Cette année, l’Open Access Week est organisée en France, sous la coordination du consortium Couperin, en partenariat avec les URFIST. Cette « semaine internationale du libre accès » en est à sa 7e édition.
Elleaura lieu partout en France du 13 au 26 octobre 2014. Le thème de l’édition de cette année, au niveau international, est : Generation Open! Les doctorants et les jeunes chercheurs seront les publics privilégiés.
« Cet événement mondial permet à la communauté scientifique d’en savoir plus sur les bénéfices du libre accès, de partager ses connaissances et ses expériences entre collègues, et de contribuer à la promotion du libre accès. Participer à la Semaine internationale du libre accès, c’est œuvrer à la généralisation de l’accès libre en France. »
Un deuxième appel à projets est toujours en cours. Vous avez jusqu’au 22 septembre 2014 pour renvoyer votre fiche de présentation, si votre événement est éligible à une subvention FOSTER (Facilitate Open Science Training for European Research – 500€ maximum par projet).
En savoir plus
Vous trouverez les informations utiles sur l’édition française de l’Open Access Week sur ce site web : http://www.oaweekfrance.org/
Les historiens et les curieux de tout poil peuvent aussi profiter gratuitement de notre bibliothèque numérique Medic@, à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit.
Vous pouvez par exemple y retrouver la quasi intégralité de la revue Le progrès médical (1873-1945).
C’est le milieu des grandes vacances. Et vous, nos lecteurs, êtes éparpillés aux quatre coins de l’Hexagone, voire du Monde – avant de nous revenir frais et dispos en septembre.
Pendant ces congés, oubliez votre quotidien, mais gardez une petite place dans votre cœur pour la BIU Santé : s’il vous arrive de croiser, au cours de vos voyages, une pharmacie hors du commun, qu’il s’agisse d’une boutique ancienne, jolie, amusante, inattendue, ou simplement importante à vos yeux, n’hésitez pas à nous en envoyer une photographie.
Nous nous ferons un plaisir de publier les plus beaux clichés que vous voudrez bien nous faire parvenir.
Le pôle Pharmacie attire votre attention sur une exposition actuellement en cours au musée international de la Parfumerie (Grasse) – pour ceux de nos lecteurs qui vont passer leurs vacances dans le Sud :
« Bains, bulles et beautés »
Elle est consacrée aux pratiques du bain et de la toilette en Occident du 18e siècle à nos jours. Les collections du musée (affiches, objets, mobilier, savons…) sont complétées pour l’occasion par des prêts institutionnels ou privés.
Vous pouvez la visiter jusqu’au 30 septembre 2014.
– Le catalogue de l’exposition est disponible au pôle Pharmacie en salle Dorveaux : cote 613.410 9 MIP ; inventaire 120320. Il comprend notamment une contribution du docteur Philippe Brenot, psychiatre et anthropologue, directeur des enseignements de sexologie et de sexualité humaine à l’Université Paris Descartes. Philippe Brenot avait dirigé en 2013 l’ouvrage collectif : Le parfum et l’amour, éditions L’Esprit du temps, avec la participation de dix spécialistes de diverses disciplines (biologie, anthropologie, philosophie, etc.). Cote BIU Santé Pharmacie 391.63 BRE ; inv. 215892.
– Contribution à l’histoire des parfums dans la ville de Grasse / Pascale Alibert ; sous la direction de J. Julien, [S.l.] , [s.n.],1990. Cote BIU Santé Pharmacie TPHA 12903.
– Le bain et le miroir : soins du corps et cosmétiques de l’Antiquité à la Renaissance : [exposition, Paris, Musée de Cluny, Ecouen, Musée national de la Renaissance, 20 mai – 21 septembre 2009 / [catalogue sous la direction d’Isabelle Bardiès-Fronty, Michèle Bimbenet-Privat et Philippe Walter], Paris. Cote BIU Santé Pharmacie 646.72 BAI.
Attention, plus qu’une semaine pour profiter de la bibliothèque du pôle Pharmacie.
