À l’occasion du tricentenaire de la mort de Nicolas Lémery (1645-1715), une exposition et un colloque ont permis de découvrir ou redécouvrir cet apothicaire, médecin et chimiste français, grand personnage de l’histoire des sciences aux XVIIe et XVIIIe siècles qui a marqué la profession à travers ses publications.
Nicolas Lémery est né à Rouen, le 17 novembre 1645. Il effectue ses études à l’Académie protestante de Quévilly et entre en apprentissage chez son oncle Pierre Duchemin, maître apothicaire à Rouen. En 1666, il rejoint la capitale afin d’étudier la chimie auprès de Christophe Glaser, apothicaire ordinaire du roi Louis XIV, démonstrateur de chimie au Jardin du Roy (actuel Jardin des Plantes) et auteur d’un Traité de chymie (1663).
En 1668, il s’établit dans la ville de Montpellier, où il devint démonstrateur de chimie. Son maître à l’école de médecine était alors Sébastien Matte La Faveur qui a écrit Pratique de chymie (1671). La faculté de Montpellier donnait alors des cours pour les apothicaires, ce qui ne se faisait pas à Paris.
Au pôle Pharmacie-Biologie-Cosmétologie (4, avenue de l’Observatoire) la salle Fialon sera fermée exceptionnellement le jeudi 4 février 2016, pour cause d’examens.
La salle Dorveaux (salle de lecture principale) demeure ouverte, vous pouvez donc venir travailler au pôle Pharmacie. Attention aux restrictions dues au plan Vigipirate : fermeture à 19h en semaine et pas d’ouverture le samedi.
La salle Fialon rouvrira normalement à 9h le vendredi 5 février 2016.
Nous vous prions de nous excuser pour la gêne occasionnée.
Caroline Tiné est une ancienne journaliste, qui a obtenu le prix du Premier Roman et le prix du Lion’s Club International.
Le fil de Yo est une apologie de la «folie douce», qui met en scène une galerie de personnages touchants, atteints de pathologies variées, anorexie, schizophrénie, bipolarité. La folie est dédiabolisée, comme une forme de poésie et de vie intérieure alternative. À la Clinique, qui est un établissement hospitalier novateur, les malades hospitalisés au Pavillon Bleu bénéficient, grâce à Yo, d’une thérapie basée sur l’écoute et la compréhension.
Yo est leur infirmière, sa fragilité héritée d’un parcours personnel difficile, elle l’a transformée en un fil de vie, à la fois moyen d’accès à la connaissance de soi et outil thérapeutique pour elle et les autres.
Elle se ressource elle-même à l’Enclume, un bar pour paumés du VI° arrondissement, dont le tenancier Dominique est, à sa manière, un autre réparateur d’éclopés.
Les légumes vont devenir un projet commun, pour Yo et Dominique d’abord, puis pour toute la communauté.
Le style d’écriture est intéressant, fait de mots précis, de phrases ciselées, et permet des descriptions très évocatrices.
L’ensemble fait de ce roman une œuvre fraîche et gaie en dépit du sujet traité, et les dénouements positifs sont appréciables dans le climat chargé de l’année 2015.
Jean-Luc Delmas, Président honoraire de l’Académie nationale de pharmacie
Au pôle Pharmacie, la salle Fialon étend ses horaires d’ouverture jusqu’à 19h à partir du lundi 18 janvier 2016 (horaires :du lundi au vendredi, 9h-19h).
Prioritairement destinée aux étudiants de 1er cycle, la salle Fialon (63 places) permet de consulter en libre accès des ouvrages de référence et des manuels.
Plus de 4000 manuels, classés par disciplines et disponibles pour le prêt
Ouvrages de référence
Dictionnaires médicaux
Encyclopédies…
Pour mémoire, elle se situe dans l’aile gauche de la Faculté, 1er étage.
