Ouverture du Musée Virtuel de l’Art Dentaire (MVAD)

Le 17 avril dernier a été mis en ligne le nouveau Musée Virtuel de l’Art Dentaire.

Hébergé par la BIU Santé, cet ensemble est consultable à l’adresse suivante: https://www.biusante.parisdescartes.fr/mvad

Il vient rejoindre les portails de la Société française d’histoire de l’art dentaire (SFHAD) et de l’Association de sauvegarde du patrimoine de l’art dentaire (ASPAD), déjà partenaires de la bibliothèque.

À l’origine, le musée Pierre-Fauchard

En 1880 l’École dentaire de Paris s’enrichit d’un musée, déjà préfiguré l’année précédente par la constitution  du « Cercle des dentistes de Paris ». Les dons viennent peu à peu agrandir la collection, qui prend en 1937 l’appellation de musée Pierre-Fauchard (du nom de l’un des fondateurs de l’art dentaire, au XVIIe s. – auquel la BIU Santé a d’ailleurs consacré une exposition virtuelle, que vous pouvez retrouver en cliquant ici).

En 1986, le conseil national de l’Ordre prend en charge les collections du musée, avant d’en céder la propriété au musée de l’AP-HP en 2001.

Pourquoi un musée virtuel ?

En 2012 le musée de l’AP-HP est malheureusement contraint à la fermeture. Ses collections sont mises en caisse, stockées à l’hôpital Bicêtre, en attendant des jours meilleurs (peut-être à terme à l’Hôtel-Dieu de Paris ?).

Faute d’exposition physique, il est alors décidé de créer une vitrine virtuelle pour ces collections : les livres du fonds, déjà déposés à la BIU Santé, ont pu être numérisés et mis en ligne. On complète ces documents par un choix de photographies, mettant en valeur les plus belles pièces du musée. Y sont également adjoints des objets d’autres collections, privées ou publiques (musée de la Faculté de chirurgie dentaire de Lyon, Aspad, musées de Rouen…)

Jacobus Anglicus, Omne Bonum (Opusculum), 1326-1347. BL Ms Royal 6E VI (vol. II), Fo 503b, British Library, London.

Que trouve-t-on déjà en ligne ?

« Nous voulons que ce musée virtuel soit chronologique, historique, visuel et esthétique. » Guy Robert, président de l’association du MVAD.

Le but du musée est « d’expliquer l’art dentaire depuis sa fondation ».

Ce projet n’en est qu’à ses débuts, et est appelé à s’agrandir prochainement. Des instruments, pélicans et tiretoires, sont les premiers à être mis en lumière. Les textes anciens alternent avec les photographies d’objets, le tout accompagné d’explications rédigées par des spécialistes du domaine, Micheline Ruel-Kellermann et Pierre Baron.

Les présentations sont à la fois thématiques et chronologiques, et accompagnées de références bibliographiques et iconographiques.

En savoir plus sur l’association

L’Association du Musée Virtuel de l’Art Dentaire (MVAD) regroupe l’Ordre national des chirurgiens-dentistes (ONCD), l’Académie nationale de chirurgie dentaire (ANCD), la Société française d’histoire de l’art dentaire (SFHAD), l’Association Dentaire Française (ADF), la Confédération nationale des syndicats dentaires (CNSD) et l’Union des chirurgiens-dentistes retraités (UCDR).

Avec d’autres donateurs, ces institutions soutiennent financièrement l’association. Cette dernière fonctionne également en partenariat avec la BIU Santé , l’Association de sauvegarde du patrimoine de l’art dentaire (ASPAD), le musée de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) et le Musée dentaire de Lyon (MDL).

En savoir plus

Interview de Guy Robert, président de l’association du Musée Virtuel de l’Art Dentaire ;

La page Facebook du musée ;

– Pour des renseignements plus précis, écrivez à : mvad2014@gmail.com

Fin du projet EOD

Après cinq ans, le projet eBooks on Demand s’achève

Le projet eBooks on Demand (EOD) a permis de développer efficacement le service de numérisation EOD. Ce service continuera d’être fourni par un réseau viable de 37 bibliothèques à travers l’Europe.