À partir du vendredi 25 juillet 18h, la bibliothèque de Pharmacie (4, avenue de l’Observatoire) sera fermée pour quelques jours. La salle Dorveaux rouvrira le lundi 18 août à 10h (horaires réduits, 10h-18h du lundi au vendredi, jusqu’au 29 août, et pas d’ouverture les samedis en juillet et août).
Il vous reste encore une semaine pour profiter des prêts-vacances : les ouvrages empruntés avant la fermeture seront à rendre entre le 2 et le 15 septembre.
Du côté de la bibliothèque de Médecine (12, rue de l’École-de-Médecine), pas de fermeture estivale, mais passage en horaires réduits entre le 4 et le 14 août (10h-18h). Le service d’histoire sera également fermé pendant ces deux semaines. Pas d’ouverture le samedi durant le mois d’août (ainsi que le 15 août).
Le service Reproductions et Prêt entre bibliothèques (PEB/ILL)demeure ouvert tout l’été (les demandes du pôle Pharmacie seront prises en charge par le pôle Médecine dans la mesure où les documents se trouvent également au pôle Médecine).
Mise à jour 12/07/2017 : cet exemplaire unique est désormais disponible dans la bibliothèque numérique Medic@.
Grâce à la générosité de la Société des amis de la bibliothèque, la BIU Santé a pu faire l’acquisition d’un ouvrage exceptionnel, désormais conservé au pôle Pharmacie. Il s’agit du Traité général des drogues où il est parlé des plantes, des animaux, des minéraux ou de leurs parties, & généralement de toutes les marchandises simples, ou composées, que les marchands, droguistes & épiciers doivent ordinairement avoir & peuvent vendre dans leurs boutiques & magasins, par Pierre Pomet. S.l.n.d. [1699], in-8°, basane fauve de l’époque sous maroquin bleu nuit doublé de velours, 208 p.
Cet exemplaire unique a été conçu en vue d’une édition populaire de l’Histoire générale des drogues, et malheureusement interrompue par la mort de son auteur en 1699. Cet ouvrage, qui a connu deux éditions in-folio à Paris, en 1694 et en 1695 et des traductions en anglais et en allemand, devait paraître au format in-octavo dans une version revue et augmentée comme en témoignent les épreuves corrigées de la main de Pierre Pomet qui comprennent seulement la première moitié de la première partie. Le droguiste y décrit les différentes plantes en vente dans son échoppe parisienne, et comment ces semences, ces racines, ces bois et ces écorces doivent être préparés à des fins thérapeutiques, mais aussi en cuisine, parfumerie, teinturerie, etc.
Le texte imprimé sur ces épreuves est entièrement remanié par rapport aux éditions précédentes et il est augmenté de plusieurs articles sur des échantillons jusqu’alors inconnus, le plus récent en date du 29 septembre 1698. Si certains de ces nouveaux paragraphes seront repris dans l’édition en deux volumes, publiée en 1735 par le fils de l’auteur, la plupart sont restés inédits.
L’exemplaire présente d’importantes annotations autographes de l’auteur, rédigées la dernière année de sa vie et réparties sur 89 pages, soit en marge du texte imprimé, soit sur des feuillets interfoliés. On relève ainsi en dernière page une note autographe sur une variété de petits pois rouges ramenée de Martinique le 20 janvier 1699, soit quelques mois avant la mort de Pierre Pomet.
L’ouvrage comprend 80 belles gravures, dont 78 figuraient déjà dans les éditions de 1694 et 1695 ; deux sont donc inédites. Fait remarquable, ces gravures sont ici tirées à toutes marges, hors-texte, alors qu’elles sont reproduites en bandeaux in-texte dans les éditions précédentes, l’auteur ayant corrigé à la main certaines des légendes. Il n’est connu qu’un seul autre exemplaire de ces épreuves, conservé à la Bibliothèque Sainte-Geneviève (BSG). Toutefois, l’exemplaire de la BSG est dépourvu de corrections autographes et ne possède que 23 gravures, toutes présentes dans la nôtre ; sa collation est identique, avec 13 cahier de 16 pages.