« Cette base de données comprend aujourd’hui plus de 800 000 références issues de PubMedmais aussi de 72 journaux scientifiques qui n’y figurent pas et de 53 qui y figurent de façon incomplète. Si l’on considère uniquement les années supérieures à 2000, la moitié du contenu de LiSSa est inédite. Plus de 80 000 résumés en français sont également proposés. La liste des périodiques apparaissant dans LiSSa est disponible à cette adressehttp://www.lissa.fr/rep/revues. »
La base LiSSa, gratuite, est principalement destinée aux professionnels de santé. Elle propose des références de contenus gratuits ou payants, provenant de supports papier ou numérique (revues, encyclopédies, ouvrages…).
Ce projet, issu d’un travail considérable, s’étoffera encore dans les mois qui viennent.
Les formations sont gratuites et s’adressent aux lecteurs inscrits à la bibliothèque, ainsi qu’à tous les professionnels de santé et étudiants en médecine, odontologie et sciences paramédicales, à partir de la troisième année d’étude.
Attention, les formations du pôle Pharmacie (en vert) sont réservées aux étudiants de 5e et 6e années préparant leur thèse d’exercice de pharmacie.
Des formations mensuelles sont proposées pour maîtriser PubMed, la base de référence en médecine, et Zotero, un logiciel de gestion de références bibliographiques qui deviendra vite indispensable à la rédaction de votre thèse et de vos articles.
Une séance est également programmée pour faire le point sur le concept d’Evidence-Based Medicine (EBM) et pour apprendre à manipuler les bases d’EBM, dont la plus populaire d’entre elles, la Cochrane Library.
Nous avons le plaisir de proposer à nouveau la formation à la base Embase, annulée précédemment en raison du désabonnement à cette ressource. Embase est un complément indispensable à PubMed par sa couverture des revues européennes et des domaines de la pharmacologie et de la toxicologie.
De nouvelles formations seront annoncées au cours de l’année sur ce blog : restez connectés et suivez-nous sur les réseaux sociaux pour être tenu au courant.
Nous espérons vous retrouver nombreux dans nos formations !
Comme chaque année, la NLM (National Library of Medicine) a mis à jour le MeSH (Medical Subject Headings), la liste de mots-clés qui permet d’interroger la base PubMed de façon fine et pertinente.
Le MeSH, kézako ?
Le MeSH est ce qu’on appelle un vocabulaire contrôlé (ou thésaurus), c’est-à-dire une liste de mots-clés normalisés et hiérarchisés, utilisés pour décrire le contenu des documents, dans notre cas les articles référencés dans PubMed.
Le MeSH comprend environ 27 000 termes qui couvrent l’ensemble du savoir biomédical. Concrètement, lors de la parution du numéro d’une revue indexée dans PubMed, les bibliothécaires de la NLM, aidés par des médecins spécialistes du domaine, attribuent à chaque référence une dizaine de mots-clés pour décrire le contenu de l’article. Ces mêmes mots-clés, employés par l’utilisateur de PubMed, permettent de cibler les documents correspondant à un sujet de recherche.
L’emploi du MeSH est donc indispensable pour ne pas crouler sous le nombre de références et obtenir une liste de résultats pertinente et exploitable dans PubMed.
Un langage évolutif
Le savoir médical évolue et l’on ne s’étonnera pas que la NLM, afin de prendre en compte les nouvelles découvertes (nouveau virus, par exemple) ou les nouvelles techniques, se charge de mettre à jour le thésaurus chaque année. Ainsi les descripteurs Acquired Immunodeficiency Syndrome (le sida) et Severe acute respiratory syndrome (le SRAS) ont été ajoutés à la liste respectivement en 1983 et 2003. La cigarette électronique (Electronic Cigarettes) a, elle, fait son apparition l’an dernier, preuve de l’augmentation significative de la production d’articles médicaux sur le sujet.
Les nouveautés 2016
Parmi les nouveautés 2016, on trouve bien sûr de nombreux termes médicaux comme Human Embryonic Stem Cells (cellules souches de l’embryon humain) ou encore… Emtricitabine, Tenofovir Disoproxil Fumarate Drug Combination (par exemple) !
