Test des bases Micromedex jusqu’au 10 juillet

Jusqu’au 10 juillet prochain, la BIU Santé vous propose de tester les bases de données Micromedex 2.0 (un produit Truven Health Analytics).

Accès Micromedex

Elles sont accessibles depuis nos ordinateurs en cliquant sur ce lien : http://www.micromedexsolutions.com. Un identifiant et un mot de passe vous seront remis au bureau d’accueil.

Merci de nous faire part de vos retours sur ce produit, en écrivant à l’adresse suivante : perio-pharma@biusante.parisdescartes.fr OU perio-med@biusante.parisdescartes.fr.

Truven Health Micromedex 2.0 fournit une source unique d’informations sur les médicaments, les maladies, la toxicologie, les laboratoires et la médecine alternative. Il est possible d’afficher des comparaisons entre médicaments, les interactions médicamenteuses, la compatibilité intraveineuse et la toxicologie.

Bon test et faites-nous part de vos retours !

Didier Partouche

Ouvertures estivales des BU santé

Comme tous les ans à l’approche de l’été, la BIU Santé vous propose la liste des bibliothèques de santé d’Île-de-France ouvertes pendant les vacances.

Dans le fichier à télécharger ici, vous trouverez :

– la liste des bibliothèques de santé de Paris et d’Île-de-France, classées par université ;

– leurs dates éventuelles de fermeture entre juin et septembre ;

– les changements d’horaires pour cette période.

Merci de nous signaler toute erreur ou omission.

En ce qui concerne la BIU Santé :

– le pôle Médecine (12, rue de l’École-de-Médecine) demeurera ouvert tout l’été (sauf samedis en août, ainsi que le jour férié du 15 août), avec des horaires réduits (10h-18h) du 5 au 16 août inclus ;

– le pôle Pharmacie (4, avenue de l’Observatoire) sera fermé du 27 juillet au 18 août inclus. Il fonctionnera en horaires réduits (10h-18h) entre le 15 juillet et le 30 août inclus. La salle Fialon demeure fermée tout l’été et rouvre le lundi 16 septembre ;

– le pôle Histoire du 12, rue de l’École-de-Médecine sera fermé du 3 au 18 août inclus (ainsi que les samedis de juillet et août).

Dessin humoristique
Manfredini. Paris médical : la semaine du clinicien, 1914-1915, n° 16.

Caricature issue de notre banque d’images et de portraitsplus de 145 000 illustrations téléchargeables librement.

Les équipes de la BIU Santé vous souhaitent de bonnes vacances, en attendant de vous revoir en nombre à la rentrée.

Accès au Rosenwald en ligne

[Attention, cet article n’est plus à jour : la version en ligne de l’annuaire Rosenwald n’existe plus, mais les versions papier sont toujours consultables à la bibliothèque. Voir ici pour plus d’informations.]

Nouveauté à la BIU Santé : la consultation sur écran de l’annuaire Rosenwald.Rosenwald

L’accès s’effectue par identifiant et mot de passe (entrés pour vous par le personnel d’accueil). L’accès distant à cette ressource n’est pas disponible.

Les annuaires Rosenwald vous donnent accès aux informations relatives à plus de 200.000 médecins, 44.000 pharmaciens, 19.830 établissements de soins, 210.000 paramédicaux, et 4.400 fournisseurs et laboratoires pharmaceutiques.

Les éditions papier n’étant plus publiées, la version en ligne est la source la plus à jour.

Didier Partouche

Bourse de thèse sur l’histoire du cancer au XXe s.

L’université du Maine propose une bourse de thèse sur l’histoire du cancer au XXe s. :

Université du Maine

Appel à candidature

Recrutement d’un doctorant pour une thèse sur l’histoire du cancer

Histoire contemporaine / Allocation de thèse de la Région Pays de la Loire

Intitulé de la thèse : Histoire institutionnelle, sociale et culturelle de la lutte contre le cancer en Pays de la Loire (1920-1960).

Établissement d’enseignement supérieur où sera inscrit le doctorant : Université du Maine, Le Mans, France.

École doctorale : ED 496 SCE (Sociétés, cultures, échanges).