Parmi les points forts du projet :

  • Le moteur de recherche EOD (http://search.books2ebooks.eu), où 30 bibliothèques proposent actuellement les documents qu’elles ont numérisés, ainsi que ceux qu’elles proposent à la numérisation ;
  • L’offre, par 18 bibliothèques, de la réimpression des ouvrages en plus de leur numérisation ;
  • Des développements du système de commande en ligne qui simplifient la vie des équipes, offrent plus de services aux usagers et permettent une communication transparente avec eux ;
  • En outre cinq conférences internationales ont été organisées au sein du Programme Culture.

Depuis le début du service EOD en 2006, environ 10.000 livres (près de 2 millions de pages) ont été numérisés et livrés, et 800 réimpressions ont été fournies à la demande. Le réseau des bibliothèques qui offrent le service EOD s’est élargi de 13 bibliothèques dans 8 pays à 37 bibliothèques dans 13 pays.

EOD récompensé à Chicago en 2013

Silvia Gstrein, coordinatrice du projet, jette un regard rétrospectif : « Cela a été extraordinaire de voir comment un essai centré sur les départements de numérisation s’est développé pour devenir un service intégré au quotidien dans toutes sortes de procédures des bibliothèques. » À propos de l’avenir elle continue : « Il y a moyen d’améliorer le service et le signalement des documents ;  il y a de la place pour implanter de nouvelles fonctions et pour étendre la gamme de littérature offerte à la numérisation. »

Le service EOD a été lancé par 13 bibliothèques de 8 pays européens en 2006 ; c’est une initiative de la Bibliothèque universitaire et régionale du Tyrol (Université d’Innsbruck), qui va continuer à entretenir le réseau EOD. Le projet EOD a duré du 1er mai 2009 au 30 avril 2014 avec la coopération de 20 partenaires, et a été cofinancé par le Programme Culture de la Commission européenne.

Liens utiles :
Site d’EOD : http://books2ebooks.eu
Moteur de recherche d’EOD : http://search.books2ebooks.eu
Fil Twitter d’EOD : http://twitter.com/eod_ebooks
Page Facebook d’EOD : http://www.facebook.com/eod.ebooks

Informations supplémentaires :

  • Silvia Gstrein, Department of Digital Services, University of Innsbruck, Library, tel. : ++43-(0)512-507-8451, fax: ++43-(0)512-507-949 08451, e-mail : silvia.gstrein@uibk.ac.at
  • Õnne Mets, responsable de l’activité de diffusion du projet EOD ; Bibliothèque nationale d’Estonie, mets@nlib.ee

Accédez au communiqué officiel en anglais en cliquant ici.

Fermeture du 8 mai 2014

La BIU Santé sera fermée le jeudi 8 mai, jour férié.

Mais elle sera ouverte normalement le vendredi 9 et le samedi 10 mai (pas de pont pour nous).

Drapeau tricolore de la libération, coll. ENVA, cote : 2006.0.00084

L’occasion de (re)découvrir nos services en ligne, disponibles 7 jours sur 7 et 24h/24 :

Pour les historiens, en accès libre : la bibliothèque numérique Medic@, la Banque d’images et de portraits (dont est issue l’image ci-dessus) et pourquoi pas une petite visite du côté des expositions virtuelles.

Pour les lecteurs de Paris Descartes, les bases de données en médecine ou en pharmacie, les revues électroniques et les livres électroniques en médecine ou en pharmacie.

Mon Zotero a disparu !

D’un Z, qui veut dire… Ah, mais où est-il passé ?

Vous êtes peut-être un utilisateur de l’excellent navigateur Firefox ?

Et si vous fréquentez les bibliothèques universitaires, il y a des chances pour que vous utilisiez Zotero, pour gérer vos références bibliographiques.

(Quoi ?! Vous ne savez pas ce qu’est Zotero ? Pas de panique, nous organisons régulièrement des formations à ce sujet, qui vont changer votre vie et faciliter la rédaction de votre thèse/mémoire.

Vous n’avez pas le temps de venir vous former chez nous ? Votre vie va quand même changer car nous vous proposons un tutoriel gratuit à télécharger ici).

Donc, si vous utilisez Firefox ET Zotero, peut-être avez-vous été confronté à une mauvaise surprise. Avec le passage à la mise à jour de Firefox 29, l’ancienne barre des modules (en bas du navigateur) a définitivement disparu.