Mais on note aussi que le MeSH est en phase avec l’actualité et les évolutions de la société avec des descripteurs relatifs au végétalisme (Vegans et Diet, Vegan), au bingedrinking (Alcohol Drinking in College et Underage Drinking), aux questions de genre (Gender Dysphoria) – en relation avec la parution récente du DSM-5 -, aux migrants (Undocumented Immigrants) et aux données personnelles (Personnally Identifiable Information). Le smartphone se voit aussi consacré par le thésaurus, même si, comme dans le cas de la cigarette électronique, c’est l’augmentation du nombre d’articles scientifiques sur le sujet qui explique ce couronnement.
Les bibliothèques et la documentation ne sont pas oubliées, avec l’apparition d’un mot-clé Open Access Publishing (publication en open access), un des enjeux majeurs de la publication scientifique aujourd’hui, mais aussi l’ajout de la notion de bibliothèques spécialisées (Libraries, Special).
De manière plus anecdotique, l’huile d’olive (Olive Oil) fait son entrée dans le thesaurus (avant son inscription au patrimoine immatériel de l’UNESCO ?) ainsi que raison (Self Control) et sentiments (Optimism, Pessimism). Le MeSH peut être aussi fleur bleu (Romanticism), métaphysique (Origin of life) et fraye même avec le paranormal (Spirit Possesssion) !
Précisons que les traductionsfrançaises proposées ici ne sont qu’indicatives. En France, c’est l’Inserm qui, à la suite d’une convention avec la NLM, a la responsabilité de la traduction française du MeSH et en propose la consultation sur son site. L’équipe du CISMeF du CHU de Rouen propose également un outil terminologique (HeTOP), qui permet, à partir d’un terme français, de trouver le descripteur MeSH correspondant, en français et en anglais.
Apprendre à utiliser le MeSH
Si vous souhaitez vous familiariser avec le MeSH, la BIU Santé organise régulièrement des formations à PubMed (environ une par mois) consacrées à la maîtrise du MeSH et à son utilisation dans PubMed. Vous pouvez aussi consulter notre tutoriel disponible en ligne sur le site de la BIU Santé.
Et n’oubliez pas les vidéos tutorielles sur la chaîne DocToBib.
Et pour patienter en attendant le 24 décembre, vous pouvez consulter le calendrier de l’Avent du domaine public, pour découvrir quels auteurs passeront dans le domaine public l’année prochaine.
D’ici là, l’équipe de la BIU Santé vous souhaite à tous de bonnes fêtes de fin d’année.
À la suite du succès de la formation « Bibliothèque de santé : environnement et ressources documentaires (initiation) », l’URFIST de Paris et la Bibliothèque interuniversitaire de Santé organisent une nouvelle édition du stage « Recherche documentaire en médecine : outils et ressources » dédié à la maîtrise des principales bases de données dans le domaine de la santé, les 24 et 25 mars 2016.
Ce stage s’adresse exclusivement aux professionnels de l’information et de la documentation affectés en bibliothèque de santé (universitaire et hospitalière notamment).
Cette formation s’appuiera sur des travaux pratiques et insistera sur la manipulation des bases.
La première journée prévoit un panorama des principaux outils de recherche bibliographique dans le domaine de la santé ainsi que des outils terminologiques utiles aux non spécialistes pour trouver les mots-clés adéquats en préalable à l’interrogation des bases. Une large place est ensuite dédiée à PubMed, base de références incontournable en médecine.
La deuxième journée sera consacrée aux autres outils de recherche et fera une large part au concept d’EBM (Evidence-Based Medicine) et aux principales bases du domaine.
Attention, le nombre de participants est limité à 12 en raison de la capacité de notre salle de formation. Les inscriptions sont d’ores et déjà ouvertes : ne tardez pas à vous inscrire !