Laboratoire où s’effectuera la thèse : CERHIO, Centre de recherches historiques de l’Ouest (UMR  6258), site du Mans.

Directrice de la thèse : Nathalie Richard (professeur d’histoire contemporaine, université du Maine)  ; co-encadrant : Hervé Guillemain (maître de conférences en histoire contemporaine, université du Maine).

Début de la thèse : septembre 2013.

Durée de la thèse : trois ans.

Financement : 92 000 € sur trois ans.

Description du sujet :

La thèse portera sur l’histoire de la lutte contre le cancer au XXe siècle et s’appuiera notamment sur les fonds d’archives des Centre anticancéreux de Nantes et d’Angers. À une analyse à l’échelle régionale, elle est susceptible d’associer une étude à l’échelle nationale et/ou internationale des acteurs et des dispositifs de la lutte contre le cancer. Les archives disponibles permettent d’envisager et de croiser plusieurs approches : une histoire des politiques publiques et des prises de décisions en matière d’équipements sanitaires, une histoire des modes de prévention (centres régionaux, associations, actions de sensibilisation, lutte contre l’exercice illégal de la médecine), une histoire de l’économie sanitaire (approvisionnement en radium, équipement des centres), une histoire de la médicalisation d’un champ (construction de la spécialité médicale, rôle des médecins généralistes), une histoire du point de vue du patient (accès au soin, parcours de soins, représentations de la maladie).

Le doctorant travaillera en étroite collaboration avec les enseignants chercheurs de l’Université du Maine (Le Mans, France) autour de la thématique de l’histoire des sciences et sera associé aux projets en cours de définition dans le cadre de l’axe « Sciences humaines et sociales » du Cancéropôle du Grand Ouest.

Profil du candidat :

Le candidat devra être titulaire d’un Master 2 ou équivalent en histoire, en sciences humaines et sociales (sociologie, anthropologie), en lettres ou en sciences biomédicales. Il devra manifester un intérêt pour les approches historiennes et maîtriser la méthodologie de travail sur les sources du XXe siècle.

Une maîtrise de l’anglais est souhaitée pour les candidats francophones. Une bonne maîtrise du français (lu et parlé) est indispensable pour les candidats non francophones.

Les candidatures (lettre de motivation, curriculum vitae détaillé, notes obtenues en Master 1 et 2) sont à envoyer à l’adresse suivante : nathalie.richard@univ-lemans.fr

Date limite d’envoi des dossiers : 5 juillet 2013.

Entretiens avec le jury, semaine du 8 au 12 juillet 2013.

Pour télécharger le dossier complet, cliquez ici.

Conférence : Histoire du corps et harmonie des plaisirs

Suite et fin du cycle de conférences en histoire de la médecine et de la santé publique (du XVIIIe au XXe siècles) à la faculté de médecine Paris Descartes.

La prochaine conférence aura lieu le jeudi 20 juin 2013, de 18h à 20h (au 15, rue de l’École-de-Médecine, attention aux accès perturbés par les travaux !) :

« Histoire de la représentation sexuelle des corps dans la société française XVIIIe-XIXe siècles. »

Athlètes complets
Albert-Weil, E. L’exposition de l’éducation physique et des sports : Paris, 1913.

Par Alain Corbin, professeur d’histoire émérite à l’université Paris I-Panthéon, Sorbonne.

Ces conférences-débats s’adressent aux professionnels de santé, universitaires, étudiants, curieux… et se veulent un temps de rencontres et d’échanges entre les participants et les chercheurs en sciences humaines et en médecine spécialistes de l’histoire de ces questions.

Au 15, rue de l’École-de-Médecine (côté Cordeliers), 75005 Paris, amphithéâtre Portier, 2e étage (ascenseur pour les personnes à mobilité réduite).

Métros Cluny-La Sorbonne, Saint-Michel, Odéon.

Retrouvez le programme complet des conférences en cliquant sur ce lien.

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Information sur les effets indésirables

Un article récemment publié dans le Journal of General Internal Medicine (résumé accessible gratuitement en ligne) démontre que les médecins ne seraient pas assez informés sur les effets indésirables des médicaments.

Photo e-MagineArt.com, certains droits réservés.