Or c’est à cet endroit, en bas à droite, que s’installait bien souvent par défaut l’icône permettant d’ouvrir Zotero.

Voici la méthode pour récupérer votre extension favorite :

– Tout d’abord, votre Zotero n’a pas disparu, vous y avez toujours accès via les menus déroulants, rubrique « Outils » ;

– Pour récupérer l’icône Zotero : après l’installation de la version 29, redémarrez une seconde fois votre navigateur et cliquez sur la nouvelle icône qui apparaît tout en haut à droite de Firefox (voir ci-contre) :

– Cela va ouvrir une petite fenêtre (voir ci-dessous), proposant un choix d’icônes. Cliquez en bas à gauche de cette fenêtre sur « Personnaliser » :

– Un onglet spécial s’ouvre dans votre Firefox, intitulé « Personnaliser Firefox ». Vous y retrouvez sur la gauche une palette d’icônes, parmi lesquelles doit se trouver le Z tant convoité de Zotero. Sélectionnez-le d’un clic gauche que vous ne relâcherez pas, puis faites-le glisser à l’endroit qui vous arrange, avant de le déposer délicatement en relâchant votre clic (ce que l’on appelle donc un « glisser-déposer » pour les connaisseurs).

Vous pouvez déposer ce Z en haut à droite, comme sur notre exemple. Ou à côté de votre barre d’adresse, à gauche ou à droite de cette dernière. Ou entre deux autres icônes, voire dans une nouvelle « barre personnelle ». Par contre, oubliez en bas à droite, cela n’est plus possible…

Et voilà, votre icône est revenue, et vous pouvez reprendre une activité normale.

(Cela n’a pas fonctionné ? Un peu plus d’aide se trouve ici.)

Ouf ! À bientôt pour l’une de nos formations !

Fermeture du 1er mai

La BIU Santé sera fermée le jeudi 1er mai, jour férié.

Mais elle sera ouverte normalement le vendredi 2 et le samedi 3 mai (pas de pont pour nous).

L’occasion de délaisser l’atmosphère studieuse de nos salles pour aller en forêt compléter vos herbiers (si le temps est clément).

Vous aurez peut-être la chance de ramasser quelques brins du fameux muguet – dans le cas contraire, vous pourrez toujours en trouver des spécimens dans notre banque d’images et portraits, accessible de partout, même par mauvais temps :

Extrait de Dodoens, Histoire des plantes, 1557. Cote 7764.

L’occasion de (re)découvrir nos services en ligne, disponibles 7 jours sur 7 et 24h/24 :

Pour les historiens, en accès libre : la bibliothèque numérique Medic@, la Banque d’images et de portraits, et pourquoi pas une petite visite du côté des expositions virtuelles.

Pour les lecteurs de Paris Descartes, les bases de données en médecine ou en pharmacie, les revues électroniques et les livres électroniques en médecine ou en pharmacie.

Qui démasquera l’abbé X ?!

Nous avons récemment évoqué la générosité de Madame Marie-José Pallardy, qui a permis à la BIU Santé de numériser une collection de cartes postales exceptionnelle – sans oublier le don de la bibliothèque de travail constituée par M. et Mme Pallardy sur l’histoire de la radiologie.

Et comme nous le laissions entendre, les débuts de la radiologie n’ont pas inspiré que les médecins. Des esprits badins ont profité de la popularité de cette technique nouvelle pour laisser libre cours à leur imagination.

Quelques exemples de cette mode viennent égayer le sérieux de la collection de cartes postales. Ainsi trouve-t-on des images « à mystère » qui utilisent la radiologie pour divertir le spectateur.

C’est le cas de l’innocente image que nous reproduisons ci-dessous : derrière une palissade agrémentée d’un buisson, on croit deviner les traits d’une charmante jeune femme.

L’application d’un filtre rouge (opportunément fourni avec la carte) permet de découvrir une vérité beaucoup plus dénudée. Vérité juchée de surcroît sur un homme d’église, dont la présence donne finalement sens à une légende auparavant obscure : « Découverte de l’abbé X… par les rayons X. » En l’occurrence, la radiologie est comme l’abbé : elle a bon dos, et sert de prétexte aux plaisanteries libertines. C’est encore le cas de nos jours, et Internet regorge de sites mettant en valeur les radiographies les plus… amusantes (n’insistez pas, nous ne mettrons aucun lien derrière cette rubrique !).

