1945), Édouard Fuster (1869-1935) qui fut professeur au Collège de France de 1916 à 1935 reste encore un acteur méconnu. Évoqué par les spécialistes de l’étude de la « nébuleuse réformatrice » (C. Topalov) des années 1880-1914, le parcours professionnel et scientifique de celui qui fut très impliqué, dès avant la Grande Guerre, dans les réseaux réformateurs, nécessite de nouvelles recherches.

Proche des milieux industriels et libéraux du Musée social, les collaborations institutionnelles d’Édouard Fuster sont nombreuses, du secrétariat général du Comité permanent des assurances sociales à celui de l’Alliance d’hygiène sociale et de l’Association française des assurances sociales. À ce titre, il conduit des enquêtes internationales et comparatives, notamment avec l’Allemagne et l’Autriche, en matière de statistiques (accidents du travail), d’analyse des législations et systèmes de protection sociale (retraites, maladies, invalidités, notamment), d’hygiène publique (dispensaires), de prévention (physiologie du travail), de logement (habitations ouvrières) et de politique familiale. De telle sorte qu’il est considéré au même titre que les ingénieurs des mines, disciples de Le Play, Édouard Gruner (1849-1933), dont il est très proche, et Maurice Bellom (1865-1919), comme un expert de ces questions. À ce titre il a bénéficié de la création d’une chaire au Collège de France spécifiquement consacrée à un enseignement de la prévoyance et de l’assistance sociale.

Outre les enquêtes et travaux scientifiques, l’enseignement d’Édouard Fuster constitue un deuxième axe de recherche et de réflexion. Les thématiques de ses cours, dans le cadre du Collège de France puis à l’École des hautes études urbaines dès sa création en 1919 – elle est rattachée à l’université de Paris en 1924 –, sont significatifs de l’éclectisme de la pensée, de l’étendue du champ de réflexion d’Édouard Fuster, de son implication dans le large spectre des sciences sociales et dans le débat épistémologique sur la place de l’assurance au cœur de la science sociale.

Dans le sillage des sociologues qui enquêtent sur les pathologies urbaines (cf. M. Halbwachs) et alors que se développe au lendemain de la Grande Guerre, la création d’Instituts d’université plus en prise avec l’environnement économique et industriel, Édouard Fuster fait un enseignement sur « l’organisation sociale de la ville ». Cette fonction le situe aussi dans le réseau des penseurs de la ville et de l’urbanisme face aux enjeux de la modernité. »

Contact : raymond.dartevelle@gmail.com et margairaz.michel@orange.fr

Vous trouverez la présentation et le programme complet du séminaire sur le site de l’IDHES-CNRS :

http://www.idhe.cnrs.fr (voir séminaires de recherche – Paris 1)

RHippocrate : société d’intégration…

Les rencontres d’Hippocrate

Logo rencontres d'HippocrateLa prochaine « Rencontre d’Hippocrate » aura lieu le jeudi 16 avril 2015,

sur le thème « Société d’intégration ou société inclusive pour les personnes en situation de handicap ».

Conférence prononcée par M. Bernard ENNUYER, sociologue, chercheur université Paris Descartes.

La conférence aura lieu dans l’amphithéâtre Frézal (15, rue de l’École-de-Médecine, site des Cordeliers, 2e étage) de 18h à 20h30. Elle sera filmée puis mise en ligne à l’adresse suivante.

L’accès à ces rencontres est libre et ne nécessite pas d’inscription.

Retrouvez le programme 2014-2015 et les vidéos des sessions précédentes en cliquant sur ce lien.

Vous pouvez également consulter les bibliographies élaborées par les BU de Paris Descartes en cliquant ici.

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Salle Landouzy fermée vendredi après-midi

Attention, demain vendredi 10 avril 2015, la salle Landouzy (au pôle médecine-odontologie) sera fermée de 15h30 à 20h. Certaines ressources imprimées en odontologie seront donc inaccessibles pendant quelques heures.