Cette étude internationale a été menée auprès de 255 médecins, dont 69 exerçant en France, et plus précisément à Toulouse (entre juin 2009 et mai 2010). Après le passage des visiteurs médicaux, les praticiens devaient remplir un questionnaire fourni par l’INSERM.

C’est le docteur Geneviève Durrieu (équipe pharmaco-épidémiologie, évaluation de l’utilisation et du risque médicamenteux de l’Unité 1027 « Épidémiologie et analyses en santé publique : risques, maladies chroniques et handicaps » – Inserm / Université Toulouse III – Paul Sabatier) qui a mené le volet français de cette étude.

Il en ressort que les visiteurs médicaux des firmes pharmaceutiques n’informeraient pas suffisamment les généralistes sur les complications potentielles des traitements présentés. Par rapport à leurs homologues étrangers, les médecins français semblent mieux lotis en la matière – même si ce sont plutôt des risques bénins, et non pas des incidents graves, qui leur sont ainsi signalés.

Comme le rappelle le communiqué de l’INSERM : « En France et aux États-Unis, ce sont les autorités gouvernementales chargées de la règlementation du médicament qui sont compétentes pour réglementer et surveiller la visite médicale.
En France, une approche additionnelle a été introduite en 2005, avec l’adoption de la Charte de la Visite Médicale. Celle-ci précise les pratiques autorisées et interdites, ainsi que les informations à soumettre au médecin de façon obligatoire. »

Communiqué de presse de l’Inserm « Des médecins pas assez informés sur les effets indésirables des médicaments » daté du 28 mai 2013.

Test en ligne du Remington: The Science and Practice of Pharmacy

Couverture du RemingtonIl est proposé à la faculté de pharmacie et à titre de test (sur place uniquement via nos ordinateurs) jusqu’au 31 août prochain un accès en ligne à l’ouvrage américain Remington: The Science and Practice of Pharmacy (cliquez sur le titre pour accéder au test).

La première édition imprimée de cet ouvrage date de 1886, et nous en sommes en 2013 à la 22e édition.

L’ouvrage (version papier) est divisé en 2 parties : les monographies d’agents médicaux et pharmaceutiques dans le volume 1, le volume 2 étant consacré à la pratique de la pharmacie.

Cet ouvrage s’adresse aussi bien aux étudiants, aux chercheurs qu’aux pharmaciens.

Didier Partouche

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Colloque constitutions et santé

Le 17 juin 2013 aura lieu le colloque «Constitutions et Santé. Regards comparatifs», à l’université Paris Descartes.

Cette manifestation est organisée par l’association française de Droit de la santé (AFDS), l’association française de Droit constitutionnel (AFDC), l’institut Droit et santé de l’université Paris Descartes (IDS) et l’institut Maurice-Hauriou.

Affiche colloque

Quelques-uns des termes abordés : la santé comme « objet constitutionnel » en France, le droit à la protection de la santé comme droit subjectif, l’élaboration institutionnelle du droit de la santé…

Le programme complet du colloque est consultable en cliquant ici.

Il aura lieu au centre universitaire des Saints-Pères, amphithéâtre Giroud, 3e étage, 45, rue des Saints-Pères, 75006 Paris.

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Mise en ligne du Progrès médical

Le Progrès médical : journal de médecine, de chirurgie et de pharmacie est désormais en ligne dans Medic@. Plus de 86 000 pages couvrant la période 1873-1943 sont interrogeables par mots clés dans les tables des matières, dans le sous-ensemble des périodiques ou dans le formulaire de recherche général de Medic@ (avec plus de 4 000 illustrations et 800 portraits). Les deux volumes, correspondant aux années 1944 et 1945, complèteront cet ensemble en 2014 et en 2015.

Cette numérisation a en partie été réalisée grâce au prêt à la BIU Santé d’une quinzaine de volumes par la bibliothèque de l’Académie nationale de médecine et la bibliothèque Charcot de l’UPMC.

Caricature du docteur Bourneville
Bourneville, Désiré Magloire (1840-1909). Cote : CIPB1413.