Mais toute la lumière (rouge !) n’est pas encore faite sur cette affaire : quel est ce mystérieux abbé X ? Et quid de cette mention « De la rue (la barbe) » ? Autant de questions qui piquent la curiosité de nos bibliothécaires historiens.

Confrontée à cette énigme historique de la plus haute importance, la BIU Santé fait appel à votre perspicacité pour nous aider à en apprendre davantage sur cet objet insolite. Nous attendons vos commentaires ci-dessous !

Un chercheur à l’honneur : André Frogerais

André Frogerais, pharmacien, membre de la Société d’histoire de la pharmacie, et lecteur régulier depuis 2011 à la BIU Santé, a accepté de répondre à nos questions.

Quelle fut votre expérience à
la faculté de pharmacie en tant qu’étudiant ?
Je suis entré à la faculté de pharmacie en 1966 ; cinq années plus tard, j’étais diplômé. A l’époque, le lycée avait un côté très scolaire, on peut même dire que son organisation relevait du militaire. Quand je suis arrivé à la faculté de pharmacie, j’ai découvert un autre monde : c’était la liberté. J’ai immédiatement adoré le quartier Latin et l’ambiance de la faculté. Nous admirions beaucoup nos professeurs. Les amphis étaient surpeuplés, mais quand le professeur arrivait, il n’y avait plus un bruit. Je garde un très bon souvenir de mes études : l’éclectisme des matières enseignées, la qualité des enseignants, mes camarades. C’était une belle période, oui.

Continuer la lecture de « Un chercheur à l’honneur : André Frogerais »

Lundi de Pâques férié

Attention, la bibliothèque sera fermée le lundi 21 avril 2014 (lundi de Pâques, jour férié).

Elle sera ouverte normalement le samedi 19 avril, de 9h à 20h.

Une petite pause pour vous adonner aux saines joies de la chasse aux œufs, avant de vous replonger dès mardi dans vos études.

1528. Trépidante chasse aux œufs devant la faculté.

L’occasion de (re)découvrir nos services en ligne, disponibles 7 jours sur 7 et 24h/24 :

Pour les historiens, en accès libre : la bibliothèque numérique Medic@, la Banque d’images et de portraits, et pourquoi pas une petite visite du côté des expositions virtuelles.

Pour les lecteurs de Paris Descartes, les bases de données en médecine ou en pharmacie, les revues électroniques et les livres électroniques en médecine ou en pharmacie.

Géricault, fragments de compassion (suite)

Comme nous vous l’avions annoncé à la fin de l’année dernière, la BIU Santé a prêté plusieurs documents pour l’exposition Géricault, images de vie, images de mort.

D’abord inaugurée à la Schirn Kunsthalle de Francfort-sur-le-Main, cette présentation vient de rouvrir au Museum voor Schone Kunsten de Gand, et ce jusqu’au 25 mai 2014.

Elle est désormais intitulée Géricault, fragments de compassion, et associée au projet de deux artistes contemporains, Alfredo & Isabel Aquilizan.

Retrouvez notre billet de novembre 2013 sur le sujet en cliquant ici.

En savoir plus sur cette exposition : un article de Culturebox du 19 octobre 2013.

Continuer la lecture de « Géricault, fragments de compassion (suite) »

Prix d’histoire militaire 2014

Afin d’encourager et de promouvoir la recherche dans le domaine de la défense, le conseil scientifique de la recherche historique de la défense attribue chaque année un Prix d’histoire militaire pour les thèses et un Prix d’histoire militaire pour les masters 2ème année.

Le montant des prix est de 5.000 € pour les thèses et de 1.000 € pour les masters 2e année.

Sur le champ de bataille, 1875.

Les critères d’attribution sont les suivants :

  •     Originalité de la recherche
  •     Adéquation du sujet à l’histoire de la défense
  •     Capacité du sujet à favoriser un réflexion d’ensemble sur l’histoire et sur les questions de défense
  •     Nature et diversité des sources

Cela peut par exemple concerner des thèses de médecine ou de chirurgie dentaire traitant d’aspects militaires : organisation du Service de santé, chirurgie de guerre, etc.

Les dossiers doivent être transmis avant le 24 avril 2014.

Plus d’informations en cliquant ici.