La grande salle sera ouverte comme à l’accoutumée, vous pourrez donc venir travailler au 12, rue de l’École-de-Médecine.

Nous vous prions de nous excuser pour la gêne occasionnée.

Salle Landouzy

Table ronde sur les besoins documentaires en santé

Le 18 novembre 2014, une table-ronde a été organisée par la BIU Santé et l’URFIST de Paris sur le thème des besoins documentaires en santé.

Elle a donné lieu à un dialogue enrichissant entre étudiants, enseignants et professionnels de la santé et de la documentation, dont vous trouverez un compte-rendu ci-dessous (rédigé avec l’aide des intervenants, merci encore à eux pour leur participation).

Étaient présents sur l’estrade :

Brigitte Cleis, documentaliste (IFSI Bichat – Paris)
Christian Funck-Brentano, professeur de l’université Pierre-et-Marie-Curie (UPMC) et praticien hospitalier en pharmacologie clinique (CHU Pitié-Salpêtrière)
Mireille Périé, documentaliste (CHI Gonesse – Val d’Oise)
Roxane Varengue, élue CFVU et étudiante en 4e année de médecine (Paris 5 Paris Descartes).

3 thèmes ont été abordés au cours de cette table ronde :

  1. Quels sont les usages et besoins pour la documentation en santé ?
  2. Quels sont les outils utilisés par les professionnels de santé pour accéder à la documentation, ont-ils reçu une formation spécifique à ces outils ?
  3. Comment accède-t-on aux documents, dans un contexte budgétaire contraint ?

Usages et besoins pour la documentation en santé

Christian Funck-Brentano commence par évoquer ses besoins documentaires en tant que PU-PH :

« Mes besoins sont énormes, constants, rapides pour ne pas dire compulsifs. On travaille toujours dans la panique. »

Les trois besoins fondamentaux en documentation pour le PU-PH : la recherche, l’enseignement, le soin.

Les PU-PH ont besoin d’accéder immédiatement à de la littérature en texte intégral, pertinente, dans leur spécialité, et parfois sur des thèmes plus larges : pour se renseigner sur un sujet qu’on maîtrise mal, rédiger une expertise ou préparer un cours… PubMed est utilisé, mais aussi Google. Notamment pour trouver des images et des graphiques pour illustrer les cours :

« Plus il y a de texte, moins les étudiants retiennent. »

Des Grecs à Gutenberg, la transmission du savoir était principalement orale. On est ensuite passé à l’écrit. Aujourd’hui, nous voici arrivés à un point où la masse de données à assimiler et à transmettre est trop importante. Mais de nouvelles solutions devront être trouvées rapidement, notamment avec la pression des iECN, qui se passeront sur tablettes dès 2016. Les enseignants sont confrontés en première ligne à ces difficultés : ils doivent entraîner les étudiants à réussir leurs examens, mais aussi à soigner des patients.

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Enquête de la Société française de santé publique

La Société française de santé publique mène une enquête sur le partage des connaissances auprès des acteurs de terrain en promotion de la santé et prévention.

« Améliorer la visibilité des actions, être en capacité de les analyser, s’appuyer sur d’autres expériences ainsi que sur les résultats de recherches pour agir, autant d’enjeux très importants pour ces acteurs ! Ceci passe par l’utilisation et la production de connaissances issues de la recherche et de l’expérience.

Pour favoriser ce partage, un consortium coordonné par l’École des hautes études en santé publique (EHESP), composé de partenaires associatifs et institutionnels engagés dans le champ de la promotion de la santé, élabore actuellement une plateforme de partage de connaissances scientifiques et pratiques.

Pour répondre au mieux aux besoins des acteurs, le groupe lance une enquête par questionnaire auprès des professionnels de terrain.

La Société française de santé publique est chargée de cette enquête.

Participez à l’enquête ! »

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Présentation sur le site de la SFSP

Le lien vers l’enquête