L’apparition en 1873 du Progrès médical est une nouveauté et un événement. Annoncé comme un journal vivant et actif, il entend se consacrer à la science médicale et à l’hygiène, mais aussi aux actualités sociales, à la défense des réformes du monde médical et des intérêts professionnels. Pendant les trente-cinq premières années de son existence, il demeure dominé  par la figure de son fondateur Désiré-Magloire Bourneville. Celui-ci bénéficie à la fois de l’appui de son maître Charcot, dont il publie toutes les leçons et conférences, et de la collaboration « de toute la jeunesse médicale studieuse de l’époque », au sein de laquelle de futurs grands noms font au journal leur apprentissage d’anatomistes, de cliniciens ou de thérapeutes. On peut ainsi citer Déjerine, qui occupera la chaire de clinique des maladies du systèmes nerveux ; Landouzy, qui écrit sur la rage et la pleurésie, tandis que Charles Richet, futur prix Nobel, publie sur les acides du suc gastrique et qu’Édouard Brissaud, qui comptera parmi les fondateurs de la Revue de neurologie, recueille les leçons de Charcot.

À côté de la publication des leçons des maîtres, revues de sujets, travaux originaux et comptes rendus des sociétés savantes, Le Progrès médical analyse la presse et les nouveaux ouvrages médicaux. Au lendemain de la guerre de 1870 une attention particulière est portée aux innovations et aux travaux étrangers.

La revue offre surtout à travers son « Bulletin » une tribune aux combats menés par Bourneville en faveur des projets de réforme dont il est l’initiateur, liés à l’enseignement médical, à l’assistance publique et aux hôpitaux. Dans un climat de luttes politiques parfois violentes, il préconise notamment la création de services d’accouchements, la professionnalisation du métier d’infirmière et la laïcisation des hôpitaux.

Une autre innovation réside dans la publication à chaque rentrée universitaire du « Numéro des étudiants », imité du « Number of students » du Lancet, qui rencontre un grand succès et dont la formule sera reprise par de nombreux autres journaux. Ces numéros de l’étudiant constituent une sorte de guide de l’étudiant en médecine, et dressent un panorama vivant, année après année, du monde médical académique parisien

Après le départ de Bourneville en 1907, le Progrès médical adopte un ton moins polémique, dans un contexte de concurrence accrue qui se traduit par la multiplication de nouveaux titres. La revue connaît des remaniements dans sa forme, avec une séparation des articles de fond et des articles « accessoires » (formulaires, variétés, nouvelles, reportages), mais conserve sa ligne de défense des praticiens et du progrès en matière d’hygiène, d’assistance, d’enseignement médical et de médecine publique. Pendant les deux conflits mondiaux elle se transforme en journal d’information médico-militaire. Enfin en 1924 un supplément mensuel abondamment illustré est créé, consacré aux rapports entre médecine, art et histoire.

Stéphanie Charreaux

De l’autre côté du miroir

Il n’y a pas que des livres à la BIU Santé !

Philippe Galanopoulos, docteur en histoire et conservateur à la bibliothèque a récemment fait l’objet d’un portrait dans le journal Le Monde.

Responsable des collections du pôle pharmacie-biologie-cosmétologie, il veille sur 350 000 volumes répartis sur près de 9 kilomètres, au 4, avenue de l’Observatoire.

Philippe Galanopoulos
Photo. Aldo Sperber, tous droits réservés.

Comment devient-on conservateur ? Quelles évolutions pour le métier de bibliothécaire ? Comment travaille-t-on au quotidien dans une bibliothèque scientifique et patrimoniale ?

Au travers de cet article, découvrez l’homme derrière le livre (enfin, plutôt « derrière les étagères » sur la photo ci-dessus) et les coulisses de la BIU Santé.

L’ensemble est mis en image par le photographe Aldo Sperber : http://www.aldosperber.com/

Cet article du Monde est accessible depuis les postes informatiques de la BIU Santé, et en accès distant pour les affiliés Paris Descartes.

Il a été écrit par Sandrine Cabut, aussi co-rédactrice d’une excellente synthèse sur les controverses de l’édition scientifique, dont nous avions parlé récemment.

Un autre article sur le même « sujet » a également été publié dans le quotidien grec Ta Néa. Vous pouvez le lire en cliquant ici, avec l’aimable autorisation de l’auteur Kitty Xenaki.

Article Ta Nea