Témoignage rare sur les usages de l’imprimerie à la fin du XVIIe siècle, âge d’or du livre pharmaceutique illustré, ces épreuves corrigées devraient également offrir des indications précieuses sur l’introduction, la perception et la description de nouvelles drogues à Paris à l’extrême fin du Grand Siècle.
(D’après la notice de la Librairie Henri Vignes et les recherches effectuées par ce libraire)
C’est le début des grandes vacances. Et vous, nos lecteurs, allez vous éparpiller aux quatre coins de l’Hexagone, voire du Monde – avant de nous revenir frais et dispos en septembre.
Pendant ces congés, oubliez votre quotidien, mais gardez une petite place dans votre cœur pour la BIU Santé : s’il vous arrive de croiser, au cours de vos voyages, une pharmacie hors du commun, qu’il s’agisse d’une boutique ancienne, jolie, amusante, inattendue, ou simplement importante à vos yeux, n’hésitez pas à nous en envoyer une photographie.
Nous nous ferons un plaisir de publier les plus beaux clichés que vous voudrez bien nous faire parvenir.
Comme à l’accoutumée, les bibliothécaires répondront à vos demandes concernant la documentation dans tous les domaines intéressant la santé ou son histoire.
L’équipe de Biuminfo est là pour vous aider à résoudre les difficultés d’information que vous rencontrez pour trouver une adresse, une référence, une bibliographie sur un sujet, des documents imprimés ou électroniques, etc.
Vous pouvez poser votre question 7 jours sur 7 et 24h sur 24. Les réponses sont données dans un délai maximum de 48 heures.
Nous pouvons aussi vous fournir les photocopies des documents signalés, par courrier à votre domicile (service payant).
Biuminfo ne vise pas à donner un avis médical, et les informations fournies ne peuvent en aucun cas tenir lieu de consultation auprès d’un professionnel de santé.
Disparition de la vignette pharmaceutique à compter du 1er juillet 2014
La vignette pharmaceutique, spécificité française introduite par ledécret n°52-951 du 7 août 1952 (J.O. du 14/08/1952), était apposée sur les boîtes des médicaments remboursables. Complétée par un code-barres, elle a évolué au fil des décennies jusqu’à l’arrêté du 21 février 1996 modifié. Elle permettait de connaître le prix de chaque médicament, son CIP (code d’identification du produit à 7 chiffres) et son taux de remboursement par les caisses d’assurance maladie, taux symbolisé par des vignettes de couleurs différentes.
Depuis 1999, la suppression de la vignette faisait l’objet de discussions récurrentes entre les pouvoirs publics et les professionnels du secteur. Elle devait intervenir le 1er janvier 2013 mais avait été reportée finalement au 1er juillet 2014.
Cette décision avait été précédée par un rapport de l’IGAS (Inspection générale des affaires sociales) remis au ministre chargé de la Santé en juillet 2012 : La suppression de la vignette pharmaceutique : évaluation des modalités de mise en œuvre : rapport / IGAS ; établi par Bruno Maquart, 2012, 111 p. : http://www.sudoc.fr/179006258
Aujourd’hui en France, la plupart des échanges avec les caisses d‘assurance maladie se font par voie électronique (télétransmission). L’usage de feuilles de soins envoyées par voie postale où le patient colle les vignettes pour obtenir le remboursement des frais engagés est devenu assez rare et la vignette a perdu une grande partie de son utilité.
Le remplacement de la vignette et du code-barres linéaire traditionnel à une dimension par un code à deux dimensions (appelé code « DataMatrix« ) va permettre d’enregistrer un nombre beaucoup plus élevé d’informations pour un coût modique et d’abandonner le CIP à 7 chiffres (devenu trop court) pour un CIP à 13 chiffres.
Modernisation et traçabilité
Pour l’État, c’est une nouvelle étape importante dans la modernisation de la gestion technique et administrative de la Sécurité sociale.